mer. nov. 22, 2006 6:18 am
Dans le clothing and textile (bouquins des fouilles de londres), il me semble qu'ils précisent qu'il y a très peu de traces d'utilisation du biais pour finir les vêtements. Bon, évidemment, nous, on a la chemise de St Louis, qui elle, en a un, de là à se demander si c'était courant ou non, se poser des question sur son utilisation selon les lieux, les époques ...
En revanche, si l'on observe les chemises en lin ou en chanvre 19ème (aïe, aïe, aïe ! Pas taper !) qui sont très proches par le patron et les types de coutures et de finition de ce que nous faisons généralement pour les chainses (se ne sont pas des sources, mais des pistes techniques) on voit que l'amigaut est terminé par un ourlet assez fin, qui est roulé à la pointe.
C'est ce que je fais, et une fois fixé et bien serré, ça tient bien.
Je me demande, en fait, si ce genre de finition ne dépend pas un peu du statut et de la richesse du vêtement. En effet, un biais est couteux en tissus (plus qu'un ourlet) et même si l'ourlet s'abime, je pense qu'il ne faut pas hésiter à recoudre/réparer/rapiécer ...
Il est impossible de faire entendre raison à ceux qui ont adopté une façon de penser conforme à leur intérêt.
Clément XIV
A chaque fois que nous refusons de nous aimer les uns les autres, un pauvre petit bébé chien verse une nouvelle larme.