Costume héraut d'armes
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- deny de cornault
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Des éléments aussi précis, il va falloir les justifier. D’où tiens tu ces éléments stp?
PW is watching you
tiré de ce blog : http://beaujarret.fiftiz.fr/blog/1110,l ... derie.html
qui lui même a tiré cet article du livre de Michel Barbier intitulé "initiation à l'héraldique"
qui lui même a tiré cet article du livre de Michel Barbier intitulé "initiation à l'héraldique"
- rolland de glabbecke
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Bah, on va demander à Beauj ... alors !
C'est bien possible, hein ... Le bouquin de René d'Anjou devrait pouvoir fournir des explications sûres et certifiées pour son temps.
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Francs Compaings Brabançons : le Brabant Médiéval est une passion et doit le rester ! C'est comme çà ! LEVE BRABANT !
Illustre et indéfectible membre cofondateur des M2CHANTS ! Fuyez, courez, geignez... ou pas.
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voici la photo d'un costume d'héraut d'armes lors d'une fête médiévale. Il a l'air de respecter assez bien la réalité historique bien que je trouve la cotte d'armes un peu longue


- rolland de glabbecke
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Ce sont les armes de Croÿ. (voilà à quoi servent les hérauts, LOL je suis en bonne voie d'avoir mes gallons ...) Un grand personnage des alentours de 1600. ( Ses "albums" sont de toute beauté, si vous avez l'occasion de les croiser )
Oui, en effet, le tabard est peut-être un peu long pour être entièrement correct. Mais c'est une période que je ne connais pas bien, je ne ferai donc pas d'autre commentaire.
La fonction, en tout cas, a certainement du évoluer vers une conception moderne ... c'est à n'en pas douter. Qu'en était il exactement en 1465 sous René d'anjou, c'ets une autre question.
Olivier de Graharz pourra peut-être répondre ... c'ets plutôt sa période. Si tu es dans le coin, Olivier ...
Oui, en effet, le tabard est peut-être un peu long pour être entièrement correct. Mais c'est une période que je ne connais pas bien, je ne ferai donc pas d'autre commentaire.
La fonction, en tout cas, a certainement du évoluer vers une conception moderne ... c'est à n'en pas douter. Qu'en était il exactement en 1465 sous René d'anjou, c'ets une autre question.
Olivier de Graharz pourra peut-être répondre ... c'ets plutôt sa période. Si tu es dans le coin, Olivier ...
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juste pour en revenir à l'image sur laquelle on voit un héraut breton "en action", je pense que le personnage debout à gauche tiens dans ses mains le bâton et le couvre-chef du héraut dont il doit être le serviteur ou l'élève.
Et une petite question concernant le "pantalon" (excusez mon inculture en matière vestimentaire médiévale), où puis-je en trouver un ou comment en fabriquer un ?
Et une petite question concernant le "pantalon" (excusez mon inculture en matière vestimentaire médiévale), où puis-je en trouver un ou comment en fabriquer un ?
- rolland de glabbecke
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C'était bien là le but de ma remarque entre parenthèse...
Voilà ce que donne Wikipédia avec des références à Olivier de la Marche également :
"Il existe quatre grades au sein de l'office d'armes : le roi d'armes qui supervise une marche d'armes, le maréchal d'armes qui le seconde et est amené à le remplacer, le héraut et le poursuivant d'armes qui est un apprenti héraut.
Chez les Grecs, ils sont appelés kérukes et chez les Romains, feciales, mais rien ne permet de prouver qu'il existe un lien entre ces officiers et les hérauts qui apparaissent au Moyen Âge. Ce lien semble avoir été créé au quinzième par les hérauts eux-mêmes afin de prouver l'ancienneté et la noblesse de leur office à une période où celui-ci était remis en cause.
