Posté : mar. janv. 20, 2009 7:01 am
Voilà quelques réalisations personnelles dans le cadre de la recréation d'un costume de Mameluk membre de la Halqa de l'armée Ayyoubide.
Ce costume couvre un large période, les équipements et les techniques n'évoluant pas pendant la période Ayyoubide. J'aurai pu allonger encore jusqu'à la fin du XIIIeme sans aucun anachronisme. Un mameluk de de type a trés bien pu combattre les francs a Hattin et à la Mansura. A noter tout de même que le casque pourrait éventuellement être changé dans les années 1250 pour un model plus moderne (d'influence mongol notamment) vu le statut du personnage, bien que ce type de casque perdure jusqu'au XIVeme.
Ghulams ou Mameluks: Unités de cavalerie d'élite. Il assure la protection du général, très discipliné et loyaux, les Ghulams forment le centre de l'armée. Des ghulams d'une qualité supérieure sont désignés sous le nom Ghulam Tawashi ou royaux (terme désignant les eunuques à la base, et perdant ce sens au 12eme siècle), ces derniers forment la garde personnelle du Sultan qu'on nomme « Halqa ». Dans leur rôle de garde du corps, ils sont parfois secondés par une unité de Yazaq al da'im qui constitue leur avant garde (surtout en cas de fuite).
La « Halqa » est constituée également de nombreux bureaucrates et théologiens. Au de la « Halqa » existe un petit groupe nommé « Jandriya » qui est composée des ghulams royaux de haut rang et qui sont l'entourage très intimes du Sultan. Leur chef se nomme le « Naqib », ils servent également de messagers et de responsables d'arsenal.
J'ai basé mes réalisations principalement sur le manuscrit "Warqa wa gulsha" du Topkapi, et sur un certains nombres de sources céramiques et textuelles.
Voilà quelques élements de ce costume:
Une lamellaire d'acier, non peinte (mais ça viendra peut etre), permettant l'ajout de "spalière", bien que rarement utilisée avant le milieu XIIIeme. Sans jupe (bien que cela existe).


Un "turs" au motif de damier (trés présents dans les sources, cerclé de pompoms décoratifs, le montage arrière des énarmes permettant un sanglage complet sur le bras gauche et liberant la main pour permettre le tir en selle ou la charge à la lance a deux main. La "giche" est indipensable dans ces technique pour avoir un "contrôle" du bouclier, et le faire pivoter par action de la nuque.





Une ceinture de tir (Qusha) composé d'un goryte recouvert de peau de panthère et d'un carquois gravé où figure un lion dans un entrelacement de rinceaux.



Une idée du rendu en situation (depuis, j'ai depusi ces photos d'autres élements, notamment de harnachements plus aboutis, mais encore de photos, notamment la croupière entirement modifié, le collier de chasse avec des pendants et un fouet avec des montures et des bagues en argent):



Ce costume couvre un large période, les équipements et les techniques n'évoluant pas pendant la période Ayyoubide. J'aurai pu allonger encore jusqu'à la fin du XIIIeme sans aucun anachronisme. Un mameluk de de type a trés bien pu combattre les francs a Hattin et à la Mansura. A noter tout de même que le casque pourrait éventuellement être changé dans les années 1250 pour un model plus moderne (d'influence mongol notamment) vu le statut du personnage, bien que ce type de casque perdure jusqu'au XIVeme.
Ghulams ou Mameluks: Unités de cavalerie d'élite. Il assure la protection du général, très discipliné et loyaux, les Ghulams forment le centre de l'armée. Des ghulams d'une qualité supérieure sont désignés sous le nom Ghulam Tawashi ou royaux (terme désignant les eunuques à la base, et perdant ce sens au 12eme siècle), ces derniers forment la garde personnelle du Sultan qu'on nomme « Halqa ». Dans leur rôle de garde du corps, ils sont parfois secondés par une unité de Yazaq al da'im qui constitue leur avant garde (surtout en cas de fuite).
La « Halqa » est constituée également de nombreux bureaucrates et théologiens. Au de la « Halqa » existe un petit groupe nommé « Jandriya » qui est composée des ghulams royaux de haut rang et qui sont l'entourage très intimes du Sultan. Leur chef se nomme le « Naqib », ils servent également de messagers et de responsables d'arsenal.
J'ai basé mes réalisations principalement sur le manuscrit "Warqa wa gulsha" du Topkapi, et sur un certains nombres de sources céramiques et textuelles.
Voilà quelques élements de ce costume:
Une lamellaire d'acier, non peinte (mais ça viendra peut etre), permettant l'ajout de "spalière", bien que rarement utilisée avant le milieu XIIIeme. Sans jupe (bien que cela existe).


Un "turs" au motif de damier (trés présents dans les sources, cerclé de pompoms décoratifs, le montage arrière des énarmes permettant un sanglage complet sur le bras gauche et liberant la main pour permettre le tir en selle ou la charge à la lance a deux main. La "giche" est indipensable dans ces technique pour avoir un "contrôle" du bouclier, et le faire pivoter par action de la nuque.





Une ceinture de tir (Qusha) composé d'un goryte recouvert de peau de panthère et d'un carquois gravé où figure un lion dans un entrelacement de rinceaux.



Une idée du rendu en situation (depuis, j'ai depusi ces photos d'autres élements, notamment de harnachements plus aboutis, mais encore de photos, notamment la croupière entirement modifié, le collier de chasse avec des pendants et un fouet avec des montures et des bagues en argent):


