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Scènes de vie à l'Hôpital de Jérusalem

Nos recherches sur l'Ordre de l'Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem et sur leur hôpital installé à Jérusalem, nous ont permis d'avoir accès à certaines sources comme le cartulaire de l'ordre ainsi que le manuscrit dit « du clerc « anomyme ». L'étape suivante a consisté à mettre certaines de ces informations en images et à reproduire quelques une des scènes décrites dans les textes pré-cités. Nous avons eu la chance de pouvoir prendre des photos dans un cadre historique, en l'occurrence une abbaye du XIIème et du XIIIème siècles, à Paris.

Bonne visite !

 

 

 

 

L’accueil des pèlerins

 

Des pèlerins frappent à la porte de l’hôpital !

 

Ils sont accueillis par les frères de garde…

 

 

…qui s’assurent qu’il n’y a pas, parmi eux, des lépreux.

 

 

Si jamais c’était le cas, les frères de l’Hôpital de Saint-Jean les orienteraient vers la léproserie toute proche des frères de l’Hôpital de Saint-Lazare.

 

 

Une fois admis dans l’hôpital, les hommes et les femmes sont séparés.

 

 

Dès son arrivée, le malade était accueilli par un frère, puis entendu en confession et faisait pénitence, selon le principe que pour mieux soigner le corps, il fallait avant toute chose soigner l'âme.

« Ainsi donc on applique un remède divin aux malades qui affluent vers le saint Hôpital : en effet ils confessent leurs péchés aux prêtres qui séjournent en ce même endroit et ils sont rétablis moralement par une nourriture salutaire, à savoir le remède que constitue la pénitence céleste qu'ils obtiennent » (extrait du manuscrit du Clerc Anonyme).

 

 

« Chaque salle de l'hôpital est confiée à un frère qui accueille humblement le malade qu'on lui amène et le couche à la place prévue » (extrait du manuscrit du clerc Anonyme).

 

 

« Un des frères garde fidèlement les vêtements de chacun (des malades) en particulier après les avoir liés ensemble et rend ces vêtements aux malades lorsqu'ils sont convalescents » (extrait du manuscrit du Clerc Anonyme).

 

 

Les serviteurs sont tenus de laver les lundis et jeudis de chaque semaine les pieds de tous les malades dans de l'eau chaude (extrait du manuscrit du Clerc Anonyme).

 

 

« Les clients ou servants doivent présenter avec déférence l'eau » (extrait du manuscrit du Clerc Anonyme)

 

 

 

Les soins aux malades
Xénodochium des hommes
 
Les malades avaient droit au soutien de la religion. L'ordre comprenait des frères clercs qui avaient aussi comme fonctions de rendre visite aux malades incapables de se déplacer.

 

 

Règle de l’ordre de l’Hôpital (XIIème siècle) :
« Lorsque le prêtre va visiter les malades, il doit être en vêtements blancs et porter religieusement le corps de Notre Seigneur tandis qu’un diacre ou qu’un sous-diacre ou du moins un acolyte le précède en tenant la lanterne avec une chandelle allumée ainsi qu’un goupillon avec de l’eau bénite. »

 

 

Des pèlerins mouraient à l’hôpital….

1182 – Statuts de l’ordre sous Roger de Molins :
« Postea precepi quod lecti mortuorum fiant ad modum unius archancele, sicut lecti fratrum defunctorum, et cohoperiantur uno cohopertorio rubeo cum alba cruce a parte superiori. »
«  Apres escrist le siste chapitre que les bieres des mors fucent en maniere d’art cancelées ausi com les bieres des freres, et soient couverts d’un drap rouge au croiz blanche. »

 

 

 

Xénodochium des femmes


« Les femmes possèdent leur propre palais (hôpital) organisé à l'instar de celui des hommes, et elles ont des servantes affectées à leur service particulier, ainsi que des soeurs, matrones plus âgées, sages veuves, femmes vertueuses et religieuses » (extrait du manuscrit du Clerc Anonyme).

 

 

« On réunit avec déférence dans ce lieu des pèlerins nobles qui ont demandé de l'aide à l'Hôpital » (extrait du manuscrit du Clerc Anonyme).

 

 

« Les nobles (pèlerins accueillis à l’Hôpital) ne sont astreints à aucun service … » (extrait du manuscrit du Clerc Anonyme).

 

 

« …sauf si quelqu'un, par un avertissement divin, prenant spontanément le Christ pour guide, veut se tourner vers les pauvres en les aidant à manger et à boire » (extrait du manuscrit du Clerc Anonyme).

 

 

« Les femmes enceintes – et les autres qui le veulent – se réfugient à l'Hôpital pour y accoucher, et sont soignées par les soeurs qui s'occupent aussi des nouveaux-nés » (extrait du manuscrit du Clerc Anonyme).

 

 

 

La réception d’un frère dans l’ordre
 
Comment un frère reçoit le manteau lors de sa réception dans l’ordre :
« Davant celui qui le doit feire frere (…) et doit pendre le mantell et doit dire « Vees ci le signel de la crois que vos portarès en cest mantel en remembrance de celui qui por vos suffrit mort et passion sur la crois ».

 

 

 

Les dons à l’ordre
 
De très nombreux dons étaient faits à l’ordre : péage, droits sur des moulins, terres, revenus de baux….Ici, le frère Hospitalier chargé de la gestion financière de l’hôpital de Jérusalem, reçoit les actes de donation d’une dame noble.