En effet, le problème reste en instance faute de découvertes archéo ou manuscrites...
L'absence de plates dans les fouilles ( entre Charavines et Wisby, j'entends... ) ne peut en aucun cas plaider pour le cuir; les plates pouvaient certainement être récupérées et retravaillées pour être réutilisées dans un usage militaire ou civil...
Le travail de reconstit. est donc bloqué et se termine par une interprétation...
Moi, j'ai opté pour le fer... Mais...
Un rivetage direct sur le tissu pose évidemment des problèmes:
[*]rouille au lavage ou à la transpiration
[*]et risque d'arrachage du tissu par les rivets à cause du poids de l'ensemble... ( 9 Kg dans mon cas ! Hé oui... Du 2 mm...

)
Si le premier problème peut trouver une solution par vernissage, étammage, plaquage ou émaillage ( Cfr. François Buttin dans ses sources sur les rivets... ), le second m'a poussé à riveter les plates sur une 'cuirie', attachée par bouclage dans le dos et fixée sur l'intérieur de la cotte à armer par des lacets...
En effet, si on voit bien des rivets apparents sur le garde endormi, c'est beaucoup moins clair sur le Saint Maurice de Magdeburg...
Une photo où l'on ( un peu ) ma cotte...