Apparue vraisemblablement au douzième siècle (on relève une mention tirée de Chrétien de Troyes datant de la fin du douzième siècle), les hérauts d'armes sont intimement liés au développement de l'héraldique d'où ils tirent leur nom. Issus des rangs des jongleurs et ménestrels, les officiers d'armes se spécialisèrent dans les tournois, les joutes ou encore les pas d'armes. Ils les annonçaient, y menaient les chevaliers et les commentaient. À l'origine, ils n'étaient pas liés à un noble en particulier et menaient une vie d'errance, contribuant ainsi au renom de divers chevaliers. Ils relataient leurs faits d'armes partout où ils se rendaient. Ce rôle eut une influence notable sur l'office. En effet, toute l'organisation du groupe est liée aux tournois. Tout d'abord la distinction des officiers selon leurs marches d'armes correspond aux divisions territoriales des groupes de chevaliers dans les tournois. Ensuite, la hiérarchie de l'office d'armes est également assujetie, du moins sur le plan symbolique, à la chevalerie et aux tournois. En effet, comme le rappelle Olivier de la Marche dans ses mémoires, il faut sept ans à un poursuivant d'armes pour pouvoir devenir héraut. Cette durée correspond au temps nécessaire à un écuyer pour devenir chevalier.
Ce rôle en matière de tournois fit d'eux des experts en blasons, ce qui leur permit d'avoir des fonctions militaires officialisées au début du quatorzième siècle comme le montre l'ordonnance prise par Philippe le Bel en 1306 sur le gage de Bataille. En effet, il n'y avait pas d'uniforme dans l'ost féodal, et les combattants ne se reconnaissaient que par les armoiries figurant sur les bannières, les pennons ou les écus. La connaissance des blasons acquise en fréquentant les tournois permettait aux officiers d'armes de reconnaître rapidement les protagonistes et de saisir le déroulement des batailles. Ceci les rendait fort précieux, notamment au treizième siècle où les armoiries se sont individualisées. Ainsi, ils se fixèrent auprès de seigneurs en conservant certaines spécificités héritées de leur ancien statut d'errant, par exemple des fonctions de messageries et d'annonces facilitées par les immunités dont ils jouissaient (en particulier le droit de circuler librement partout où ils se rendaient). Ils acquirent aussi de nouvelles compétences, notamment dans la définition des règles en matière d'héraldique et la composition des armoriaux.
Selon les contemporains, le quinzième siècle est une période de crise pour l'office d'armes. Sans doute, le droit reconnu au moindre capitaine de s'attacher les services d'un poursuivant y est pour beaucoup. En effet, cette mesure a vraisemblablement entraîné une multiplication des poursuivants d'armes, parfois recrutés parmi des gens indignes de cet office selon leurs pairs, "de vielz menestrels qui ne poient plus corner" comme le dit le héraut Sicile. Mais, ce qui a le plus fragilisé le corps des officiers d'armes au quinzième siècle est sans doute le passage de l'ost médiéval à une armée permanente soldée. À partir de 1445 en France les compagnies d'ordonnances se substituent aux contingents de vassaux se ralliant à la bannière de leur seigneur. Le rôle militaire des officiers d'armes disparaîtra complètement après la guerre de Trente Ans, puis leur rôle héraldique disparaîtra en 1615, date de la création du juge d'armes. Paradoxalement, cette période de déclin décriée par les hérauts du quinzième siècle semble, à nos yeux, être l'apogée de l'office d'armes. En effet, il n'est qu'à prendre l'exemple de la constitution du collège héraldique français en 1406 ou encore celui des requêtes présentées aux princes présents au congrès d'Arras de 1435, pour comprendre que les hérauts représentaient un corps assez important et reconnu au quinzième siècle.
