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Posté : mer. juil. 27, 2005 12:40 am
par camille
je cherche en ce moment des renseignements sur ce type de protection vers l'an 1420.

aprés divers recherche, il apparait que contrairement à ce que je pensait, ces trois objets ne sont pas equivalents, ni portés aux meme periodes.

les coat of plate sont plutot 1380, portés dans le nord (je n'ai pas d'exemple à par la bataille de wisby).
les corrazina semblent plus italienne, disparaissant vers 1400 (dixit le forum de "http://www.arador.com/main/index.html")
la brigandine se developpe vers 1400 et dure longtemps (les mieux conservées sont du XVIième)

au sujet des brigandines, elles semblent ouverte sur le devant au XV et sur le coté au XVI, mais le faible nombre de piece vue ne permet pas de généraliser (il peut sagir de la meme piece, toujours imité, ou sous divers angles) (par exemple http://www.reliquary.co.uk/brig/brigpics.htm )


voila voila, un peu de manque d'info là, est ce que vous confirmez ou completez mes notes ?


pattern :
coat of plate :
http://www.armourarchive.org/patterns/wisby/
http://www.chivalrybookshelf.com/titles/wisby/wisby.htm

corrazina :
http://home.armourarchive.org/members/s ... orpat.html

brigandine :
http://www.armourarchive.org/patterns/brig/
http://www.eskimo.com/~cwn/brig_craig1.html
http://www.reliquary.co.uk/brig/brig1.htm
http://www.mallet-argent.com/images/st_michael_sm.jpg
http://www.armourarchive.org/armour_dukes_burgundy/
http://www.clevelandart.org/Explore/wor ... 2&display=
Image (musé des invalides)


edit : un lien mort

Posté : mer. juil. 27, 2005 2:06 am
par rolland de glabbecke
A mon sens, la "coat of plate", soit la cotte de plates, est bien plus ancienne. On la retrouve dans le premier type (supposé) de protection du torse au XIIIe siècle et au début du XIVe siècle. Le problème c'est qu'on sait qu'ils ont quelque chose sous la cotte d'arme, mais qu'on ne sait pas vraiment à quoi çà pouvait ressembler voire en quoi c'était fabriqué (plates, cuir bouilli, bois, ...etc). Nombreux sont les exemples de propositions décrits par David Nicolle dans divers Ospreys (Chevalerie anglaise, allemande et italienne). On peut imaginer sans trop se tromper un exemple de cotte de plates sous la cotte d'arme de Saint Maurice, aussi, pour ceux qui connaissent.

Mais à ta décharge, l'âge d'or de la cotte de plates est bien le milieu XIVe jusqu'à 1380.

Posté : jeu. juil. 28, 2005 11:54 am
par jehan2
Rolland de Glabbecke a dit : A mon sens, la "coat of plate", soit la cotte de plates, est bien plus ancienne. On la retrouve dans le premier type (supposé) de protection du torse au XIIIe siècle et au début du XIVe siècle.
Si je puis me premettre, tu peux descendre jusqu'au dernier tiers du XIIème pour l'adoption par les occidentaux de la "cotte de plaque" que l'on retrouve sous le terme de "cuirie" à cette époque.

Nicolle affirme qu'il s'agit d'un emprunt aux orientaux adaptant ainsi leur Jawshan.

julien

Posté : jeu. juil. 28, 2005 12:01 pm
par brunal
Il y a des livres sur la bataille de Wisby dans la vituathèque (http://sallerin.club.fr/ )

par ici plus exactement :
http://sallerin.club.fr/Armure.htm

Bon c'est en anglois, mais ça peut aider,

hope this helped ;)

Posté : jeu. juil. 28, 2005 2:18 pm
par camille
sachant qu'en la matiere il est urgent d'attendre et de réfléchir, je me suis posé des questions sur une reconstitution d'une brigandine debut/mi XV.
les voici, profitez en, critiquez, approvez et ralez, c'est constructif.

avant propos :
il sagit ici de reflexions basées sur l'analyse de manuscrits et de pieces visibles sur internet, pas de livre ni de références donc, juste un cerveau.

