Dans ce sens-là les rayures ?
Dans le Codex Manesse, on les voit plutôt horizontales, ou en diagonales, non ?
À propos du costume de saltimbanque
Modérateur : L'équipe des gentils modos
<a href="http://www.lecarreaumedieval.com" target="_blank"><img src="http://pic.aceboard.net/img/14766/6743/1151512176.jpg" alt="http://pic.aceboard.net/img/14766/6743/1151512176.jpg" style="border:0" /> </a>
- lou teignou
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Il faut savoir de quelle époque on parle là, car pendant une bonne partie du XII°s, le costume saltimbanque n'est pas forcément rayé...
LT
LT
Semper Aquitanie et XII°s. similiter
Mwouais... Faut arrêter un peu avec l'interprétation au pied de la lettre de sources comme le codex manesse, qui n'est déjà qu'une interprétation (comme de nombreuses sources à ce sujet...) d'artiste, et ne pas forcément le prendre pour argent comptant. Par ailleurs on savait déjà à l'époque "arranger" un peu la réalité pour rendre le tout plus esthétique ou plus en rapport avec le commanditaire du travail...
Pour ceux que cela intéresse, je remet ici un post que j'ai fait sur le forum de la Taverne Médiéval concernant une personne faisant référence en la matière (il y a juste consacré sa vie...) :
Il s'agit vous vous en doutez de Michel Pastoureau (dont j'ai eu le plaisir et la chance de suivre quelques cours du temps où je traînais mes guêtres sur les bancs de la Sorbonne...)
Il est considéré comme le spécialiste de la symbolique des couleurs et d'héraldique...
quelques ouvrages incontournables :
Dictionnaire des couleurs de notre temps, Bonneton, Paris, 1992
Il y a tout (ou presque...)
L'étoffe du diable, une histoire des rayures et des tissus rayés, éditions du Seuil, Paris, 1991.
Bleu. Histoire d'une couleur, éditions du Seuil, 2002.
Le petit livre des couleurs coécrit avec Dominique Simonnet, éditions Panama, 2005.
Rayures : une histoire des rayures et des tissus rayés, Seuil, 1997.
et surtout l'incontournable :
Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental, Seuil, La librairie du XXIe siècle, Paris, 2004
Il est également l'auteur de nombreux ouvrages traitant d'héraldique, de sigillographie et de numismatique (il est d'ailleurs le vice-président de la société française d'héraldique. Son livre Traité d'héraldique, Grands manuels Picard, 1979, réédité en 1993, 1997, 2003 fait autorité pour tous...
Il y a dans ces ouvrages pas mal d'indications sur différentes époques, mais surtout un schéma de réflexion qui permet de "combler" les vides des sources par des raisonnements qui donneraient une idée la moins fausse possible...
Là aussi il nous apprend avant tout à se méfier des sources qu'on aurait trop tendance à prendre pour argent content... N'oubliez pas que ces dernière n'ont de sens que par l'interprétation qu'en fait la personne qui s'en sert...
Bonne lecture...
Pour ceux que cela intéresse, je remet ici un post que j'ai fait sur le forum de la Taverne Médiéval concernant une personne faisant référence en la matière (il y a juste consacré sa vie...) :
Il s'agit vous vous en doutez de Michel Pastoureau (dont j'ai eu le plaisir et la chance de suivre quelques cours du temps où je traînais mes guêtres sur les bancs de la Sorbonne...)
Il est considéré comme le spécialiste de la symbolique des couleurs et d'héraldique...
quelques ouvrages incontournables :
Dictionnaire des couleurs de notre temps, Bonneton, Paris, 1992
Il y a tout (ou presque...)
L'étoffe du diable, une histoire des rayures et des tissus rayés, éditions du Seuil, Paris, 1991.
Bleu. Histoire d'une couleur, éditions du Seuil, 2002.
Le petit livre des couleurs coécrit avec Dominique Simonnet, éditions Panama, 2005.
Rayures : une histoire des rayures et des tissus rayés, Seuil, 1997.
et surtout l'incontournable :
Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental, Seuil, La librairie du XXIe siècle, Paris, 2004
Il est également l'auteur de nombreux ouvrages traitant d'héraldique, de sigillographie et de numismatique (il est d'ailleurs le vice-président de la société française d'héraldique. Son livre Traité d'héraldique, Grands manuels Picard, 1979, réédité en 1993, 1997, 2003 fait autorité pour tous...
Il y a dans ces ouvrages pas mal d'indications sur différentes époques, mais surtout un schéma de réflexion qui permet de "combler" les vides des sources par des raisonnements qui donneraient une idée la moins fausse possible...
Là aussi il nous apprend avant tout à se méfier des sources qu'on aurait trop tendance à prendre pour argent content... N'oubliez pas que ces dernière n'ont de sens que par l'interprétation qu'en fait la personne qui s'en sert...
Bonne lecture...

<a href="http://www.john-fiks.com" target="_blank">Le plus beau sentiment qu'on puisse éprouver est le sens du mystère</a>
<a href="http://www.lesgardiensdugrimoire.fr" target="_blank"><img src="http://www.lesgardiensdugrimoire.fr/_im ... imoire.jpg" alt="http://www.lesgardiensdugrimoire.fr/_im ... imoire.jpg" style="border:0" /></a>
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Tout à fait d'accord avec le Goupil! De plus, cette source me fait toujours bien rire car si on regarde l'agencement des rayures sur certains des musiciens on voit clairement qu'elles passent d'une manche au corps du vêtement puis sur l'autre manche sans discontinuer, pas de pli, rien... comme sur celui en rouge et blanc, ou encore celui qui lui fait face, rayé rouge et vert.
