Pour avant...
Musée du lin, qqpart du côté de la côte belge...
Eindhoven.... (et la bande à Toone), Pays-bas. Anglais, cela marche aussi...
Pour le Endreii, vu qu'il est épuisé, je sais que je l'ai filé à un pote qui l'a scanné...=> je peux lui demandé la copie du scan et te l'envoyer.
"Replier" le métier basse-lisse chaine montée.... reste le problème des cadres et du peigne dans lesquels tes fils sont enfilés....et que quand tu "replies" il faut assurer une tension constante entre tes deux ensouples....Problème qu'il n'y a pas avec les pesons, vus que il suffit d'enrouler sur l'ensouple supérieur, les pesons assurant (loi de la gravité) la tension constante lors de l'enroulage-repliage.
Accesssoirement: à chaque "dépliage" du métier tu vas passer un temps de fou à rééquilibrer tes cadres...
Il existe des solutions qui "limitent" ce chipotage, mais... pas vraiment médiévales... (tringles en métal, cale-cadre qu'on fixe sur les montants, etc...)
Tension des fils:
Là, je parle par expérience, vu que un jour, lors d'un déménagement, j'ai "replié" mon haute-lisse avec tapisserie en cours de travail. Haute-lisse avec deux ensouples (donc: pas de pesons en l'ensouple inférieure était sensée assuré un enroulage "constant" de la chaine et l'ouvrage en cours sur l'ensouple supérieure).
Bonjour le b.... quand je l'ai remonté avec les fils de chaine et ouvrage en route...
Autres détails techniques médiévaux:
Les lisses sont en "ficelle". Assez simples à faire. sans vouloir vexer personne.... soit chanvre, soit coton (eeeeet oui!)Le lin est trop cassant quand il fait trop sec.
Laine: trop élastique pour assurer une belle foule régulière.
Les peignes étaient en métal.....du moins ceux destinés à un usage "professionnel" et SURTOUT pour les tissages en grande densité (bref à partir de 6fils/cm => au delà....).
Savoie fin XVe: on commence à avoir des métiers pour la soie....(faut être très motivé
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Pour tous: la navette volante, c'est vers le XVIIe, et encore.... et cela s'assortit du "chasse-navette" (ce qui a, pour tous les tissages grandes largeurs, mit la moitié des tisserands au chomedu).
De toute façon, il n'y a pas de "rail": la navette file sur la semelle du peigne lequel a une certaine inclinaison qui permet de garder la navette voler le long du peigne et pas dans la nature (sauf si il y a embrouille avec le dévidage de la cannette.....Cela va loin, une navette volante!)
Par contre au MA, les navettes lancées à la main sont déjà très ergonomiques en leurs formes et resteront très proches des navettes (en bois) actuelles. La navette volante (avec chasse navette): il y a, à chaque bout, une pointe en métal. Pour la forme générale: c'est stationnaire... et aérodynamique!
Les variables des navettes sont fonction de la matière tissée, du nombre de fils tissés dans la même duite, de l'épaisseur du fil de trame....si c'est navette 'fil de fond" ou navette "brochage" (et lequel....)

Bien..... et depuis asez tôt, en "grande largeur" (90cm et au delà), on utilise le "templet"....qui permet d'éviter le retrain lors du travail....
Là, on ne se casse pas la tête: le modèle n'a pas changé depuis....
Si ma mémoire est bonne..... de mon temps..... (Brontosaure Story): il y avait un excellent constructeur de métier à tisser en Suisse....qui faisait aussi les "métiers à tisser thérapeutiques", choux gras de l'ergothérapie d'il y a 30 ans.
Me rappelle plus son nom, mais si cela me revient....
Peut-être lui poser la question....