sur les rivets.
il est evident que les rivets ne doivent pas etre en acier pur. ils risqueraient de rouiller et de ne pouvoir etre entretenu.
vu la couleur noiratre des rivets visibles sur certaines pieces, je pencherais pour du cuivre. certains rivets semblent pourtant couleur acier, dans ce cas, le laiton (?) ou l'acier etamé pourrait faire l'affaire.
les rivets sont posés par 3 au XV, seul au XVI. cependant, pour ce dernier siecle, le nombre de plaque est bien inferieur et le nombre de rivet plus grand.

sur le metal
bon, ok, c'est de l'acier, mais sans doute etamé ou peint coté tissus car il ne peut etre entretenu. une epaisseur de 1.5 semble raisonnable.
les lames se chevauchent dans un sens indiqué :



les lames sont fixées en haut et la tete de rivet est cachée par la lame précédente.
pour le XVième, les lames ont l'air de faire quelques cm de haut (je dirait 5 ou 6) mais guere plus, il y en a donc de nombreuse pour faire un torse.
non content de se chevaucher verticalement, elles se chevauchent aussi horizontalement car l'armure est constituée de colonnes se chevauchant symétriquement.

le tissus
le tissus est un velour, sans doute doublé de lin (ce dernier est visible sur certaines pieces du XVI), rarement de cuir (c.f. le musée des invalides)
les couleurs sont (par ordre de rencontre dans les manuscrits BNF, Fr 2643 ; BNF, Fr 2644 ; BNF, Fr 2645 ; BNF, Fr 2646 ) :
bleue/rouge (normal, on illustre la guerre franco anglaise)
parfois rose (beark)
plus rarement verte et grise

on compte sur les doigts d'une main les cas de brigandine bicolore et encore peut-etre sagit-il d'un surcot parsemé de trefle plaqué.

la forme
invariablement séré au hanches (on est au XV), elle semble s'arreter parfois au hanches pour montrer une cote de maille et plus souvent un vetement en dessous.j'en viens parfois à me demander si il n'etait pas possible d'avoir une brigandine bicolore, mais juste le haut et la jupe (mot ?) de couleur differentes. en tout etat de cause, la jupe semble etre toujours identique (plate en bas), mais on rencontre parfois des dentelures de déco.
dans les manuscrits (et dans d'autre que j'ai chez moi), il arrive souvent que la brigandine soit recouverte d'une pansiere couvrant les entrailles et, pour les chevaliers d'un gorgerin.
les manuscits datant des années 1470, cela semble à peu prés logique compte tenu de l'armement de l'époque. moi j'essaye de faire la meme chose à la mode italiene plutot pour 1425, le gorgerin va donc etre évité.

voila voila, juste histoire de parler, j'ignore qui a lu jusque ici. le prochain poste, je vais essayer d'etudier la forme et la prise de mesure pour faire un patron.

Posté : ven. juil. 29, 2005 1:58 am
par rolland de glabbecke
jehan2 a dit :

Si je puis me premettre, tu peux descendre jusqu'au dernier tiers du XIIème pour l'adoption par les occidentaux de la "cotte de plaque" que l'on retrouve sous le terme de "cuirie" à cette époque.

Nicolle affirme qu'il s'agit d'un emprunt aux orientaux adaptant ainsi leur Jawshan.

julien
Parfait dans ce cas, effectivement, j'ai déjà entendu parler de la "cuirie"...

Bah, si on avait un représentant viking dans le coin, je suis presque sûr qu'il nous trouverait quelque chose d'analogue, si on continue comme çà ! ;)

Posté : dim. juil. 31, 2005 11:34 am
par camille
Image

visiblement un morceau de brigandine XVI ième, montrant que le tissus est multi couches.

vue sur :
http://www.schlosstirol.it/content.php? ... E2%8C%A9=0

Posté : dim. juil. 31, 2005 11:49 am
par camille
il est des noootre, il veux faire une brigandine comme les auutres...