Ost en marche - Le retour d'expérience "costume"
Modérateur : L'équipe des gentils modos
- oriabel
- Gentil Modo
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J'y ai participé, portant très peu de matériel avec moi (besace, goure, cape et bâton) et franchement, je me suis sentie embarrassée pendant une bonne partie du chemin. Effectivement, marcher, mais vraiment marcher demande un effort spécifique (surtout quand on ne sait pas où on va dormir, ce qu'on va manger, si on va manger...). Pour ce qui concerne les civils en déplacement, il y avait très peu à transporter, on trouvait de quoi en route...avec un peu de chance. Je suggère donc à quelques moinillons inoccupés de participer à la future marche en offrant le boire et le manger à ces pauvres hères !
Prez, Lumière des Lumières, Sancta Domina, Muse du Savoir Médiéval et Chantre de la Reconstitution, Katochka !
En ce qui concerne le baluchon, je le trouve pratique. A poids équivalent, le baluchon est, je pense, plus confortable car le poids est bien sur l'épaule alors que la besace a tendance tiré plus sur le trapèze (enfin le muscle à côté du cou) et sur le cou. De plus, le baluchon peut être changé de côté facilement dès que l'épaule fatigue. Enfin, d'un point de vue militaire, le soldat portant un baluchon peut s'alléger rapidement pour faire face à un danger soudain (malheureusement si le danger soudain se révèle insurmontable, la fuite se fera sans le casse-croûte resté dans le baluchon sus-cité [img]kator/smiley67.gif[/img] )
De toute façon, si vous voulez avoir suffisament de matériel pour voyager tranquille (couverture, vêtements chauds, marmite, briquet, nourriture pour un ou deux jours, eau) un baluchon ne sera sûrement pas suffisant. Lors de la marche, je portais ce qui était nécessaire pour passer une nuit à la belle étoile et pour prendre un repas. Le tout tenait dans un baluchon, deux besaces (une moyenne et une petite).
Y a rien à faire, si on veut porter beaucoup, il faut souffrir beaucoup.![special [img]kator/smiley1.gif[/img]](./images/smilies/smiley1.gif)
De toute façon, si vous voulez avoir suffisament de matériel pour voyager tranquille (couverture, vêtements chauds, marmite, briquet, nourriture pour un ou deux jours, eau) un baluchon ne sera sûrement pas suffisant. Lors de la marche, je portais ce qui était nécessaire pour passer une nuit à la belle étoile et pour prendre un repas. Le tout tenait dans un baluchon, deux besaces (une moyenne et une petite).
Y a rien à faire, si on veut porter beaucoup, il faut souffrir beaucoup.
![special [img]kator/smiley1.gif[/img]](./images/smilies/smiley1.gif)
Bernhardt
Fief et Chevalerie
"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire." Voltaire
Fief et Chevalerie
"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire." Voltaire
Bernhardt : effectivement, c'est les trapèzes qui m'ont gonflé ...
Sinon, pour les autres réflexions :
Marcher régulièrement, je connais (pour avoir l'habitude d'aller bosser à pieds -ok, en ce moment, je bosse plus
même en travaillant un peu loin).
Marcher sur du long terme, je connais aussi ... et je sais ce que c'est de se demander où on atterrira le soir, où et comment on va dormir ...
Maintenant, effectivement, les hommes du moyen-âge n'avaient pas de voiture. Mais je ne suis pas sûre qu'ils marchaient des km et des km super équipés tous les jours !
Je doute qu'ils travaillaient à l'époque à plusieurs kilomètres de leur habitation.
D'abord c'est contre-productif : si tu mets une heure pour aller au champ, ça te fait une heure de moins au turbin.
Ensuite, les villes étaient nettement moins grandes qu'aujourd'hui ...
Bref, je ne suis pas certaine que le tout un chacun ait été beaucoup plus résistant à la marche qu'un quelqu'un qui marche normalement aujourd'hui (ha oui, mais j'oublie que marcher 1h tous les jours pour aller bosser, les gens trouvent ça bizarre :d)
Je ne suis pas certaine non plus qu'ils partaient en vacances à pied avec leur besace et leur couteau (ok, c'est débile comme remarque).
