Juste une précision sur les textiles :
des traces textiles ont été retrouvées à la fouille, et une petite vitrine évoque le sujet.
Au contact de parures en fer et en alliage cuivreux, les sels métalliques issus de la corrosion ont parfois assuré la conservation de fragments de tissus minéralisés. Du coup, quelques fragments ont pu être prélevés lors des fouilles.
Ces données, bien que ne relevant pas de conservations spectaculaires comme on peut les trouver dans des contextes particuliers (très secs ou très humides par exemple), ont tout de même permis une étude à part entière (Étude de Christophe Moulherat, CERTA/C2RMF), et font l'objet d'un petit développement (assez technique il faut l'avouer), dans le musée.
Et là, roulement de tambours, rien de neuf sous les tropiques. Deux types de matériaux ont pu être identifiés : les fibres de lin (9 cas) et les fibres de laine (9 cas, laine de mouton). Je me permets juste une citation du cartel qui en explique l'utilisation (j'espère que ça ne pose pas de soucis de copyright, sachant que cet extrait a été rédigé, sauf erreur de ma part par Christophe Moulherat, et visé par Jean-Paul Cazes) : "L’identification de fibres montre un équilibre entre les fibres de laine et les fibres végétales. La présence de ces deux matériaux au sein d’une même sépulture coïncide à l’utilisation de différents vêtements.
En effet, le lin semble employé pour la réalisation de chemise ou tunique légère (voire de chausses). Les fragments plus grossiers à grosses trames, genre toile à sac, proviennent de vêtements de dessus.
Quant à la laine, les mérovingiens l’ont utilisée pour les pantalons et culottes ; les braies sont souvent représentées décorées (rosaces, trèfles, …) et correspondent vraisemblablement aux tissus à losange."
J'en profite pour refaire un peu de pub : viendez à Mazères

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http://www.ville-mazeres.fr/Musee-d-Ardouin