Y reste encore un peu de stock, tout de même, en broderies histo de "jet set"...
L'underside" n'est pas possible avec TOUS les types de fils d'or, ce dernier devant avoir une certaine "finesse" (ou "souplesse") pour se faire discrètement entraîné par ce type de couchure.
EX.: le fil d'or comme dans la broderie d'Arégonde: ce sera couchure simple (ou boulogne);
Chez Roger: c'est plus du lamé...donc underside réalisable.
Petite variante intéressante et utilisée (voir la fameuse aumônière de Cluny de 1300 et pouet):le fil de couchure peut être en couleur contrastée, ce qui donne un effet (en plus on peut "jouer" avec la disposition des points de couchure pour faire un "motif": le "point de brique en or est UN exemple, le cas de l'aumônière: effet "chevron").
Vous voulez "rigoler" encore plus?
c'est rebroder au tout fin fil de soie sur le fil d'or (couché), ce dernier donnant des "effets de lumière" à la broderie (là, je vous raconte pas ET le savoir-faire ET le coût du bidule): là c'est plus (à ma connaissance qui reste TOUJOURS provisoire): Mi XIV, XVème...).
Puis y a la broderie en relief... à l'or...(escarcelle de la duchesse de Bar) mais dans tous les cas, cela reste le principe de la "couchure"..
Niveau scandinave, ils n'étaient pas sous-doués (ou importaient) et couchaient le fil de métal aussi.
Cela reste une assez incontournable donnée technique de "résistance des matériaux".
Pour les incrédules: je conseille le dernier Medieval clothings and textiles 5, Netherton et Owen-Crocker: il y a un pavé assez génial sur la broderie au MA (plus présente que ce que le temps et les textes nous ont laissé).
Pour la technique, je renvoie à une "bible": Encyclopédie des ouvrages de dames, Thérèse de Dilmont (DMC)
Accessoirement: ne ratez aucun "trésor" d'église....et mettez votre nez dessus...