Par contre dans le cas d'un pèlerinage (je me base volontairement dans un contexte civil, ce qui n'était pas le cas de départ de l'expérience, mais pour une ost, je pense qu'il y a d'autres paramètres à prendre en compte, et je ne les connais pas) il faut marcher et équipé, soit.
Mon expérience perso me rappelle que marcher c'est un entraînement qui vient ... en marchant. Et la seule limite c'est la blessure musculaire (non, non, les ampoules, ça n'empêche pas de marcher !).
Clairement, si on se blesse le trapèze avec une besace (c'est valable pour un sac à dos) mal fichue, on est vraiment coincé. D'où mon interrogation sur la question.
En y réfléchissant encore un peu, je viens de réaliser que la façon de porter la cruche d'Oriabel : la sangle posée sur la cape/couverture nouée en travers du corps, ça permet peut être de la maintenir sur l'épaule et non sur ces stupides trapèzes !
Sinon, pour les autres réflexions :
Marcher régulièrement, je connais (pour avoir l'habitude d'aller bosser à pieds -ok, en ce moment, je bosse plus

Marcher sur du long terme, je connais aussi ... et je sais ce que c'est de se demander où on atterrira le soir, où et comment on va dormir ...
Maintenant, effectivement, les hommes du moyen-âge n'avaient pas de voiture. Mais je ne suis pas sûre qu'ils marchaient des km et des km super équipés tous les jours !
Je doute qu'ils travaillaient à l'époque à plusieurs kilomètres de leur habitation.
D'abord c'est contre-productif : si tu mets une heure pour aller au champ, ça te fait une heure de moins au turbin.
Ensuite, les villes étaient nettement moins grandes qu'aujourd'hui ...
Bref, je ne suis pas certaine que le tout un chacun ait été beaucoup plus résistant à la marche qu'un quelqu'un qui marche normalement aujourd'hui (ha oui, mais j'oublie que marcher 1h tous les jours pour aller bosser, les gens trouvent ça bizarre :d)
Je ne suis pas certaine non plus qu'ils partaient en vacances à pied avec leur besace et leur couteau (ok, c'est débile comme remarque).
Par contre dans le cas d'un pèlerinage (je me base volontairement dans un contexte civil, ce qui n'était pas le cas de départ de l'expérience, mais pour une ost, je pense qu'il y a d'autres paramètres à prendre en compte, et je ne les connais pas) il faut marcher et équipé, soit.
Mon expérience perso me rappelle que marcher c'est un entraînement qui vient ... en marchant. Et la seule limite c'est la blessure musculaire (non, non, les ampoules, ça n'empêche pas de marcher !).
Clairement, si on se blesse le trapèze avec une besace (c'est valable pour un sac à dos) mal fichue, on est vraiment coincé. D'où mon interrogation sur la question.
En y réfléchissant encore un peu, je viens de réaliser que la façon de porter la cruche d'Oriabel : la sangle posée sur la cape/couverture nouée en travers du corps, ça permet peut être de la maintenir sur l'épaule et non sur ces stupides trapèzes !
Il est impossible de faire entendre raison à ceux qui ont adopté une façon de penser conforme à leur intérêt.
Clément XIV
A chaque fois que nous refusons de nous aimer les uns les autres, un pauvre petit bébé chien verse une nouvelle larme.
Clément XIV
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- Bouchard
- Gentil Modo
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- Enregistré le : sam. mai 24, 2003 11:00 pm
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Pour répondre à Sir à L'Ancienne, je suis que les gens qui ont participé avaient en leur grande majorité un peu d'entrainement. De facto le premier obstacle était l'effort physique et ceux qui n'étaient pas sûr de tenir le coup ne sont pas venus.
Je pense que sur ce point notre condition physique n'était pas mauvaise. La moyenne enregistrée (4,5 km/h) le montre d'ailleurs.
Par contre là où je te rejoins ce serait dans le cas d'une marche de plusieurs jours dans des conditions que l'on pourrait supposer d'époque : dormir dehors, froid, faim, chemins peu pratiquables, trouver de l'eau buvable, chasser...
...et terminer par une marche d'approche telle que nous l'avons mise en pratique.
Je pense que sur ce point notre condition physique n'était pas mauvaise. La moyenne enregistrée (4,5 km/h) le montre d'ailleurs.
Par contre là où je te rejoins ce serait dans le cas d'une marche de plusieurs jours dans des conditions que l'on pourrait supposer d'époque : dormir dehors, froid, faim, chemins peu pratiquables, trouver de l'eau buvable, chasser...
