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Posté : mar. oct. 09, 2007 6:26 am
par amaury de bailleul
Bonjour,
Je recherche des informations sur la fermeture de l'amigaut dans les costumes XIIIème.
J'ai vu beaucoup d'illustration de fermail, de formes variées suivant la période mais qu'en est il des autres modes de fermetures ?
Je suppose qu'un fermail a déjà une certaine valeur, peut être pas accessible au plus pauvre ou au plus isolé.
Alors, comment fait on ? Laçage ? Rien du tout ? Autre ?
Posté : mar. oct. 09, 2007 7:08 am
par brunal
Il y a plusieurs types d'encolures, dont beaucoup ne requierent pas de fermail.
Donc pour résumer rapidement, il peut y avoir :
le col "connu du grand public" :

Pour les dimensions le diametre du petit rond = tour de cou/pi ; longueur de l'amigau = tour de tête - tour de cou/2
Le col carré :

là pour les dimensions, un coté = tour de tête/4
Le col en fente :

Là, on ne voit rien, mais c'est normal, la fente (d'une longueur de tour de tête/2) est le long de la pliure en haut.
Sinon, il y a aussi le col ouvert en "navette" (un croisement contre nature entre un col "fente" et un col rond, et quelques autres...
Posté : mar. oct. 09, 2007 7:49 am
par amaury de bailleul
et quelques autres...
Intéressant résumé. Pour être totalement exhaustif, c'est quoi les quelques autres ?
Et plus spécifiquement pour l'amigaut, en dehors du fermail, vous connaissez quelque chose d'autre ?
Posté : mar. oct. 09, 2007 9:37 am
par oriabel
Tu as aussi des exemples de boutonnage (Biblenski...évidemment !)
Posté : mar. oct. 09, 2007 10:32 am
par brunal
En autres, il y a aussi du boutonnage, comme le dit Oriabel
Faudrait que je révise les images de la bible dite du Cardinal de Maciejowski (Méméhenski pour les intimes), mais il me semble bien qu'il y a par exemple un col parent de l'amigaut, mais avec ouverture possiblement en biais partant d'un bas normal d'amigau pour se fermer pres de l'épaule gauche..
Comme Loth par là :
http://www.medievaltymes.com/courtyard/ ... otm4ra.gif
(le monsieur habillé en rouge)
Sinon, il y a aussi un monsieur avec un col en V ici :
http://www.medievaltymes.com/courtyard/ ... otm5rc.gif
(la seule feignasse à rester assis pendant que tout le monde est debout)
Il y a aussi des mixs de cols en fente (ou navette une fois portés ils sont peu distingables, seul l'écartement vers les épaules les différenciant en ce cas) avec un petit amigaut ne nécéssitant pas de fermail
(les images de médonktéski par là :
http://www.medievaltymes.com/courtyard/ ... images.htm
Posté : mer. oct. 10, 2007 3:13 am
par Estienne le Fouineur
Amaury de Bailleul a dit :Je suppose qu'un fermail a déjà une certaine valeur, peut être pas accessible au plus pauvre ou au plus isolé.
Les modèles comme celui-ci, en alliage de cuivre, sont simples à réaliser et peu onéreux:

Posté : mer. oct. 10, 2007 7:11 am
par amaury de bailleul
il me semble bien qu'il y a par exemple un col parent de l'amigaut, mais avec ouverture possiblement en biais partant d'un bas normal d'amigau pour se fermer pres de l'épaule gauche..
Comme Loth par là :
http://www.medievaltymes.com/courtyard/ ... otm4ra.gif
(le monsieur habillé en rouge)
Comment pensez vous que cet "amigaut vers l'épaule" soit fermé ? Des boutons ?
En parlant de boutons, vous connaissez la période d'apparition ? Je sais que c'est au XIIIème, je crois que les impériaux sont parmi les premiers à en porter, mais ça commencerait plutôt vers quelle période ? Mi XIIIème ? Avant ?
Décidement, toute réponse amène une nouvelle question

Posté : mer. oct. 10, 2007 7:56 am
par Estienne le Fouineur
Posté : mer. oct. 10, 2007 2:08 pm
par brunal
Sinon, les fermaux, il y en a eu aussi en étain plomb, et ça c'est pas cher

Posté : mer. oct. 10, 2007 2:12 pm
par yrwanel
et la fermeture avec deux liens, pour les travailleurs.
Ce sont "les ficelles du métier"...
(je sors)