bilbaron a dit :
le poids a peu d'importance, la puissance de l'arc ne donne l'énergie a son projectile qu'en fonction de sa vitesse initiale...
La densité=masse/volume. En règle générale, plus un matériau est dense et moins le projectile est fragile mais si on tire des fléches en plomb ou en terre cuite, le résultat n'est pas satisfaisant pour autant. Par ailleurs, l'affirmation de Bilbaron est physiquement fausse comme le dit Ysengrijn mais en pratique, il est plus facile d'augmenter l'énergie en augmentant la vitesse que la masse (le poids en langage courant) puisque l'énergie double en doublant le poids mais quadruple en doublant la vitesse initiale. Mais ça c'est uniquement interessant, on va dire pour faire des dégâts.
En revanche, voici quelques formules simples (on néglige la résistance de l'air) utiles pour établir des tables d'artillerie. Et vous verrez que Bilbaron n'a en fait pas tort si on tire le projectile au lieu de l'encaisser.
La portée du projectile est W (en m)
Vo est la vitesse initiale (en m/s en sortie d'arme)
µ est l'angle de tir par rapport à l'horizontale
g est une constante d'accélération terrestre généralement donnée à g=9,81 m/s²
W= Vo².Sin2µ/g
Si on la complique un peu parce qu'on introduit le fait de tirer en contre-haut ou en contrebas d'un certain nombre de mètres (H1>0 ou H1<0), on obtient :
W=1/g.Vo.cosµ.(Vo.Sinµ +- Racine carrée de [Sin²µ.Vo²-2.g.H1])
A partir de cette équation vous pouvez donc calculer µ en fonction de W ce qui est très important pour déterminer la hausse mais plus en poliorcétique de siége qu'en tir interpersonnel.
Au passage, le temps de vol (tw) sur la portée est de :
tw= 2Vo.Sinµ/g
Le poids (P) c'est la masse (m en grammes) d'un objet que multiplie l'accélération de la planéte (g) où on se trouve. Mais bon tant qu'on fait pas de la recons XVéme bourguignon sur Mars, on s'en fout un peu. P= m.g en Newton (N)
Donc, l'artilleur ne se soucie pas de la masse de son projectile parce qu'il travaille à partir de la vitesse initiale de son projectile.
Néanmoins, l'énergie que l'arc fournit pour propulser le projectile est constante (admettons-le ici du moins) et celle du projectile peut s'écrire ainsi.
E=m.v²/2
Donc, la vitesse initiale du projectile est
Vo=racine carrée de [2E/m]
La masse se retrouvant en dénominateur, plus elle augmente, moins la vitesse initiale est grande par conséquence. Quoique la racine carrée amortisse l'effet du poids il reste important.
Après, pour un arc, il me manque des équation car moins de 100% de l'énergie de la décoche est transmis au projectile en réalité. Donc, les branche de l'arc doivent absorber l'énergie non transmise au projectile ce qui peut les endommager jusqu'à rupture. Plus un projectile est lourd et plus la fraction d'énergie transmise est importante et donc protége l'arc en principe. De même, la déformation du projectile amortit aussi la décharge alors qu'un projectile anormalement rigide peut lui aussi traumatiser les branches d'arc (plus ou moins selon ses qualités). Navré, je ne dispose hélas pas des abaques pour estimer ces phénomènes. Navré aussi du manque d'élégance des équations, j'ai eu la flemme de prendre l'éditeur d'équation et de les déposer chez servimg pour les recoller ensuite. Tout ça c'est que de la Physique niveau Premiére S ou école d'artillerie pas plus et j'étais vraiment pas bon (sic !) si vous voulez trouvez des équations propres dans des bouquins scolaires.
Sinon Ysengrijn, essaie de repérer en forêt de belles tiges droites de Cornus mas, ça fait des carreaux extras. Pour le frêne c'est pareil une petite visite dans un marais avec prélévement sur un arbre de tiges droites de diamètres convenables entretiendront l'arbre si tu les choisis bien
Au pire, je te recommande "Tours et Détours" en Vendée qui peut te tourner des fûts du diamétre et de la longueur qui te convient à partir de carrelets taillés dans une planche de frêne.