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Posté : dim. janv. 22, 2006 12:59 pm
par chapi chapo
J'ai retrouvé une grande plaque de mica servant à faire des vitres de fourneaux (XIXeme) et je me suis demandée s'il existait des sources sur l'utilisation médiévale de ce matériau pour faire des vitres de lanterne par exemple ?
Posté : dim. janv. 22, 2006 1:16 pm
par le grand faucheur
oui c'est très pratique et en voie de disparition, mais c'est fait à base de quoi?
Posté : dim. janv. 22, 2006 2:01 pm
par etienne de champaigne
Alors le mica...c'est un minéral qui se détache en feuilles très fines : celles-ci sont utilisés par les artisans travaillant l'émail.
Elles servent à faire de la "plique à jour" : émail transparent comblant l'espace ajouré d'un bijou par exemple, groso modo du vitrail en modèle réduit !
Et pourquoi en voie de disparition, le grand faucheur ?
Posté : dim. janv. 22, 2006 2:09 pm
par le grand faucheur
euh pas en voie de disparition^^ mais enfait il me semble qu'on l'utilise plus beaucoup, que ce soit pour les lanternes ou autres... alors que c'est très pratique...
Posté : dim. janv. 22, 2006 2:49 pm
par etienne de champaigne
Mais...pour les lanternes...le mica ça s'effrite quand même pas mal...je vois pas trop au niveau de la résistance "chocs", la corne est nettement plus solide, non?
Posté : dim. janv. 22, 2006 3:04 pm
par le grand faucheur
bah je sais pas, chez nous (en suisse) au surplus de l'armée on a des lanternes rectagnle pliable avec des vitre en mica et apparemment ça tiend bien.... par contre pour la solidité de la corne je sais pas, ça dépend beaucoup de l'épaisseur de la corne, parce que de la feuille de corne pas sure que ce soit plus solide que du mica...
Posté : dim. janv. 22, 2006 3:20 pm
par etienne de champaigne
ben pourtant même fine la plaque de corne est tout de même solide, par contre la seule forme de mica que je connaisse, comme je l'ai dit, s'effrite.Mais pêt est-ce une forme de mica qui me soit inconnue ...!?! ou pêt plus épaisse.
En émaillage on utilise une très très fine feuille de mica, si on ne prend garde...ben ça casse !
voilà la "texture" du mica que je prends :

Posté : dim. janv. 22, 2006 3:29 pm
par smaragde
Il me semble que certains "verres" de masques à gaz étaient en mica, donc leur solidité doit être suffisante pour certains emplois (sauf sur le modèle qu'on m'a offert, où les verres sont détruits, mais passons)
Posté : dim. janv. 22, 2006 3:45 pm
par cassetrogne
Smaragde a dit : Il me semble que certains "verres" de masques à gaz étaient en mica, donc leur solidité doit être suffisante pour certains emplois (sauf sur le modèle qu'on m'a offert, où les verres sont détruits, mais passons)
Les plaques de "verre" des poêles à bois des années30 étaient aussi en mica.
Posté : lun. janv. 23, 2006 4:32 am
par brunal
Pareil, je ne connais que la variété fragile d'Etienne, il y a p-e d'autres variétés...
A moins que, en lui faisdant subir un traitement similaire à l'émaillage (on chauffe quoi), on ne puisse le travailler comme du verre...
Posté : lun. janv. 23, 2006 4:35 am
par le grand faucheur
bon, alors peut être que je me suis trompé sur la nom , même si il m semble pas... mais sur ces lnterne de l'armée, ce sont des vitres très transparentes, d'une épaisseur de 2mm et c'est pratique car ça ne brulerai pas, ce serait un peu la même utilisation que des vitres en plastique sauf que ça ne brûle pas...
Posté : lun. janv. 23, 2006 4:38 am
par hémiole
Hum ... les micas sont une (grande) famille de minéraux, donc, oui il en existe plusieurs variétés.
(rêveillez le géologue qui someille en vous !)
Posté : jeu. janv. 26, 2006 7:13 am
par chapi chapo
Merci de ces précisions sur ce silicate, mais ce que j'aurai aimé savoir si on a des sources pour son utilisation au Moyen Age.
Posté : jeu. janv. 26, 2006 2:20 pm
par etienne de champaigne
A ma connaissance, aucune source dans les divers traités médiévaux sur la mineralogie ( à moins d'une autre appellation...).
Je cherche encore...
Posté : ven. janv. 27, 2006 1:07 pm
par bilbaron
Le mica avait de nombreux usages, en fonction de sa couleur. Avec le mica noir on faisait des miroirs, avec le blanc, par clivage, sur des pièces de grande dimensions des vitres, il servait également de pigment, car sa gamme de couleur est très étendue. Pour les lanternes, n'oublions pas que le "verre à vitre" existe depuis longtemps, et qu'il est remis au "goût de jour" au début du XIV éme, avec la naissance d'une verrerie à vitre à Bézu-la-forêt dans l'Eure.