Si il y a déclin de l'office d'armes, celui-ci semble davantage se situer au seizième siècle. Ceci est sans doute dû à une conjonction de facteurs dont le principal semble être le passage du système féodal à l'État moderne qui transfère toutes les dignités au monarque et retire à la noblesse son caractère militaire. Ce mouvement s'amplifiera au dix-septième et l'office d'armes perdra ses principales prérogatives. Leur rôle héraldique disparaîtra en 1615, date de la création du juge d'armes. En 1627, le collège héraldique perdit son indépendance et fut rattaché à la grande écurie royale après la suppression de la connétablie. Quelques temps plus tard, ce sont leurs fonctions militaires qui seront remises en cause: Louis XIII sera le dernier roi de France à s'entourer de hérauts pendant la guerre de Trente Ans. Enfin, leur rôle de maîtres de cérémonies leur sera retiré au profit de l'introducteur des ambassadeurs. Par la suite, l'office d'armes, réduit, semble-t-il, à un simple élément de la pompe impériale et monarchique, subsistera en France jusqu'en 1830. Ainsi, des officiers d'armes participèrent à l'ouverture des États Généraux de 1789, aux funérailles de Louis XVIII et au sacre de Charles X en 1825. On les mentionne une dernière fois à la tête du cortège du te deum célébrant la prise d'Alger le 11 juillet 1830.
À l'heure actuelle, certains pays disposent encore de hérauts d'armes, notamment l'Angleterre, l'Espagne et le Canada."
Celà me semble assez clair et assez précis.
Voilà ce que donne Wikipédia avec des références à Olivier de la Marche également :
"Il existe quatre grades au sein de l'office d'armes : le roi d'armes qui supervise une marche d'armes, le maréchal d'armes qui le seconde et est amené à le remplacer, le héraut et le poursuivant d'armes qui est un apprenti héraut.
Chez les Grecs, ils sont appelés kérukes et chez les Romains, feciales, mais rien ne permet de prouver qu'il existe un lien entre ces officiers et les hérauts qui apparaissent au Moyen Âge. Ce lien semble avoir été créé au quinzième par les hérauts eux-mêmes afin de prouver l'ancienneté et la noblesse de leur office à une période où celui-ci était remis en cause.
Apparue vraisemblablement au douzième siècle (on relève une mention tirée de Chrétien de Troyes datant de la fin du douzième siècle), les hérauts d'armes sont intimement liés au développement de l'héraldique d'où ils tirent leur nom. Issus des rangs des jongleurs et ménestrels, les officiers d'armes se spécialisèrent dans les tournois, les joutes ou encore les pas d'armes. Ils les annonçaient, y menaient les chevaliers et les commentaient. À l'origine, ils n'étaient pas liés à un noble en particulier et menaient une vie d'errance, contribuant ainsi au renom de divers chevaliers. Ils relataient leurs faits d'armes partout où ils se rendaient. Ce rôle eut une influence notable sur l'office. En effet, toute l'organisation du groupe est liée aux tournois. Tout d'abord la distinction des officiers selon leurs marches d'armes correspond aux divisions territoriales des groupes de chevaliers dans les tournois. Ensuite, la hiérarchie de l'office d'armes est également assujetie, du moins sur le plan symbolique, à la chevalerie et aux tournois. En effet, comme le rappelle Olivier de la Marche dans ses mémoires, il faut sept ans à un poursuivant d'armes pour pouvoir devenir héraut. Cette durée correspond au temps nécessaire à un écuyer pour devenir chevalier.
Ce rôle en matière de tournois fit d'eux des experts en blasons, ce qui leur permit d'avoir des fonctions militaires officialisées au début du quatorzième siècle comme le montre l'ordonnance prise par Philippe le Bel en 1306 sur le gage de Bataille. En effet, il n'y avait pas d'uniforme dans l'ost féodal, et les combattants ne se reconnaissaient que par les armoiries figurant sur les bannières, les pennons ou les écus. La connaissance des blasons acquise en fréquentant les tournois permettait aux officiers d'armes de reconnaître rapidement les protagonistes et de saisir le déroulement des batailles. Ceci les rendait fort précieux, notamment au treizième siècle où les armoiries se sont individualisées. Ainsi, ils se fixèrent auprès de seigneurs en conservant certaines spécificités héritées de leur ancien statut d'errant, par exemple des fonctions de messageries et d'annonces facilitées par les immunités dont ils jouissaient (en particulier le droit de circuler librement partout où ils se rendaient). Ils acquirent aussi de nouvelles compétences, notamment dans la définition des règles en matière d'héraldique et la composition des armoriaux.
