Fourreau historique XIIIe siècle germanique
Posté : mer. oct. 22, 2014 2:40 pm
Hop, j'ai pas retrouvé l'ancien topic sur mes fourreaux, j'en profite donc pour mettre à jour !
De longue date j'habille des Ablion ou Gaël Fabre, un de mes "dadas" étant les fourreaux historiques. Tout récemment (y a deux ans quand même) je me suis mis au repoussé pour coller encore plus aux sources !
Je devais refaire de longue date le fourreau de mon épée Gaël Fabre ;malgré mes soucis avec l'administration, je me suis dit que les bureaucrates n'auront pas ma peau et qu'y a aucune raison pour que je profite pas de quelques jours calmes pour refaire peau neuve à mon épée !
C'est chose faite !
Pour mémoire, cette épée est la toute première d'une série que Gaël a forgées (j'ai hélas oublié de lui demander d'en faire une pièce unique, depuis elle a été très souvent copiée !) : initialement, je voulais une épée germanique typique : la lame est une copie d'une épée à double cannelure conservée au musée d'Unterlinden à Colmar, la garde et le pommeau sont ceux d'une épée germanique conservée au musée de Strasbourg. Le pommeau en noix du Brésil est d'après mes recherches beaucoup plus répandu en terre germanique qu'ailleurs. L'ensemble donne donc une épée rhénane typique du début du XIIIe siècle.
Le fourreau sera dans la même lignée : baudrier en langue de serpent (lui aussi majoritairement germanique), motif en repoussé d'un griffon, animal légendaire très représenté aux XIIe et XIIIe siècles dans l'iconographie médiévale, mais aussi sur de nombreux fourreaux de couteaux.
L'épée avait déjà un fourreau de ma réalisation, mais dont les standards de qualité étaient dépassés depuis longtemps.
J'ai retiré l'ancien cuir, refait le fourreau (plus affiné, plus droit, plus beau), et j'ai fait un nouvel habillage en cuir végétal, avec une croix et un griffon au repoussé, baudrier en cuir végétal repoussé à motifs de briquets médiévaux répétés en frise, bouterolle en Bronze (fabrication allemande), teinture brun clair pour le fourreau, aspect naturel graissé pour le baudrier.
Le baudrier est entièrement lacé au fourreau, il n'y a aucune couture : c'est un peu ma signature perso !
Autre "marque de fabrique" : le fourreau est parfaitement ajusté à la lame de l'épée : on peut retourner le fourreau, l'épée ne sortira pas ! Pour quelqu'un comme moi qui le porte quotidiennement, c'est important : il n'y a rien de plus gênant qu'une épée qui sort de son fourreau à chaque fois qu'on se penche en avant !
Profitez bien de ces photos, le fourreau est tout neuf tout frais, avec moi ça dure jamais bien longtemps, à force de porter le matériel par tous les temps, à pied ou à cheval... Y a vite une patine qui s'installe !
Petite vue de l'ancien fourreau, juste pour mémoire :
Le fourreau remis à nu, reponcé, affiné :
Le motif de croix et le griffon repoussés, le cuir cousu au fourreau, premier essai :
Premier essai de laçage du baudrier, pas encore repoussé, pour avoir les mesures les plus précises possibles avant de repousser les motifs :
Le fourreau seul, sans laçage, pendant que je repousse le baudrier. Car oui, j'aime bien aussi l'aspect "solo" du fourreau.
La bête terminée : cuir repoussé et teinté en brun clair pour le fourreau, baudrier laissé naturel et graissé, avec motifs de briquets médiévaux en frise au repoussé, aucune couture sur le baudrier, uniquement des laçages complexes :
De longue date j'habille des Ablion ou Gaël Fabre, un de mes "dadas" étant les fourreaux historiques. Tout récemment (y a deux ans quand même) je me suis mis au repoussé pour coller encore plus aux sources !
Je devais refaire de longue date le fourreau de mon épée Gaël Fabre ;malgré mes soucis avec l'administration, je me suis dit que les bureaucrates n'auront pas ma peau et qu'y a aucune raison pour que je profite pas de quelques jours calmes pour refaire peau neuve à mon épée !
C'est chose faite !
Pour mémoire, cette épée est la toute première d'une série que Gaël a forgées (j'ai hélas oublié de lui demander d'en faire une pièce unique, depuis elle a été très souvent copiée !) : initialement, je voulais une épée germanique typique : la lame est une copie d'une épée à double cannelure conservée au musée d'Unterlinden à Colmar, la garde et le pommeau sont ceux d'une épée germanique conservée au musée de Strasbourg. Le pommeau en noix du Brésil est d'après mes recherches beaucoup plus répandu en terre germanique qu'ailleurs. L'ensemble donne donc une épée rhénane typique du début du XIIIe siècle.
Le fourreau sera dans la même lignée : baudrier en langue de serpent (lui aussi majoritairement germanique), motif en repoussé d'un griffon, animal légendaire très représenté aux XIIe et XIIIe siècles dans l'iconographie médiévale, mais aussi sur de nombreux fourreaux de couteaux.
L'épée avait déjà un fourreau de ma réalisation, mais dont les standards de qualité étaient dépassés depuis longtemps.
J'ai retiré l'ancien cuir, refait le fourreau (plus affiné, plus droit, plus beau), et j'ai fait un nouvel habillage en cuir végétal, avec une croix et un griffon au repoussé, baudrier en cuir végétal repoussé à motifs de briquets médiévaux répétés en frise, bouterolle en Bronze (fabrication allemande), teinture brun clair pour le fourreau, aspect naturel graissé pour le baudrier.
Le baudrier est entièrement lacé au fourreau, il n'y a aucune couture : c'est un peu ma signature perso !
Autre "marque de fabrique" : le fourreau est parfaitement ajusté à la lame de l'épée : on peut retourner le fourreau, l'épée ne sortira pas ! Pour quelqu'un comme moi qui le porte quotidiennement, c'est important : il n'y a rien de plus gênant qu'une épée qui sort de son fourreau à chaque fois qu'on se penche en avant !
Profitez bien de ces photos, le fourreau est tout neuf tout frais, avec moi ça dure jamais bien longtemps, à force de porter le matériel par tous les temps, à pied ou à cheval... Y a vite une patine qui s'installe !
Petite vue de l'ancien fourreau, juste pour mémoire :
Le fourreau remis à nu, reponcé, affiné :
Le motif de croix et le griffon repoussés, le cuir cousu au fourreau, premier essai :
Premier essai de laçage du baudrier, pas encore repoussé, pour avoir les mesures les plus précises possibles avant de repousser les motifs :
Le fourreau seul, sans laçage, pendant que je repousse le baudrier. Car oui, j'aime bien aussi l'aspect "solo" du fourreau.
La bête terminée : cuir repoussé et teinté en brun clair pour le fourreau, baudrier laissé naturel et graissé, avec motifs de briquets médiévaux en frise au repoussé, aucune couture sur le baudrier, uniquement des laçages complexes :