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Posté : ven. nov. 16, 2007 4:37 pm
par taillandier fourbisseur
LES BOURREAUX ET L'APPLICATION DE LA QUESTION
V.S LA LOI Quel était le rapport de force entre le droit civil et le droit canon , et le principe de la question (grande ou petite ) et l'appliquation des sentences ? qui avait le dernier mot ?

Posté : ven. nov. 16, 2007 6:22 pm
par elric
La mort. [img]kator/smiley236.gif[/img]

Posté : ven. nov. 16, 2007 6:38 pm
par taillandier fourbisseur
elric a dit : La mort. [img]kator/smiley236.gif[/img]
c'est sur ! mais pas toujours la sentence c'est pas tout la question c'est vers qui du civil ou du religieux se tournait-on pour la promulguer la sentence ? a la fin
(j'ai pas fait ce tread parce que j'étais a court d'idée...dans tout les domaines il faut savoir d'ou on viens pour savoir ou l'on va ! si c'est trop profond , on laisses tomber et on en reparles plus Image

Posté : sam. nov. 17, 2007 2:37 am
par hengist
cela dépend de ce qui est en jeu... Chaque justice à son champ d'application, il n'y pas concurrence entre les deux droits puisqu'ils régissent théoriquement deux stés différentes: sté civile et sté religieuse même si en réalité la sté civile est imprégnée par les valeurs de la sté religieuse. En outre, le droit canon s'applique plus particulièremnt à des cas mais aussi à des catégories sociales particulières.
Dans le domaine de l'application dela peine capitale, la justice religieuse n'exécute pas: elle livre le condamné "au bras séculier"

Posté : sam. nov. 17, 2007 3:05 am
par raymond roger
Je dirais que tout dépend de la nature du crime et des personnes sur lequel il porte.
Un crime civil contre des personnes civiles sera jugé et la peine appliquée par des autorités civiles (meurtre, vol, crime de lèse majesté, infanticide, viol...)
Un crime ressortant du domaine religieux (hérésie, pillage d'édifice religieux, meurtre d'un clerc...) sera jugé par les autorités ecclésiastiques et la peine TOUJOURS appliquée par le bras séculier.
Mais ce serait trop facile si c'était aussi tranché et les frontières sont fluctuantes au gré des époques et des personnes en présence.(un seigneur fort pouvait être enclain à accaparer toute la justice haute, basse, civile et religieuse sur ses domaines au détriment de l'église).

Posté : sam. nov. 17, 2007 7:36 am
par le furet
N'oubliez pas que l'église a des terres et des serfs et rend la justice "de droit commun" sur ces territoires aussi.

Pour ces questions de juridiction il semble que ce soit des points sensibles et un certains nombres de guerres privées entre seigneurs semblent être déclenchés par des conflits de juridiction.

A+

Posté : sam. nov. 17, 2007 9:18 am
par taillandier fourbisseur
Si on parles d'un viol ou meurtre a notre époque nous avons une cause pénale mais a ces périodes il y avait l'aspect l'aspect morale et l'aspect morale
et de plus les instances avaient un mandat ''tacite'' d'assurer la paix sociale en tant que ''parent protecteur ''du fief pour les uns et de ''gardiens de la morale '' pour les autres

Posté : sam. nov. 17, 2007 11:00 am
par hengist
Le furet a dit : N'oubliez pas que l'église a des terres et des serfs et rend la justice "de droit commun" sur ces territoires aussi.
A+
Tout à fait.... Dans ce cas là les abbés ou évêques agissent en tant que seigneur du lieu. Comme ils jugent des non clercs c'est le droit classique qui s'applique...
C'est aussi pour ça qu'il existe des "officiers" (attention pas au sens XVII°) civils qui agissent pour l'évêque. Ainsi, l'évêque d'Amiens était représenté par son vidame....

Posté : sam. nov. 17, 2007 11:01 am
par hengist
ce qui me gène plus c'est de figer cette descrïption dans le temps... Encore faut-il voir que quand on se place... X°? XIII° XV°?

Posté : sam. nov. 17, 2007 1:23 pm
par taillandier fourbisseur
du x au xv m.a !
et si quelqu'un était trop ''payant '' pour les uns ...pouvait-il etre jugé par les autres ?

Posté : sam. nov. 17, 2007 2:17 pm
par hengist
certes certes mais entre le X° etle XV° les choses évoluent un peu quand même....