Selon les contemporains, le quinzième siècle est une période de crise pour l'office d'armes. Sans doute, le droit reconnu au moindre capitaine de s'attacher les services d'un poursuivant y est pour beaucoup. En effet, cette mesure a vraisemblablement entraîné une multiplication des poursuivants d'armes, parfois recrutés parmi des gens indignes de cet office selon leurs pairs, "de vielz menestrels qui ne poient plus corner" comme le dit le héraut Sicile. Mais, ce qui a le plus fragilisé le corps des officiers d'armes au quinzième siècle est sans doute le passage de l'ost médiéval à une armée permanente soldée. À partir de 1445 en France les compagnies d'ordonnances se substituent aux contingents de vassaux se ralliant à la bannière de leur seigneur. Le rôle militaire des officiers d'armes disparaîtra complètement après la guerre de Trente Ans, puis leur rôle héraldique disparaîtra en 1615, date de la création du juge d'armes. Paradoxalement, cette période de déclin décriée par les hérauts du quinzième siècle semble, à nos yeux, être l'apogée de l'office d'armes. En effet, il n'est qu'à prendre l'exemple de la constitution du collège héraldique français en 1406 ou encore celui des requêtes présentées aux princes présents au congrès d'Arras de 1435, pour comprendre que les hérauts représentaient un corps assez important et reconnu au quinzième siècle.
Si il y a déclin de l'office d'armes, celui-ci semble davantage se situer au seizième siècle. Ceci est sans doute dû à une conjonction de facteurs dont le principal semble être le passage du système féodal à l'État moderne qui transfère toutes les dignités au monarque et retire à la noblesse son caractère militaire. Ce mouvement s'amplifiera au dix-septième et l'office d'armes perdra ses principales prérogatives. Leur rôle héraldique disparaîtra en 1615, date de la création du juge d'armes. En 1627, le collège héraldique perdit son indépendance et fut rattaché à la grande écurie royale après la suppression de la connétablie. Quelques temps plus tard, ce sont leurs fonctions militaires qui seront remises en cause: Louis XIII sera le dernier roi de France à s'entourer de hérauts pendant la guerre de Trente Ans. Enfin, leur rôle de maîtres de cérémonies leur sera retiré au profit de l'introducteur des ambassadeurs. Par la suite, l'office d'armes, réduit, semble-t-il, à un simple élément de la pompe impériale et monarchique, subsistera en France jusqu'en 1830. Ainsi, des officiers d'armes participèrent à l'ouverture des États Généraux de 1789, aux funérailles de Louis XVIII et au sacre de Charles X en 1825. On les mentionne une dernière fois à la tête du cortège du te deum célébrant la prise d'Alger le 11 juillet 1830.
À l'heure actuelle, certains pays disposent encore de hérauts d'armes, notamment l'Angleterre, l'Espagne et le Canada."
Celà me semble assez clair et assez précis.
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- rolland de glabbecke
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Hum ... ce sont des chausses !alban56 a dit :
Et une petite question concernant le "pantalon" (excusez mon inculture en matière vestimentaire médiévale), où puis-je en trouver un ou comment en fabriquer un ?

Tu trouveras certainement de quoi faire ton bonheur dans le sujet "Réalisation du costume civil"
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Comme je crois savoir que les membres du forum apprécient la précision et l'exactitude de la réalité historique, j'ai encore une question à propos des peintures que Rolland de Glabbecke a inséré dans la première page du topic. J'aimerai savoir si les 3 sur lesquelles ont voit le héraut d'armes de Bretagne sont tirées du même manuscrit. En effet, j'ai l'impression qu'il s'agit de la même personne... Mais ce qui m'intrigue le plus c'est que sur l'image où on voit le cortège entrant dans la cité, no remarque que le héraut breton a un "costume" différent des autres hérauts. On le voit mieux sur l'image où il est seul tenant les bannières. Il semble avoir par dessus sa cotte d'armes une sorte de cape...? Serait-ce un signe distinctif ?
