Warulfe Garoux a dit : Après les discussions et visalisations des diverses sources que nous avons faites sur le forum du collectif francs, nous sommes certain que cette protection est en au moins deux parties. Thorax et jupe séparé (...)
Le terme "Thorax" est le véritable nom employé par les romains pour désigner ce que les modernes appellent cuirasse musclée ou cuirasse anatomique. Ce terme circule lui-même assez rarement dans le textes latins d'époque, et uniquement pour désigner ce type particulier de cuirasse souvent lorsque celle-ci est richement travaillée. C'est donc une Cuirasse de fer ou de bronze en deux pièces (dossière et plastron) dont malheureusement nous n'avons jamais retrouvé d'exemplaire pour toute l'époque impériale.
"Lorica" désigne la cuirasse de manière générique lorsqu'elle est accompagnée de qualificatifs précis; Lorica Hamata ("Hamis"), elle désigne la cotte de maille; Lorica Squamata ("squamis") elle désigne la cuirasse d'écaille couplées à divers autres qualificatifs qui peuvent faire référence par analogie aux "statues" (pour la cataphracte) ou à des formes animalières comme aux oiseaux, aux serpents, aux poissons. Cependant il ne faut pas confondre ces descrïptifs littéraires avec une typologie réelle. Par exemple, il n'existe pas de Lorica "plumata", contrairement à ce qu'en dise les Historiens du début du siècle dernier. Nous connaissons en fait la nature de la cuirasse grâce aux divers déclinaisons inclues dans les descrïptifs des auteurs latin.
Le reste, ne sont que des reconstructions modernes.
Pour les cuirasses d'écailles, il existe une multitude de mode d'attaches des écailles entres elles sur des supports eux-même variés. La taille des écailles different, le système de montage également.
Pourquoi je reviens sur ce point? Simplement parceque même si nous avosns des représentations cousines à travers le temps des cuirasses d'écailles, absoluement rien ne nous permet d'assurer des montages et des écailles formatées sur un type pré-existant, hérité de l'Antiquté tardive; de la fin de l'Empire romain à celui des carolingiens. D'où la complexité du problème posé par les sources iconographiques.