braies : Braguette or not braguette

[le grand faucheur]

franchement, pour en revenir au gros, perso, j'ai un pourpoint, avec 28 boutons devant et 5 à chaque manche, ou 4 aiguillettes à défaire, ça dépend des fois, mais souvent les boutons ça va plus vite, et c'est plus pratique, il suffit de la passer entre les jambes et de le tenir par devant, ça va tout seul...

[ambract]

sur le decameron de boccace, on a une demo histo de la grossecommission: le gars est tombédeslatrines, et on voit qu'il porte encor son gippon il a seulement detacher et baissé ses chausses, tou tcomme aujourd'hui!
:-)

[Estienne le Fouineur]

Pour en revenir à la question initiale (patron de braies), les braies XVème sont courtes (voir plus haut le string 1480), et ce qui semble raisonnable pour la première moitié du XVème est du genre "boxer":



Si tu n'as pas de boxer XXIème comme modèle, je suis sur que certains forumistes se feront un plaisir de te prêter le leur.

[deetje]

Pourquoi ne suis-je pas surprise par ce genre de choses au XVe.... : )

[le furet]

Ah! un son dissonnant!

Joël Meyniel Dans Archers et arbalétriers de la guerre de Cent ans, écrit p.54 :

"On trouve dans son baluchon des slips pourvus de poches à lacets sur le devant pour faciliter la satisfaction des besoins naturel, ..."

Alors, info ou intox??

[ambract]

si t'as la couverture en scan, ca 'intresse, car g feuilleté un lire recement dont je n mesouviens plus du ttre mais ki resseble a ... cet ouvrage: bouré de conneries ur l costume et l'armement, plein de racourcis et et d'oublis

[Estienne le Fouineur]

Extrait de http://cf.geocities.com/moreau_al/toutsavoir.htm:

La braguette
Le mot a précédé la chose de trois cents ans : il apparaît dans notre littérature en 1534, et l'honneur en revient à Rabelais parlant de Gargantua. Ce mot dérive de braies, d'origine gauloise, et désigne un type de pantalon. Mais les braies gauloises, pas plus que les chausses collantes du Moyen Age, n'ont comporté l'étui mis à la mode sous François 1er et que Rabelais décrit donc en l'appelant indûment braguette: " Pour la braguette furent levées seize aulnes un quartier d'icelluy même drap. Et fut la forme d'icelle comme d'un arc boutant, bien attachée joyeusement à deux belles boucles d'or, que prenait deux crochets d'es mail, en un chacun desquels était enchâssée une grosse esmeraugde de la grosseur d'une pomme d'orange. Car (...) elle a vertu érectile et confortative du membre naturel. " Tels seigneurs, selon certains chroniqueurs, y introduisaient une belle pomme en signe de vantardise. Par la suite, ni le haut-de-chausses du xvIIe siècle ni la culotte du xvIIIe siècle n'ont possédé de braguette, et pas davantage le pantalon " à pont" sur les hanches, qui restera de mode jusque sous Louis-Philippe. C'est alors seulement que le pantalon masculin s'ouvrira par une fente verticale de face, appelée par abus braguette — puisque les braies n'en avaient pas.

[le furet]

AMBRACT a dit : si t'as la couverture en scan, ca 'intresse, car g feuilleté un lire recement dont je n mesouviens plus du ttre mais ki resseble a ... cet ouvrage: bouré de conneries ur l costume et l'armement, plein de racourcis et et d'oublis

Tiens moi au courant:

http://www.emotionprimitive.com/catalog ... m#histoire

rubrique Livres EP sur l'histoire et les traditions des archers
(vers le bas)

Réf. EP : EP093

Archers et Arbalétriers au temps de la guerre de cent ans (1337-1453)

Joël Meyniel

L'utilisation stratégique de «l'artillerie de jet» (arc et arbalète) a toujours été déterminante dans les grandes batailles médiévales mais rarement en faveur des Français. Face aux armées d'archers anglais, disciplinés et organisés, les stratèges Français ont une vision trop traditionnelle de l'art de la guerre, basée sur une cavalerie indisciplinée, appuyée par une artillerie d'arbalétriers mercenaires. En 1450, en optant pour une «artillerie à poudre» (bombardes et autres canons), les Français innovent dans l'art de la guerre, condamnant irrémédiablement «l'artillerie de jet» au déclin et à sa fin. Les soldats anonymes de la guerre de Cent Ans, vont être les acteurs involontaires de profonds changements qui feront naître les états modernes, les Etats-Nations. Les champs de batailles que sont Crécy, Azincourt ou Poitiers sont encore là pour nous rappeler ce que fut la vie de ces hommes. Au détour d'un chemin, en scrutant l'horizon, on peut, avec un peu d'imagination, percevoir le sifflement des flèches. Aussi, prenez plaisir à parcourir ce chemin et laissez-vous guider sur les traces des hommes de trait...

ISBN : 2-914123-93-0

150 pages - Format 14x20 cm. - 20 € Franco de port*

[Estienne le Fouineur]

Tiré du site de la Company of Saynt George (on y retrouve le string):



a.
Les chemises semblent avoir été de coupe très rudimentaires: un morceau de tissu en forme de «T», s’évasant quelques fois vers le bas, ou doté de plis sur les côtés, avec une simple ouverture horizontale comme encolure.(Pierro della Francesca)
b.
Une assez longue chemise fendue sur les côtés.(Alart du Hameel c.1490)
c.
La longueur et la forme de cette chemise sont assez courantes, par contre cette profonde ouverture du col ne l’est pas.(Flemish Decameron 1430-40)
d & e.
Deux illustrations montrant un col finissant en étroite bande et permettant la fermeture.
f.
Une chemise typique avec un col à rebord, et suffisamment large pour permettre de passer la tête.
g.
Sous-vêtements et chemises (France c.1460?)
h.
Sous-vêtements et chemises faisant apparaître des formes assez inhabituelles, comme ces larges fentes sur le côté, ou cette encolure carrée.(Renaud de Montauban c.1468-1470)
i.
e style le plus répendu de sous-vêtement dans les illustrations du XVe siècle (Palais ducal, Dijon)
j.
Autre exemple (France c.1430?)
k.
Reconstitution basée sur des illustrations de l’époque (Flemish Decameron c.1430-40)
l.
Ce genre de sous-vêtemenst «bikini» lacés, apparaissent dans de nombreuses sources suisses, allemandes et italiennes, bien que moins fréquemment que les styles précédents (k). Il ne semble y avoir aucune raison apparente pour attribuer ce style à l’Italie.
m.
Sous-vêtement lacé sur le devant (Rixe de Paysans. Master Fub c.1470)

[percefut]

et les bretelles sa existaient depuis la préhistoire (XIIéme)