Gros gros débat sur les écus XIIIe
Modérateur : L'équipe des gentils modos
- Joss d'Azincourt
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D'accord avec toi Bertrand, la différence avec nous c'est que lorsque qu'on veut sortir de l'utilisation du CP et que tu veux avoir un bouclier qui tienne plus longtemps que le tps d'une mêlée, on est quand même obligé de modifier certains paramêtres à mon sens, à moins d'être pété de tunes ! C'est comme les casques peints à la tempéra ou peinture à l'huile, c'est pas trop envisageable de nos jours si on veut un truc qui dure qu'on ne repeigne pas après chaque sortie. mais ça n'engage que moi.
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Genz de Compaigne 1380~1400
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- medieviste
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+ 1 avec Bertrand, je suis aussi de cet avis, les combattants, même professionnels à l'époque, utilisent largement moins souvent leur matos que nous ! Nous on a entre 20 et 150 jours par an de spectacles, rassemblements ou entrainements au cours desquels on utilise notre matos, c'est pas du tout le même contexte qu'un soldat médiéval qui va éviter au maximum les affrontements car sa vi est en jeu.
Après il faut pas oublier non plus qu'un chevalier se battra quand même très souvent, entre l'entrainement (mais il n'a certainement pas son écu de bataille pour l'entrainement...d'où la question, avec quoi s'entrainait-on ?) les duels qu'il a parfois à mener, les petites opérations type embuscade, guéguerre contre des petites troupes armées...
Mais ça reste certainement moins intensif comme usage que nous !
Après il faut pas oublier non plus qu'un chevalier se battra quand même très souvent, entre l'entrainement (mais il n'a certainement pas son écu de bataille pour l'entrainement...d'où la question, avec quoi s'entrainait-on ?) les duels qu'il a parfois à mener, les petites opérations type embuscade, guéguerre contre des petites troupes armées...
Mais ça reste certainement moins intensif comme usage que nous !
Reinhardt von Rappolstein
- Réchignac
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Euh j'y crois pas au bouclier jetable aprés 2 combats.
Parce que ça voudrait dire que la cavalier sur un impact de lance se fait exploser la tronche à la première passe. Dans ce cas à quoi sert-il ce bouclier ?
Faut quand même que ça résiste à un choc frontal déja et à la lance. On a pas fini de chercher.
Parce que ça voudrait dire que la cavalier sur un impact de lance se fait exploser la tronche à la première passe. Dans ce cas à quoi sert-il ce bouclier ?
Faut quand même que ça résiste à un choc frontal déja et à la lance. On a pas fini de chercher.
JME Reproductions Antiques et Médiévales
Armures, cottes de mailles rivetées et bouclerie
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- Olivier de Termes
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Dans une chronique méridionale, il est dit qu'en charge lancée un chevalier qui impact un autre, plus ou moins par surprise donc sans que l'autre charge également, lui transperce bouclier, pourpoint et haubert ... ça révèle quand même une certaine fragilité du bouclier, ou une force extrême de la charge ...

