on continue la récolte...
http://www.france-pittoresque.com/metiers/17.htm
LES GANTIERS PARFUMEURS
(D'après un article paru en 1867)
« A Paris, dit Savary, les maîtres gantiers parfumeurs forment une communauté considérable » ; il faut ajouter : et ancienne, car leurs premiers statuts remontaient au règne de Philippe-Auguste, à 1190. Ces statuts furent rajeunis en mai 1656.
P aris était la ville, non seulement de France, mais d'Europe, où il se fabriquait le plus de gants. Après Paris venaient Vendôme, Grenoble, Avignon, Blois ; Montpellier et Grasse, qui arrivaient ensuite, en produisaient beaucoup moins. Une grande partie de ces gants, surtout des gants en peau, se consommaient dans le royaume. Le reste était emporté dans les pays du Nord. Les contrées méridionales, loin d'être un marché pour nous, faisaient concurrence à notre commerce, l'Espagne en particulier.
HISTOIRE DU GANT
Posté dans 8 octobre, 2007 dans Liens.
“Dans l'Antiquité, plusieurs récits témoignent de l'existence du gant. Dès le 8e siècle avant JC, Homère mentionne dans l'Odyssée les gants que porte Laërte, le père d'Ulysse.
Au IVe siècle avant JC, Xénophon, chef militaire et philosophe grec guerroie contre les Perses en Asie mineure et se moque de leur accoutrement : “En hiver, il ne leur suffit pas de se couvrir la tête, le corps et les jambes, il faut ecore qu'ils aiet des vêtements de longs poils qui leur couvrent jusqu'aux extrêmités des mains et des enveloppes à doigts.”
D'autres civilisations adoptent également le gant.
Les peuples vassaux d'Egypte paient un tribut aux pharaons sous forme de longs gants.
Chez les Romains, la moufle puis le gant servent aux travaux des champs ou protègent du froid.
Pour les Gaulois, le gant constitue un instrument de protection, mais aussi un élément de parure.
Au Moyen-Age, le port du gant est réservé à des occupations bien précises : le travail, le combat et la parade. Le gant devient une composante rituelle du sacre des rois de France ainsi qu'un élément de l'habit liturgique. Signe d'autorité, d'étiquette et de déférence, il accède au rang de symbole. De part ses points d'ancrage au gantelet d'armes ou de chasse, le gant reste essentiellement masculin.
En 1836, Charles VI usa 251 paires de gants, son épouse Isabeau de Bavière 35.
C'est au 16e siècle que le gant fait véritablement son entrée dans la mode et la parure féminine. De François Ier à la fin du XVIIe siècle, le faste et le luxe règnent à la cour. Le gant devient un joyau au prix exorbitant.
Au XVIIe siècle, les gants de peau sont très appréciés. Les gants d'homme sont à “la mode anglaise” aux doigts longs et à la paume trop large. Sous Louis XIV les mitaines s'imposent.
Sous le 1er Empire, le gant est en vogue. L'impératrice Joséphine lança la mode du gant long. Attaché par un ruban à la manche ballon, il raccourcit légèrement et laisse entrevoir le bras. Le modèle le plus caractéristique est orné autour du poignet et à l'extrêmité du bras de guirlandes, de paillettes d'or e d'argent ou de fleurettes en plumatis de couleur.
A partir du Second Empire, le gant, signe de bonne tenue, est ramené à la plus stricte simplicité. Le gant de peau est long, à fente boutonnée et ses teintes sages. Il épouse parfaitement le bras et l'ovale des ongles.”
(D'après les planches du Musée de Millau)
http://colettedefrain.unblog.fr/2007/10 ... e-du-gant/
Paris était la ville, non seulement de France, mais d'Europe, où il se fabriquait le plus de gants. Après Paris venaient Vendôme, Grenoble, Avignon, Blois ; Montpellier et Grasse, qui arrivaient ensuite, en produisaient beaucoup moins. Une grande partie de ces gants, surtout des gants en peau, se consommaient dans le royaume. Le reste était emporté dans les pays du Nord. Les contrées méridionales, loin d'être un marché pour nous, faisaient concurrence à notre commerce, l'Espagne en particulier.[...][/quote]