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Posté : mar. juin 20, 2006 10:26 am
par hebius
Bonjour à tous

Voici nos premiers essais de reproduction d'émaux.

Reproduction d'une applique du coffre de l'abbé boniface (1110-1130)

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l'original:

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Reproduction d'une applique représentant un paon (à priori)

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L’original:

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voila:)

Travail à l'échoppe et au burin sur cuivre 2.5mm d'épaisseur, dorure à l'or fin (sauf le paon, cuivre apparent)

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Hebius et Thillo

Posté : mar. juin 20, 2006 10:28 am
par guilhem de tresmals
Superbe, ça donne envie d'avoir ça sur son coffre....

Posté : mar. juin 20, 2006 10:32 am
par Réchignac
oui magnifique

Posté : mar. juin 20, 2006 3:50 pm
par etienne de champaigne
Très beau travail de gravure !

Juste une petite question, parce que, pour ma part, je cuis à la forge et je me retrouve avec des cochonneries dans mes émaux, notamment le blanc. Et vu les "tâches" que vous avez dans le vôtre, de blanc, je me posais donc la question : comment cuisez-vous vos émaux ?
Et votre rouge à noirci : le mien aussi fait ça....

Ben Goupil...faut pas dire des choses comme ça...tusais ce que l'on dit ? ==> A COEUR VAILLANT, RIEN D'IMPOSSIBLE !

Posté : mar. juin 20, 2006 4:37 pm
par hebius
Pour le blanc, ça va, pas trop de problèmes, je dirais que c'est le turquoise qui est capricieux, trop tendance a s'agglomérer et se contracter sur lui même. Il faut donc bien doser et pas cuire trop souvent pour pas être ennuyé. Pour le rouge, il a trop cuit, couleur sensible par nature, il n'aime que les basses températures (pas au delà de 800 degrés, selon la composition). Pour le four, il est électrique en vérité, donc pas de possibilité de génération de poussières indésirables, si ce n'est cette malicieuse calamine qui a grand souhait de saborder le travail. On peut cuire à la forge je pense, mais ne sachant gérer la température ainsi... Avant, la pièce a émailler était protégée des cendres lors de la cuisson, et les mecs qui cuisaient ne devaient faire que ça, entre deux volées de plomb, arrosées de mercure. Faudrait leur demander, hips!

Posté : mar. juin 20, 2006 6:02 pm
par etienne de champaigne
Au temps pour moi...c'est bien du turquoise que je parlais...

Oui, le rouge est vraiment délicat, la preuve : il est le seul qui ne supporte pas le déroché (il devient terne), les autres couleurs supportent un bref moment.
Pour la protection ça va bientôt aller, la pièce est en cours de réalisation, si on a les mêmes sources tu dois connaître sa forme particulière...
Je te dirais ce qu'il en est.
Tu dépose ton émail comment humide avec eau distillée, etc...?

Posté : mer. juin 21, 2006 2:07 am
par malko
vivement la rentrée que je me dégotte des cours d'émail (le plus dur est de trouver une place dans ces cours).
J'veux arriver à faire la même chose moi.

En tout cas, bravo, ces réalisations sont très belles.

Posté : sam. juin 24, 2006 11:12 am
par hebius
Tu dépose ton émail comment humide avec eau distillée, etc...?
ceux la on été déposé à sec, mais les nouveaux sont travaillés préalablement à la colle et à l'eau distillée, ce qui est bien plus pratique[img]smile/thumb.gif[/img]

Posté : sam. juin 24, 2006 11:36 am
par videchopine
Absolument magnifique, ca donne vraiment envie d'essayer.

Posté : mer. juin 28, 2006 6:23 am
par yvorra
Hebius a dit : Pour le blanc, ça va, pas trop de problèmes, je dirais que c'est le turquoise qui est capricieux, trop tendance a s'agglomérer et se contracter sur lui même. Il faut donc bien doser et pas cuire trop souvent pour pas être ennuyé. Pour le rouge, il a trop cuit, couleur sensible par nature, il n'aime que les basses températures (pas au delà de 800 degrés, selon la composition). Pour le four, il est électrique en vérité, donc pas de possibilité de génération de poussières indésirables, si ce n'est cette malicieuse calamine qui a grand souhait de saborder le travail. On peut cuire à la forge je pense, mais ne sachant gérer la température ainsi... Avant, la pièce a émailler était protégée des cendres lors de la cuisson, et les mecs qui cuisaient ne devaient faire que ça, entre deux volées de plomb, arrosées de mercure. Faudrait leur demander, hips!

Pour avoir fait pas mal d"emaux et en autre les mêmes motifs que toi ;)
Évidement j'ai rencontre les même problème que toi, voila comment je les ai "résolu"

Le pb du rouge est qu'il faut prendre la référence 289 (rouge cerise) et surtout pas 294 qui brûle super vite
ton pb sur le turquoise est surtout un pb de quantité d'émail sur les bord, souvent lié a une ciselure en biseau sur les bords donc on met moins d'émail et surtout bien faire sécher. Va toujours de l'intérieur vers l'extérieur pour l'application.
J'ai remarqué que ton ponçage est un peu appuyer sur le turquoi d'ou l'apparition de cuivre sous l'email. n'hesite pas a faire l max de couleur de m^me temperature en m^me temps le ponçage remetra tout en ordre mais en une seule fois et avec un minimun de cuisson.
Pour remettre le brillant une fois ponçer j'ai pris l'option d'une recuisson plutôt que le ponçage a la peau de chévre ;)
En fait je recuit a la temperature de cuisson la plus faible 780/800° est ca marche trés bien
Pour enlever la calamine je l'enleve apres chaque cuisson avec de la paille de fer et un autre bain de vinaigre.
Voila si ca peut t'aider à avancer

POur la dorure tu fait a l'éponge ou au bain?

Ursin

Posté : mer. juin 28, 2006 7:55 am
par chacorne
tres beau! j'aime beaucoup!
petite question bete, c quoi comme matière l'émaille??

Posté : mer. juin 28, 2006 10:00 am
par malko
C'est de la poudre de verre colorée

Posté : mer. juin 28, 2006 11:48 am
par beraud de mercoeur
Ca c'est du joli travail, bravo....
Je suis comme le Goupil, mais pas jaloux... car si nous savions tous faire des choses fabuleuses nous finitions par nous ennuyer...
Continue comme ça, c'est bien parti... j'aime...

Posté : jeu. juin 29, 2006 1:53 am
par malko
Mais je te rassure, tu fais une chose fabuleuse : tu supportes un furet sous ton toit. ;)

Plus sérieusement, tant qu'on n'a pas essayé, on ne peut pas dire qu'on n'y arrive pas. Vas y mon Goupil, lances toi... Essaies de faire ce qui te tente. Si ca marche tant mieux...