Je dis ça hein, mais ça ne m'a pas empêché de me faire une cote à chevron sur ce modèle... donc toujours le même problème d'interprétation des sources.
Pour revenir au message du rusé Renard, je ne dirai qu'une chose: si à l'époque peu comptaient les vêtements, un jongleur restant un jongleur de par son talent, aujourd'hui (et plus particulièrement sur les prestations) nous sommes tellement accrochés à nos manies de cataloguer le monde qu'un jongleur doit ressembler à un jongleur, c'est-à-dire sortir du lot, même si c'est n'importe quoi... si un type se présente en
t-shirt/jeans/baskets à votre table au resto et vous demande si tout se passe bien, vous ne comprendrez rien, alors que s'il se pointe avec une toque et une veste blanche vous l'accueillerez comme un ami (sauf si la bouffe est dégueulasse
)
encore un exemple foireux, je sais ^^
Je dis ça hein, mais ça ne m'a pas empêché de me faire une cote à chevron sur ce modèle... donc toujours le même problème d'interprétation des sources.
Pour revenir au message du rusé Renard, je ne dirai qu'une chose: si à l'époque peu comptaient les vêtements, un jongleur restant un jongleur de par son talent, aujourd'hui (et plus particulièrement sur les prestations) nous sommes tellement accrochés à nos manies de cataloguer le monde qu'un jongleur doit ressembler à un jongleur, c'est-à-dire sortir du lot, même si c'est n'importe quoi... si un type se présente en
t-shirt/jeans/baskets à votre table au resto et vous demande si tout se passe bien, vous ne comprendrez rien, alors que s'il se pointe avec une toque et une veste blanche vous l'accueillerez comme un ami (sauf si la bouffe est dégueulasse

encore un exemple foireux, je sais ^^
En ce qui concerne le vêtement bicolore. Je me pose la question depuis un moment.
En partant de l’idée que le saltimbanque est peu fortuné et se sachant, de toute façon marginalisé, il pourrait coudre son costume dans des chutes de récup. D’où la possibilité de porter des combinaisons de couleurs, qui seraient inacceptables pour une personne bien née et respectable.
Une idée comme une autre ou une connerie parmi tant d’autres…
En partant de l’idée que le saltimbanque est peu fortuné et se sachant, de toute façon marginalisé, il pourrait coudre son costume dans des chutes de récup. D’où la possibilité de porter des combinaisons de couleurs, qui seraient inacceptables pour une personne bien née et respectable.
Une idée comme une autre ou une connerie parmi tant d’autres…
- la louvette
- Messages : 2386
- Enregistré le : sam. déc. 31, 2005 12:00 am
- Localisation : Vantoux
"Il se pourrait que..." n'est hélas pas un argument bien recevable en matière de reconstitution. Comme de toute façon on n'a pas de sources sur d'éventuels saltimbanques, le mot en lui-même n'existant pas encore de toute façon, ce domaine de prédilection des jongleurs ou acrobates de conception moderne reste une totale extrapolation sauf dans les très rares enluminures ou chapiteaux de colonnes où une jonglerie ou une contorsion sont représentées.
Donc, deux directions :
-Soit on n'est pas dans une démarche de reconstitution, mais dans le spectacle : on fait ce qu'on a envie de faire, en approchant des sources ou en délirant tout à fait,
-Soit on est dans une démarche très stricte, et on ne fait que ce qui est sourcé.
Donc, deux directions :
-Soit on n'est pas dans une démarche de reconstitution, mais dans le spectacle : on fait ce qu'on a envie de faire, en approchant des sources ou en délirant tout à fait,
-Soit on est dans une démarche très stricte, et on ne fait que ce qui est sourcé.
La Passion, ou rien.
Éteins l'ordi et ouvre un livre !!!
"C'est une grande misère de n'avoir pas assez d'esprit pour bien parler, ni assez de jugement pour se taire" La Bruyère.
Éteins l'ordi et ouvre un livre !!!
"C'est une grande misère de n'avoir pas assez d'esprit pour bien parler, ni assez de jugement pour se taire" La Bruyère.
Dans ce cas de "peu fortuné" donc qui confectionne à base de récup' de tissu: ce serait aussi valable pour toute personne à revenu "plus que modeste", je suppose, non?damevinou a dit : En ce qui concerne le vêtement bicolore. Je me pose la question depuis un moment.
En partant de l’idée que le saltimbanque est peu fortuné et se sachant, de toute façon marginalisé, il pourrait coudre son costume dans des chutes de récup. D’où la possibilité de porter des combinaisons de couleurs, qui seraient inacceptables pour une personne bien née et respectable.
Une idée comme une autre ou une connerie parmi tant d’autres…
Là-dessus il existe effectivement UNE tunique en "patchwork" trace archéo: fouilles de Bernuthsfeld, Allemagne, fin VIIème.
Des tuniques entières (enfin, presque) on en trouve plus que très rarement. En moyenne on a droit , en fouilles et avec du pot, à des petits débris...
![drole [img]images/icones/icon15.gif[/img]](./images/smilies/icon15.gif)
le bouquin ne mentionne pas le "statut" de la trouvaille, très antérieure à ce que tu recherches.