Reconstitution métallurgique
Posté : mar. oct. 11, 2011 7:50 pm
Nous parlons tous de reconstitution historique, certains suivent des chemins qui quelques fois nous désarçonnent.
J'en ai eu l'heureuse surprise lors de la Rose d'or d'Avignon.
Comme pour toutes fête médiévale, je m’attendais à y retrouver des chevaliers, des seigneurs, des marchands et même des manants de toutes sortes, mais certainement pas des jeunes qui avaient décidés d’aborder le monde médiéval d’une autre façon, une façon plus scientifique.
Pour cela ils avaient décidés de fabriquer et faire fonctionner un bas fourneau. Et c'est pas rien !
Pour ceux qui ne sont pas au fait de la métallurgie, on estime que les premiers bas fourneaux datent de mille ans av. JC, le bas fourneau est une sorte de grand four qui a la forme d’une cheminée et qui sert à fabriquer de l’acier.
Pour simplifier, on fait bruler du charbon de bois, puis on rajoute du minerai de fer, puis du charbon de bois, puis du minerai, ainsi de suite, on fait bien monter la température pour que le minerai fonde et qui se charge de carbone grace au charbon de bois. Et après plusieurs heures de travail, avec de pauvres gars obligés de pomper des heures durant pour alimenter le foyer en oxygène, et si on a bien travaillé on obtient un magma, et de ce magma on en sort le métal après de longues heures de travail.
Bon, là, je fais court, très court, car en fait le plus important est la démarche, avoir osé !
Avoir osé faire autre chose, et ils l’ont fait, ils ont fait le bas fourneau, ils ont travaillés comme des damnés toute la journée crevant de fatigue, étouffant à cause de la chaleur, ils n’ont pas fait de beaux seigneurs ou de beaux chevaliers bien vêtus, ils étaient en aillons.
Mais ils ont reçu la récompense due au vrais héros, la vraie, la seule qui vaille la peine de mener un combat. Je veux parler de la reconnaissance de son travail.
Pardon d’avoir étais un peu emphatique, mais quand des jeunes montrent qu’ils sont capables de responsabilité et de créativité, je craque !
Je vous présente mes héros, les gars des forges MORAT-GRIMM, menés par Rot de Lyon, Adrien Morat le forgeron.
Adrien est tout à gauche.

Le bas fourneau vu de près.

Les shadocs..... pardon, les souffleurs, rôle important car c'est eux qui règlent le débit d'air qui donne la respiration du bas fourneau.

L'ouverture du bas fourneau après plusieurs heures de labeur

La sortie des premiers morceaux de métal.

Voici pourquoi ils se sont battus et pourquoi ils ont gagnés.

Je reste à votre disposition pour toutes les questions que vous voudrez me poser.
J'en ai eu l'heureuse surprise lors de la Rose d'or d'Avignon.
Comme pour toutes fête médiévale, je m’attendais à y retrouver des chevaliers, des seigneurs, des marchands et même des manants de toutes sortes, mais certainement pas des jeunes qui avaient décidés d’aborder le monde médiéval d’une autre façon, une façon plus scientifique.
Pour cela ils avaient décidés de fabriquer et faire fonctionner un bas fourneau. Et c'est pas rien !
Pour ceux qui ne sont pas au fait de la métallurgie, on estime que les premiers bas fourneaux datent de mille ans av. JC, le bas fourneau est une sorte de grand four qui a la forme d’une cheminée et qui sert à fabriquer de l’acier.
Pour simplifier, on fait bruler du charbon de bois, puis on rajoute du minerai de fer, puis du charbon de bois, puis du minerai, ainsi de suite, on fait bien monter la température pour que le minerai fonde et qui se charge de carbone grace au charbon de bois. Et après plusieurs heures de travail, avec de pauvres gars obligés de pomper des heures durant pour alimenter le foyer en oxygène, et si on a bien travaillé on obtient un magma, et de ce magma on en sort le métal après de longues heures de travail.
Bon, là, je fais court, très court, car en fait le plus important est la démarche, avoir osé !
Avoir osé faire autre chose, et ils l’ont fait, ils ont fait le bas fourneau, ils ont travaillés comme des damnés toute la journée crevant de fatigue, étouffant à cause de la chaleur, ils n’ont pas fait de beaux seigneurs ou de beaux chevaliers bien vêtus, ils étaient en aillons.
Mais ils ont reçu la récompense due au vrais héros, la vraie, la seule qui vaille la peine de mener un combat. Je veux parler de la reconnaissance de son travail.
Pardon d’avoir étais un peu emphatique, mais quand des jeunes montrent qu’ils sont capables de responsabilité et de créativité, je craque !
Je vous présente mes héros, les gars des forges MORAT-GRIMM, menés par Rot de Lyon, Adrien Morat le forgeron.
Adrien est tout à gauche.

Le bas fourneau vu de près.

Les shadocs..... pardon, les souffleurs, rôle important car c'est eux qui règlent le débit d'air qui donne la respiration du bas fourneau.

L'ouverture du bas fourneau après plusieurs heures de labeur

La sortie des premiers morceaux de métal.

Voici pourquoi ils se sont battus et pourquoi ils ont gagnés.

Je reste à votre disposition pour toutes les questions que vous voudrez me poser.