Forum des Guerriers du Moyen-Age

J'aimerais faire verifier ces armes par qqun de plus competent que moi histoire d'être sûr ....

Lesquelles ? Celles de ta signature ?

Une adresse à retenir (et un petit coup de pub en passant) :

http://heraldique.virtuaboard.com/index.htm

Renardeau a dit :

Peux-tu nous fournir quelque chose de plus grand ?
Sinon à première vue ..; rien à y redire.

Je ne suis pas chez moi donc tanto =)

Yo à toi, jeune archer (déja Maistre !!!).

Pour l'info sur le fofo, je plussoie (mcar Roro a été plus rapide).

et : trois flèches : bonjour les dégâts !!!

Juste une remarque : quel siècle ?
Parce que si c'est pour du VIe siècle, ça colle pas du tout, si c'est pour du XIIIe siècle, l'écartelé est un peu précoce, si c'est pour du XIVe ou Xve siècle, pas de soucis !

Ah sinon le sujet a déjà été abordé y a pas longtemps, mais les renards et les loups sont des animaux très très peu représentés dans l'héraldique médiévale.

Si mes souvenirs sont bons ..; Renardeau cherche des armes pour la fin du XIVe siècle ou tout du moins au début du XVe siècle.

Mais maintenant, une autre question me taraude ...
La démarche de cette recherche ? Le contexte d'un archer qui possèderait des armes... ce n'est pas si courant !

s'il est maître des archers ou capitaine pourquoi pas ?

Un blason est l'apanage d'un noble, un capitaine ne peut pas avoir de lbason à moins d'être de famille noble auquel cas son rang de capitaine vient s'ajouter à son titre de noblesse...

Donc + 1 avec Roro, un archer avec des armoiries...c'est pour le moins étrange...

Tassart Lefeuvre a dit : s'il est maître des archers ou capitaine pourquoi pas ?

Ha ben c'est là le but de ma question ...

medieviste a dit : Un blason est l'apanage d'un noble, un capitaine ne peut pas avoir de lbason à moins d'être de famille noble auquel cas son rang de capitaine vient s'ajouter à son titre de noblesse...

Euh, je suis pas trop d'accord sur ce coup là. S'il est vrai que les nobles ont généralement un blason, le blason n'est pas du tout un apanage exclusif de la noblesse.
En considérant que l'héraldique apparaît courant XIIème, elle va suffisament se répandre et se généraliser dans la société médiévale pour qu'on trouve des roturiers arborant des blasons dès le milieu du XIIIème siècle.

Certes, certes, je répondrai par l'affirmative aussi dès que j'en saurai un peu plus sur le contexte. Car en effet, l'héraldique roturière est "tolérée" depuis la fin du XIIIe.

Mais ... surtout pour des personnage commes de grands bourgeois ou des artisans réputés. Les autres ... utiliseront en bataille les armes de la guilde d'archerie (c'est très courant dans mes contrées) ou les armes de leur métier, s'ils en ont le droit.

Ma question de départ est en fait issue de la remarque de che Khan...

Amaury de Bailleul a dit :
En considérant que l'héraldique apparaît courant XIIème, elle va suffisament se répandre et se généraliser dans la société médiévale pour qu'on trouve des roturiers arborant des blasons dès le milieu du XIIIème siècle.

A-t-on des exemples ? Je ne conteste absolument pas, mais j'aimerais avoir des exemples précis, parce que l'héraldique est synonyme de support : cotte d'armes, écu, bannière, autant de choses réservées à l'élite combattante (le droit de porter blason rejoint celui de porter bannière, et ça c'est hyper réglementé)

Quelq'un a-t-il des exemples précis de non nobles portant un blason ?

Les sceaux sont là pour nous le prouver ... Il y en a foison dans les pièces de fouilles de bien des endroits.

sinon ...

Voir l'Armorial des Rois de l'Epinette à Lille.

"ARMORIAL DES ROIS DE L’ÉPINETTE DE LILLE (1283-1486).
Chaque année, de 1283 à 1486, la cité de Lille était le théâtre d’une fête grandiose : durant deux semaines, joutes et tournois se succédaient, présidés par un roi de la fête, le roi de l’Épinette. Ce roi était choisi parmi les grandes familles du patriciat lillois. En 1481, la ville demanda à son héraut d’armes, Jaspart du Bos, de compiler un armorial recensant les armoiries de tous les rois. C’est là l’un des plus importants documents qui nous soit parvenu quant à l’héraldique patricienne médiévale ; 200 écus, certaines familles étant représentées plusieurs fois ; fait important, il ne s’agit pas d’armoiries de lignages, et les cadets et collatéraux, comme dans la noblesse, brisent leurs écus. Ces brisures permettent d’ailleurs de constater que, très tôt, chaque famille adopte un système qui se perpétuera sur deux siècles."