Le serti rabattu aura plus tendance à empiéter sur la partie supérieure de la pierre que le clos.
Là, on a 2 bagues XVIème (dont l'une a une déco assez proche de celle de Marc, d'ailleurs

Ca peut aider à trouver la réponse au problème de Théophile

)

Celle de gauche, c'est un serti "clos" qui empiète déjà un peu. A droite, ça empiète un peu plus, et on voit que le métal a été rabattu sur la pierre pour mieux la maintenir. Pour éviter le gag de la bague de gauche

Le clos tient un peu la pierre, mais, elle peut se barrer. D'où l'ajout éventuel de ciment en dessous, de mini griffes, etc... Le rabattu permet une meilleur mise en place.
Dans les 2 cas, on dirait que la pierre a été mise dans l'emplacement et que le métal a été plus ou moins rabattu (peu dans le premier cas, d'où les griffes, et le fait qu'on est encore dans un serti à peu près équivalent aux sertis clos, plus dans l'autre).
Détail de fibule du (très) HMA, avec serti clos :

On évite de trop empiéter. Et on voit sur certains sertis qu'il y a un "fil" qui a été soudé autour du caillou.
Un pendant baroque (donc seconde moitié XVIème, début XVIIème) :
On voit bien le côté rabattu de la fine feuille d'or.
La forme de la pierre joue sur ces types de sertis : une pierre facettée plus ou moins pyramidale sera plus en serti rabattu, avec empiètement sur les petites faces, afin de dégager la table.
La destination joue peut être aussi : une bague, ça s'accroche. On perd plus facilement un caillou à une bague qu'à une fibule ou à une couronne. D'où l'introduction d'un nouveau type de serti mélange de clos, de rabattu et de griffe, qui sera adopté à d'autres bijoux parce que déco (j'ai vu le même type que celui de Marc sur des pendants renaissance) et plus solide quand même
Ah, il est loin le temps où, à Babylone, un bijoutier vous garantissait le serti à vie !
