celtes, germains, scandinaves étaient des obsédés de la propreté (cela a d'ailleurs étonné les romains...);
Le MA était très loin d'être "crade", sauf vers la fin où les clercs ont tempêté sur les étuves publiques, parce que "lieux de stupre et de luxure".
La propreté de l'âme passe par la saleté du corps (et l'odeur de sainteté?)
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Est-il, dès lors correct de déclarer que les parfums étaient "lourds" pour masquer l'odeur de "crasse"?
OU que on préférait des odeurs "lourdes" associées, peut-être, au coût de ce type de parfum?
Actu, prenez un transport en commun... souvent cela tient de la bétaillère.. Je préfère la bétaillère (bien tenue) à l'humain compacté pas frais.
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Les odeurs (donc parfum) sont des phéromones, avant tout.
Et un odorat, cela "s'éduque": on apprend, très tôt, que "cela" pue.. ou pas.
Là, c'est une convention sociétale.
Exemple: actuellement on "désodorise" TOUT => on ôte une odeur naturelle (qualifiée de "sale, puante"...) pour y substituer une odeur "synthétique" tirée à des millions d'exemplaires.
Y compris les déo "intimes"; (j'arrive à pas faire de commentaires...)
Autre: une odeur peut effectivement "accompagner".
Les parfums "tournent" sur une peau, pas sur une autre...
Là où cela craint, c'est la "mode" (actuelle) où si c'est "Suivez-moi" de chez Jeunhomme, il est de bon ton de s'en asperger.
(on revient à une odeur sociétalement uniforme.. voir les déo), mais quand cela tourne...c'est assez épouvantable.
Quand c'est un "parfum lourd" cela vire à l'apocalypse olfactive.
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L'odorat est le sens le plus "primitif" (c'est à ça qu'un nouveau-né reconnait sa mère).
Les notions de parfum sont intimement liées, aussi, à des notions d'anthropologie (et même "animale) et d'hygiène;
Faudrait que je relise "Le propre et le sale"...