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Posté : mer. juil. 29, 2009 4:18 pm
par darshan
Voila j'ai un doute !
Un piéton mi XIII peut il porter une cotte d'arme aux couleurs du blason de son seigneur ?
Si le blason est un lion d'or sur un fond d'azur, le piéton vassal de ce seigneur peut il porter au combat une cotte or et azur ?
Merci
Posté : jeu. juil. 30, 2009 5:30 pm
par colin2
J'aurais même tendance à dire que le piéton mi-XIIIème n'a pas de cotte d'armes du tout!!! Encore moins armoriée!
Le piéton n'est pas un vassal à proprement dit. Il ne rend pas l'hommage, il appartient juste au ban. Bref, s'il n'a d'argent, il vient en cotte toute simple, la tunique de tous les jours en somme ou un gambison!
Posté : ven. juil. 31, 2009 12:19 am
par medieviste
Pas mieux.
A mon sens, une tgenue militaire sans rien dessus.
Extrême fin XIIIe, je dis pas, il y a peut-être, en cherchant bien, quelques très très très très rares exemples de cottes aux couleurs du seigneurs, mais même là j'émettrais moult réserves !
Posté : ven. juil. 31, 2009 1:57 am
par darshan
Mon doute est donc confirmé, je vais donc corriger ça !
Par contre effectivement sur la bible on voit des cottes mais surtout pour les riches (au premier coup d'oeil) ceux habillés en maille. Je vais continuer à observer pour voir si une cotte simple par dessus le gambi est tout de même envisageable !
Merci
Edit : j'ai trouvé deux hommes d'arme en gambi / cotte sur la bible de maciejowski. L'un est cependant un archer à cheval (donc statut social plus élevé) l'autre en revanche est à pied. Ca reste peu par rapport aux nombres de piétons en gambison présents.
Je vous mets les sources
http://picasaweb.google.fr/masse.jeremy ... oPuDxNeDNg
Posté : ven. juil. 31, 2009 3:14 am
par Yvan de Tergate
Je ne suis pas tout à fait d'accord.
Sur le fait qu'un piéton ne porte pas les armes d'un seigneur particulier, ou tout autre forme de blason, je suis d'accord.
Par contre, un piéton peut tout à fait porter une cotte par dessus un haubert à partir de 1240 environ (à la grosse louche). On en trouve plein la bible en sky, on en trouve un exemple dans les carnets de Villard de Honnecourt. Il me semble que nous avons d'autres exemples, mais il faudrait que je refasse quelques recherches.
Posté : ven. juil. 31, 2009 3:26 am
par darshan
Oui yvan je viens de vérifier (dans l'edit de mon post précédent) sans le savoir ce que tu viens de dire. La majorité des piétons en maille ont une cotte, mais pas ceux en gambison... encore une histoire de statut social tout ça !
Posté : ven. juil. 31, 2009 5:06 am
par arthaud
On peut imaginer ,dans la cas d'un sergent d'arme ou une pieton armorié, que le seigneur, qui présente ses armoiries sur la pietaille, tiens à un certain souci d'hestique sur ses hommes , un moyen de montrer sa richesse, sa puissance et enventuellement d'impressioner (1er hypothèse), mais il est possible aussi que le port d'une cotte armoriée serve a éviter tout confusion dans une melée, ce qui me parait normal étant donné le cahos total que ca devait etre ,au bout d'un certain moment.En allant dans ce sens si les cottes coutent bien trop cher pour equiper toute la pietaille peut on imaginer d'autre moyen de reconnaissance des soldats notement et pourquoi pas, des bouciler peint au armoiries du seigneur. Ainsi en supposant des boucliers peint aux armoiries, et la je m'adresse au spacialiste d'heraldique y a t'il un moyen (un signe une bande en haut n'importe quoi...) qui definnisse le porteur du bouclier en tant que vassal du seigneur. Un peu comme on distingue le fils du pere (pour les seigneurs et chevaliers) sur un champs de bataille grace a l'heraldique? Voila ca me demangeait depuis longtemps donc je me lache.
Posté : ven. juil. 31, 2009 5:21 am
par darshan
Attention avec les suppositions !

Apres pour les boucliers effectivement faut voir, si ya des sources. La ou je te rejoinds c'est sur la reconnaissance des troupes, mais une nouvelle fois que disent les sources ? Si y'avait pas de signe de reconnaissance au XIII on s'arrête la.
Posté : ven. juil. 31, 2009 8:15 am
par laure de tolosa
Yvan de Tergate a dit : Par contre, un piéton peut tout à fait porter une cotte par dessus un haubert à partir de 1240 environ (à la grosse louche). On en trouve plein la bible en sky, on en trouve un exemple dans les carnets de Villard de Honnecourt. Il me semble que nous avons d'autres exemples, mais il faudrait que je refasse quelques recherches.
Si je puis me permettre, entièrement d'accord avec toi, Yvan !
Je suis même gentiment en train de me demander si je peux pas sourcer ça pour le 1er tiers XIIIe. C'est en cours, à suivre !
Posté : ven. juil. 31, 2009 8:34 am
par Yvan de Tergate
Laure de Tolosa a dit :
Je suis même gentiment en train de me demander si je peux pas sourcer ça pour le 1er tiers XIIIe. C'est en cours, à suivre !
Ouh ouh ! Je sens déjà souffler le vent de la révolution ! T'es une déglingo toi !

Posté : ven. juil. 31, 2009 10:04 am
par darshan
On vit dangeureusement ici

Si tu trouves une autre source gambison+ cotte c'est la fête !
Posté : ven. juil. 31, 2009 1:22 pm
par philippe le rouge
Sensiblement d'accord avec vous, la cotte, à mon sens, c'est pour du sergent, qui "bossant" pour un seigneur (noble ou communal) peut avoir une couleur qui rappel son blason.
Cependant, une recopie du blason, j'y crois moins, c'est tout de même un usage très ciblé de la chevalerie, les écuyers et valets répétant le blason du Maître.
Pour la cotte du sergent, comme pour le gambison du piéton, je crois plutôt à une répétition de la couleur domminante. Mais ce n'est qu'une hypotèse, aucune source qui démontre une évidence de cet usage pour le moment.
Posté : ven. juil. 31, 2009 2:29 pm
par colin2
Effectivement, pour moi je réfléchis toujours en piétaille de base!
L'utilisation de la cotte pour un piéton mi-XIIIème, je veux bien, mais toujours en relation avec un haubert, pour un sergent comme dit Philippe. Une cotte sur un gambison, quel intérêt? La reconnaissance sur le champ de bataille? On est pas encore dans le système de la livrée ou alors on devrait coudre un signe sur le gambi directement, non?
Posté : sam. août 01, 2009 2:18 am
par darshan
Oui j'ai du mal à croire qu'il n'y avait aucun signe de reconnaissance sur le champ de bataille.
Posté : sam. août 01, 2009 7:32 am
par Adélard l'Errant
pour ce reconnaitre reste le cri de guerre , le ralliement à la bannière , cohésion des troupes autour d'un sergent , non ?