
cervelière à écaille
Modérateur : L'équipe des gentils modos
On trouve de temps en temps ce type de cervelière (ce modèle est du XVI je crois et provient plus de l'est) et même des bacinets au XIV et surtout XV è siècle en Europe. Etait il porté tel quel, recouvert de velours comme les brigandines? Si vous avez des sources...merci!!!


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- rolland de glabbecke
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A ma connaissance, non ! Je n'ai jamais rencontré que des pièces à écailles apparentes. Les représentations de ce type de cervellière sont fréquentes dans les enluminures françaises de la fin du XIVe et du début du XVe. (Je me demande même si celà va au delà ?!?)
Francs Compaings Brabançons : le Brabant Médiéval est une passion et doit le rester ! C'est comme çà ! LEVE BRABANT !
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- rolland de glabbecke
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possible peut etre du coté des armures polonaise vu qu il ont eu une mode des armures a écailles aux allentour du 16eme si ca ce trouve il existe' peut etre des exemples entre temps ?A ma connaissance, non ! Je n'ai jamais rencontré que des pièces à écailles apparentes. Les représentations de ce type de cervellière sont fréquentes dans les enluminures françaises de la fin du XIVe et du début du XVe. (Je me demande même si celà va au delà ?!?)
du moins ca permetrai de penser que cette technique n as pas été perdu non?
(mais je dis peut etre une imense connerie comme a mon habitude ....)
Dans les ospreys, ils en représentent pour des italiens et peut-être des gardes palatins.
Grég le furet
56
Miles britto-romain an 5OO.
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Il y en a une qui a été trouvée dans une fouille préventive il y a quelques années à Dammarie les Lys pour un site daté de la fin du XVeme.
Je vous donne la descrïption que j'en ai faite dans mon mémoire de maîtrise:
"Cet ensemble se compose de 14 plaques en forme de goutte d’eau ou de larme et 6 plaques ou fragments de plaques rectangulaires courbe de largeur identique. Un ensemble central conserve, collé par l’oxyde, 6 de ces plaques en larme et 3 de ces plaques rectangulaires. Le tout semble s’organiser autour d’une plaque circulaire légèrement bombée en son centre, de 10 cm de diamètre et de 2 mm d’épaisseur. Elle présente 4 rivets aux 4 coins d’un carré inscrit dans le disque auquel sont encore fixées deux plaques en forme de goutte d’eau. Un certain nombre d’autres plaques présente des rivets, mais il semble qu’ils ne servent pas toujours à relier les pièces entre elle. Il en a été conclu que l’ensemble devait être fixé sur un support souple comme du cuir ou du tissu dont il ne reste aucune trace. Les rivets restant montre un espace de 2 à 5 mm, correspondant à l’épaisseur de ce matériau." merci de me citer en cas d'utilisation de ces infos (GIRAULT (N.), Etude de l’armement défensif métallique à partir des fouilles archéologiques en France du Nord du XIIIeme au XVIeme siècle, Université Paris 1, mémoire de maîtrise dactylographié, sous la direction de Joëlle Burnouf et Paul Benoit, Paris, 266 p., 2003; le rapport de fouille: HOPPAN J.M. , « Dammarie-les-Lys, Rue du Docteur-Pouillot », Bilan Scientifique 1996 du Service Régional de l'Archéologie d'Ile-de-France, Paris : Ministère de la Culture-Direction Régionale des Affaires Culturelles d'Ile-de-France, 1996, Paris)
Et voici le dessin de profil que j'en avais fait à l'époque (sans ombrages pour donner du relief; je ne savais pas bien faire ça à mes débuts):

Je vous donne la descrïption que j'en ai faite dans mon mémoire de maîtrise:
"Cet ensemble se compose de 14 plaques en forme de goutte d’eau ou de larme et 6 plaques ou fragments de plaques rectangulaires courbe de largeur identique. Un ensemble central conserve, collé par l’oxyde, 6 de ces plaques en larme et 3 de ces plaques rectangulaires. Le tout semble s’organiser autour d’une plaque circulaire légèrement bombée en son centre, de 10 cm de diamètre et de 2 mm d’épaisseur. Elle présente 4 rivets aux 4 coins d’un carré inscrit dans le disque auquel sont encore fixées deux plaques en forme de goutte d’eau. Un certain nombre d’autres plaques présente des rivets, mais il semble qu’ils ne servent pas toujours à relier les pièces entre elle. Il en a été conclu que l’ensemble devait être fixé sur un support souple comme du cuir ou du tissu dont il ne reste aucune trace. Les rivets restant montre un espace de 2 à 5 mm, correspondant à l’épaisseur de ce matériau." merci de me citer en cas d'utilisation de ces infos (GIRAULT (N.), Etude de l’armement défensif métallique à partir des fouilles archéologiques en France du Nord du XIIIeme au XVIeme siècle, Université Paris 1, mémoire de maîtrise dactylographié, sous la direction de Joëlle Burnouf et Paul Benoit, Paris, 266 p., 2003; le rapport de fouille: HOPPAN J.M. , « Dammarie-les-Lys, Rue du Docteur-Pouillot », Bilan Scientifique 1996 du Service Régional de l'Archéologie d'Ile-de-France, Paris : Ministère de la Culture-Direction Régionale des Affaires Culturelles d'Ile-de-France, 1996, Paris)
Et voici le dessin de profil que j'en avais fait à l'époque (sans ombrages pour donner du relief; je ne savais pas bien faire ça à mes débuts):

Le monde est déjà saturé de passé, à tel point que le présent peut à peine y trouver ça place (L. Olivier/Le sombre abîme du temps)