Moi je m'interroge sur le terme même de "boursouflure".
Cela ne donnerait-il pas un indice du port des bourses sous vêtements ?
Sinon, il semble en effet assez rare d'en voir sur les femmes XIIe. Au XIIIe, nous avons quelques beaux exemples sur Maciejowski.
[psychologie] Mais où sont les bourses ???
Modérateur : L'équipe des gentils modos
Laetitia
Fief et Chevalerie
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"A Vaincre sans péril, on triomphe quand même." (B. M.)
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De quand date ce texte?Maistre Godevin a dit : Une information de plus. Dans le fabliau "Boivin de Provins" in FABLIAUX, collection Folio classique n°3222, le héros "glisse sa main sous sa chappe et feint d'en tirer de l'argent" et " remontant ses braies, il voit les cordons pendants de sa bourse".
Ce texte nous donne donc une hypothèse mais ne confirme rien pour le XIIIème. Gasp !Maistre Godevin a dit : Il n'est pas daté mais l'environnement nous place dans le Moyen-Âge tardif, postérieur au XIIIe (pour autant que je puisse en juger)
- philippe le rouge
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Pour ce qui est des bourses planquées sous les vêtements, je ne dit pas non, et pas forcement visible, il n'y a pas besoin d'en avoir beaucoups sur soi: les prix sont assez modique au XII° et XIII°et trés souvent en deniers, donc quelques sous suffisent ( 1 sous égale 12 deniers ).
Les piéces de monnaies de l'époque sont souvent de petites tailles et de faibles épaisseurs, dans une bourse en tissu ou en cuir trés souple, ça ne doit pas faire une grosses boules.
Il y a aussi d'autres endroits pour cacher un peu d'argent, la pointe des chaperons par exemple. Lors de l'hommage à un seigneur, on devait se présenter sans chaperon et manches retroussées afin qu'aucune arme (couteau) ne soit dissimulé.
Il y a aussi une anecdote rapporté dans la vie de Guillaume le maréchal, où il confisque à un chanoine, qui veut épouser une fille noble et la faire vivre d'usure (ce qui est une double insulte pour un chevalier de l'époque !), la somme trés importante qui devait lui permettre de démarer son commerce(je crois qu'il s'agit de 80 livres or) qui est contenu dans sa ceinture ! Soit la dite ceinture posséde une partie creuse où sont dissimulées des pièces d'or, soit se sont les barrettes décoratives de cette ceinture qui sont en or !
En tous cas, l'anecdote est rapporté avec suffisament de banalité pour laisser penser que la ceinture-porte-monnaie n'est pas une pratique exeptionnelle à cette époque.
Les piéces de monnaies de l'époque sont souvent de petites tailles et de faibles épaisseurs, dans une bourse en tissu ou en cuir trés souple, ça ne doit pas faire une grosses boules.
Il y a aussi d'autres endroits pour cacher un peu d'argent, la pointe des chaperons par exemple. Lors de l'hommage à un seigneur, on devait se présenter sans chaperon et manches retroussées afin qu'aucune arme (couteau) ne soit dissimulé.
Il y a aussi une anecdote rapporté dans la vie de Guillaume le maréchal, où il confisque à un chanoine, qui veut épouser une fille noble et la faire vivre d'usure (ce qui est une double insulte pour un chevalier de l'époque !), la somme trés importante qui devait lui permettre de démarer son commerce(je crois qu'il s'agit de 80 livres or) qui est contenu dans sa ceinture ! Soit la dite ceinture posséde une partie creuse où sont dissimulées des pièces d'or, soit se sont les barrettes décoratives de cette ceinture qui sont en or !
En tous cas, l'anecdote est rapporté avec suffisament de banalité pour laisser penser que la ceinture-porte-monnaie n'est pas une pratique exeptionnelle à cette époque.
- smaragde
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Dire qu'on me trouve "idiot" de porter une clef et une bourse pendant au braïel, alors que c'est caché par les chemises, et que c'est donc inutile, vu que le public ne le voit pas...
Cela rejoint le croquis de port de ces attributs dans le Rushworth sur les costumes masculins.
Reste plus qu'à inviter l'auteur pour venir nous expliquer ses sources ici
Cela rejoint le croquis de port de ces attributs dans le Rushworth sur les costumes masculins.
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Smaragde d'Antreloup,
Tissages à Cartes et Travail du Cuir (entre autres)
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Membre des Compagnons de Rougemont
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Déconneur devant l'éternel
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