...et terminer par une marche d'approche telle que nous l'avons mise en pratique.
Membre des GMA - Membre de Bouvines 1214 - http://www.guerriersma.com - Ne pas subir-
Par contre là où je te rejoins ce serait dans le cas d'une marche de plusieurs jours dans des conditions que l'on pourrait supposer d'époque : dormir dehors, froid, faim, chemins peu pratiquables, trouver de l'eau buvable, chasser...
...et terminer par une marche d'approche telle que nous l'avons mise en pratique.
[/quote]
S'agissant d'une armée organisée, préparée et entraînée.
Une armée quoi !
Il ne faut pas qu'elle parte en campagne sans s'assurer d'un minimum de confort.
C'est vital et conditionne une victoire ou non.
Contre le froid :Couvertures, capes épaisses et tentes et pas de campagne en hiver.
Contre la faim :L'ittinéraire tient compte des capacités de ravitaillement du pays traversé (accords, alliances, clientèle).
Chemins peu pratiquables : Pas de conflits, pas de déplacement d'armées de l'automne au Printemps.
...et terminer par une marche d'approche telle que nous l'avons mise en pratique.
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S'agissant d'une armée organisée, préparée et entraînée.
Une armée quoi !
Il ne faut pas qu'elle parte en campagne sans s'assurer d'un minimum de confort.
C'est vital et conditionne une victoire ou non.
Contre le froid :Couvertures, capes épaisses et tentes et pas de campagne en hiver.
Contre la faim :L'ittinéraire tient compte des capacités de ravitaillement du pays traversé (accords, alliances, clientèle).
Chemins peu pratiquables : Pas de conflits, pas de déplacement d'armées de l'automne au Printemps.
- le grand faucheur
- Messages : 4906
- Enregistré le : mar. janv. 04, 2005 12:00 am
je suis tombé sur cette peinture, donc apparemment ça ressemble beaucoup à ce qu'il y a sur cette foto, donc cette sorte de baluchon serait attestée pour 1390 également vu la datation de ce tableau:Laetitia a dit : Je confirme : le baluchon c'est bien.
Bernard s'est promené avec manteau et couverture, marmite et mangeaille. Prêt à passer la nuit en forêt![]()
http://www.1186-583.org/IMG/jpg/Baluchon.jpg

per deum et ferrum obtinui!
true and sure, ad metam diriget deus et recte colineo!
<img src="http://img223.imageshack.us/img223/3533 ... 309zp9.jpg" alt="http://img223.imageshack.us/img223/3533 ... 309zp9.jpg" style="border:0" />
!BBB!
true and sure, ad metam diriget deus et recte colineo!
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!BBB!
C'est toujours bien de savoir que son matériel est bon pour d'autres époques, ça ouvre des perspectives (ça ne veut pas dire que je vais me mettre au XIVe...)le grand faucheur a dit :
je suis tombé sur cette peinture, donc apparemment ça ressemble beaucoup à ce qu'il y a sur cette foto, donc cette sorte de baluchon serait attestée pour 1390 également vu la datation de ce tableau
Merci à toi le Grand Faucheur.
Bernhardt
Fief et Chevalerie
"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire." Voltaire
Fief et Chevalerie
"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire." Voltaire
- le grand faucheur
- Messages : 4906
- Enregistré le : mar. janv. 04, 2005 12:00 am
c'est rien(oui oui hier j'étais de bon humeur et j'ai balancé plein de peinture sur le forum pour rendre service)
per deum et ferrum obtinui!
true and sure, ad metam diriget deus et recte colineo!
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true and sure, ad metam diriget deus et recte colineo!
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- philippe le rouge
- Messages : 4059
- Enregistré le : sam. juil. 10, 2004 11:00 pm
- Localisation : Senlis
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pour reparler conditions physiques, il est indéniable que les gens de l'époque étaient plus robuste que nous,leur mode de vie l'imposait, quelque soit la couche sociale d'ailleurs, mais il y a aussi la culture qui est différente, ils avaient aussi l'habitude de faire "contre mauvaise fortune bon coeur" et un sens pratique bien plus développer que le notre, on a encore pas mal de découverte à faire sur leurs façons de procéder, d'où le grand interêt d'une expérience comme l'ost en marche