Assez curieusement, des études palépopathologiques ne montrent pas forcément un pic si important de décès féminin pendant la période "féconde", ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en a pas eu, mais pas aussi dramatique que ce que les "léfgendesé" laissent accroire.
Idem niveau naissance:(là, c'est dans certains registres): la moyenne des feu se composerait de un couple + 2,6 ou 2,8 enfants. On est très loin des images de famille avec une marmaille grouillante.
Année 1950, période sans avortement (officiel) et contraceptif: des couples restaient sans enfants, certains couples manifestaient une fertilité assez... importante.
Ces années-là, la médecine moderne avait fait pas mal de progrès quant à la prise en charge de la petite enfance: cela n'empêchait pas le décès d'enfants ou d'accouchement se passant pas trop bien.
La remarque qui suit sort du sujet, mais permet de remettre certaines choses en place:
- il est exact que il devient exceptionnel qu'une mère décède lors de l'accouchement.
- il est exact que les décès péri-nataux deviennent aussi exceptionnels:
On arrive à faire vivre les prématurés, et même de TRES grands prématurés, mais ce n'est pas sans conséquences sur l'évolution future de ces enfants. En Belgique, on forme les institutrices à la prise en charge de ce type de population qui arrive à l'âge scolaire, et qui est devenu un phénomène statistique. On ignore, actuellement, les répercussions de ces prématurités précoces à l'âge adulte.
On sauve à la naissance des enfants TRES handicapés qui décédaient autrefois. Il y a 40 ans, quand j'ai commencé à travailler, il y avait une population d'enfants "infirmes moteur cérébraux". Cette population, actuellement, a diminué, grâce à la médecine (et tant mieux). En échange, on sauve des enfants polyhandicapés.. et on arrive à ce qu'ils arrivent de plus en plus à l'âge adulte, avec tous les soucis de prise en charge de tel handicap.
Il y a aussi une "explosion" de maladies orphelines, détectées et nommées grâce aux progrès scientifiques certes, mais ces mêmes progrès permettent (aussi) de ne pas mourir à la petite enfance, mais plus tard.
Ces populations, autrefois, décédaient à la naissance ou dans les jeunes années. On a moins de décès, certes, mais en échange...
Mes propos ne sont en rien un jugement, mais un constat: on ne peut se voiler les yeux.