Que voilà une question qu'elle est bonne!
On est dans le textile...
Taux de biodégradabilité: MAJEURE!
Si le textile est en végétal (lin, chanvre, ortie, coton, alfa): méga-bio-compostable!
En climat bien sec ET si le PH du sol le permet: on a des chances de trouver du vieux à très vieux...
Rarement aussi vieux qu'un mur, un outil en métal ou... un trou de poteau.
Si le milieu est humide: c'est foutu!
A moins que par chance (question de point de vue!) on retrouve un pelot qui a dérapé dans une tourbière...et que personne, depuis, n'a été chercher de la tourbe...
Reste le "plan cimetière"....
Lequel n'a pas été "remué" depuis. (déplacement du lieu, construction, etc.)
Cela dépend aussi si on procédait à la crémation (plus "courante" qu'on ne pense avant le christianisme) OU à l'inhumation "avec mobilier" (là, y a moyen de trouver des trucs) OU l'inhumation chrétienne...(pas de mobilier...).
"mobilier": jargon archéo désignant que le mort était enterré avec divers accessoires: bijoux, armes, clés, vases....
SI mobilier: avec du "pot": on PEUT (pas toujours) trouver des vagues débris fossilisés dans les trucs en métal.
Là, c'est pas certain que la partie fossilisée soit, par "chance" brodée à cet endroit-là.
SI pas mobilier ET SI pas labouré (diverses raisons: voir plus haut) ET sol pas trop pourrave pour les tissus: période chrétienne: pas gagné NON PLUS! Parce que, pour le salut de son âme, le défunt refile à l'église le "meilleur"...Les "belles fringues" en font partie.
=> restent les trucs "trésors d'églises" et reliques avec toutes les vicissitudes possibles. L'église n'était pas la dernière à "faire du recyclage" dont porter faire brûler les "vieux bidules" pour récupérer le métal (or, argent...).
Total: avant: je ne sais pas.... MAIS je ne sais pas TOUT non plus...
Après: application de tissus + broderie: il y a.
(bienvenue dans la reconstit textile!!!!)