- Bouchard
- Gentil Modo
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Peut être que là encore il faut relativiser.
En effet, en configuration de guerre, combien y-a-t-il de charges à la lance couchée ? Une, peut être deux et une fois la bataille engagée il est techniquement impossible de charger à la lance. C'est l'épée qui prend le relais une fois le cavalier engagé dans la presse.
Donc, le bouclier de charge peut très bien avoir une durée de vie très limitée pusique par nature il ne va pas ervir beaucoup de toute façon.
Au cours de la bataille, il est possible également de changer de matériel. C'est expliqué par Duby qui décrit les chevaliers qui sont protégés par des "forteresses humaines" le temps de changer de monture, de s'abreuver, de changer de matériel pour ensuite repartir dans la presse. Il est donc raisonnablement admissible que le chevalier change de bouclier à ce moment et autant de fois que ce sera nécessaire.
En effet, en configuration de guerre, combien y-a-t-il de charges à la lance couchée ? Une, peut être deux et une fois la bataille engagée il est techniquement impossible de charger à la lance. C'est l'épée qui prend le relais une fois le cavalier engagé dans la presse.
Donc, le bouclier de charge peut très bien avoir une durée de vie très limitée pusique par nature il ne va pas ervir beaucoup de toute façon.
Au cours de la bataille, il est possible également de changer de matériel. C'est expliqué par Duby qui décrit les chevaliers qui sont protégés par des "forteresses humaines" le temps de changer de monture, de s'abreuver, de changer de matériel pour ensuite repartir dans la presse. Il est donc raisonnablement admissible que le chevalier change de bouclier à ce moment et autant de fois que ce sera nécessaire.
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- Gerault d Armagnac
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En fait ce n'est pas du platre, c'est du gesso (comme mentionné plus haut), cad du blanc de medan (ou équivalent) mélangé avec de la colle de peau de lapin.medieviste a dit : De ce que j'en sais, uniquement pour les pigments. Le plâtre s'effrite très vite rien que par frottement ; c'est ce qu'on observe sur notre écu 100 % histo ; le plâtre ne peut être très solide en lui-même, éventuellement en le mélangeant à de la résine, mais même là j'aurais des doutes.
Je l'ai utilisé sur un bouclier : c'est une horreur a poncer !! Une poussière monstre, une usure terrible de l'abrasif et un pack de 8 pour un ch'ti écu de 40x60... Je me dit qu'il y a peut etre un secret dans le dosage pour parvenir a un résultat parfait car pour ma part je ne suis pas parvenu a poncer la surface sans laisser moult imperfections... et pourtant j'avais une ponceuse a bande !
Capitaine de la Compagnie des Porte-Peste, 1382
Pour apporter de l'eau au moulin, on a deux exemplaires archéo de boucliers XIe, celui de Trondheim (fin XIe-début XIIe) et celui de Lietor (fin Xe-début XIe), et ils sont tout les deux fait de planches assemblées champ contre champ. Celui de Lietor semble avoir été pourvu de renforts en métal (mais bon, vu que c'est un tout petit bouclard, le poids du métal est compensé par la faible taille du truc).
Pas n'importe quel chevalier, mais bien notre petit Raymondet à Beaucaire (de tête). ^^Olivier de Termes a dit : Dans une chronique méridionale, il est dit qu'en charge lancée un chevalier qui impact un autre, plus ou moins par surprise donc sans que l'autre charge également, lui transperce bouclier, pourpoint et haubert ...
- Bouchard
- Gentil Modo
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L'assemblage sur champ n'ajamais été remis en question. Ce que l'on ne sait pas c'est s'il y a des trucs à l'intérieur pour renforcer car la solidité de la colle uniquement fait débat. 

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S'il y a un assemblage ce n'est plus un collage chant contre chant...
mais enfin moi j'dis ça j'dis rien.
Personnellement je pense que ce qu'il y aurait à étudier et expérimenter ce serait justement la colle car il me parait possible d'obtenir un collage extrèmement solide. C'est dans ce cas la fabrication (dosage...) de la colle qui serait à élucider.

Personnellement je pense que ce qu'il y aurait à étudier et expérimenter ce serait justement la colle car il me parait possible d'obtenir un collage extrèmement solide. C'est dans ce cas la fabrication (dosage...) de la colle qui serait à élucider.
- jean marie
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l'objet D60 ,sur la droite,où on voit une fissure,un assembage à sifflet?
vive la vie
- Olivier de Termes
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Bien possible, je vérifieraisPas n'importe quel chevalier, mais bien notre petit Raymondet à Beaucaire (de tête). ^^

- le décliqueteur
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Ça resemble bien à une forme de laminage, j'aurais de la difficulté à croire à une fissure aussi nette et franche.jean marie a dit : l'objet D60 ,sur la droite,où on voit une fissure,un assembage à sifflet?
Le Décliqueteur
Ubi solitudinem faciunt, pacem appellant
- jean marie
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Le Décliqueteur a dit :
Ça resemble bien à une forme de laminage, j'aurais de la difficulté à croire à une fissure aussi nette et franche.
Le Décliqueteur
je suis absolument d'accord avec toi.
vive la vie
- le décliqueteur
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Mais en fait, c'est nous qui sommes entièrement en accord avec toi, qui signalait la chose sur la page précédente... On confirmait tes dires finalement Jean-Marie ;-)
Le Décliqueteur
Le Décliqueteur
Ubi solitudinem faciunt, pacem appellant
- jean marie
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grace te soit rendue,ami.
vive la vie