- rolland de glabbecke
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Pas un signe distinctif, non !
En fait, il porte "l'annonce" du tournoi sur une étoffe richement décorée ! Ce n'est pas un uniforme particulier mais un accessoire supplémentaire qui sert à définir POURQUOI il se présente devant les participants (principe de l'homme-sandwich, quoi !).
Sur cette étoffe est épinglé un parchemin enluminé représentant les deux personnages principaux du tournoi (le Duc de Bretagne étant l'un des deux organisateurs, le défiant) et dans les angles les blasons des 4 juges diseurs qui ont été acceptés par les deux camps dans une présélection de plusieurs autres personnages. Tout est issu du "Livre des Tournois du Roi René" aux alentours de 1465-1470.
En fait, il porte "l'annonce" du tournoi sur une étoffe richement décorée ! Ce n'est pas un uniforme particulier mais un accessoire supplémentaire qui sert à définir POURQUOI il se présente devant les participants (principe de l'homme-sandwich, quoi !).
Sur cette étoffe est épinglé un parchemin enluminé représentant les deux personnages principaux du tournoi (le Duc de Bretagne étant l'un des deux organisateurs, le défiant) et dans les angles les blasons des 4 juges diseurs qui ont été acceptés par les deux camps dans une présélection de plusieurs autres personnages. Tout est issu du "Livre des Tournois du Roi René" aux alentours de 1465-1470.
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Merci beaucoup pour ces précisions très instructives
Mon costume devrait donc comporter : une chemise, un tabart aux armes de Bretagne, des braies et des chausses si j'ai bien compris...

Qu'est-ce que le doublet ?Il ne faut pas oublier le doublet...
Serait-il préférable que je confectionne des chausses avec des semelles en cuir ou que je mette des chaussures ?
- rolland de glabbecke
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En effet, le doublet/pourpoint est le minimum du vêtement de dessus de la chemise. Une robe (courte) serait même plutôt de mise au dessus de ce même pourpoint ! N'oublie pas que le héraut est un personnage important ! Se ballader en chemise au Moyen Âge, c'est un peu comme si tu te balladais en torse nu en plein Paris !
Quant au modèle de chausse ... le défi serait de te voir avec des chausses sans chaussures. Peu de monde se le permet ! Mais avec ou sans chaussures : c'ets possible ! A toi de voir !
Je te conseille de prendre l'une des enluminure présentées plus haut et de t'en servir comme modèle EXACT ! Ce sera alors très bien comme ça !
Quant au modèle de chausse ... le défi serait de te voir avec des chausses sans chaussures. Peu de monde se le permet ! Mais avec ou sans chaussures : c'ets possible ! A toi de voir !
Je te conseille de prendre l'une des enluminure présentées plus haut et de t'en servir comme modèle EXACT ! Ce sera alors très bien comme ça !
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Donc si je refait le détail du costume, et afin qu'il ait une légitimité historique, il faudrait :
- braies
- chemise
- doublet/pourpoint
- robe
- tabart
- chausses
- chaussures
Je vais mourir de chaud avec tout ça à la fin juillet !
- braies
- chemise
- doublet/pourpoint
- robe
- tabart
- chausses
- chaussures
Je vais mourir de chaud avec tout ça à la fin juillet !
Pourquoi un défi ? A part le fait que ça doit glisser, est-ce dérangeant ?le défi serait de te voir avec des chausses sans chaussures. Peu de monde se le permet !
- rolland de glabbecke
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Non ! Mais personne (ou très peu de monde) le fait ! Le défi consistant à avoir quelque chose de vraiment histo et que peu de fois nous auront l'occasion de voir ça ! Simplement !alban56 a dit :
Pourquoi un défi ? A part le fait que ça doit glisser, est-ce dérangeant ?

Sinon, pour le reste, oui ! Correct ! Ta liste correspond bien !
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