Darshan a dit : Nos chaussures tout en cuir ne tiennent pas longtemps sur le bitume des rues.
Après le confort c'est autre chose. Mais les chaussures en cuir s'usaient peu être moins vite que l'on ne le pense, en tout cas à l'époque.
Ben c'est ce point qui me dérange depuis l'Ost de l'Est : il y a trois type de chemins médiévaux :
- classique (terre battue, type forêt, chemin de campagne etc... qui doit correspondre à 95 % des voies empruntées par nos ancètres en gros. Ce type de chemin n'est pas vraiment traumatisant pour les semelles fines.
- pavés de ville : là, avant le XIVe-XVe, ça doit représenter peut-être 1 % ou à peine plus des chemins : la majorité des villes ne sont pas pavées, ou alors seulement partiellement, les petites villes et les villages, j'en parle même pas. L'usure des semelles fines sur pavés lisse ne doit pas être trop importante (mais ça reste à expérimenter)
- chemins de montagne : déjà plus traumatisants car il y a moult petits cailloux pointus un peu partout, des racines, des branches cassées, et là, pour l'avoir expérimenté, en trois jours de marche il y a déjà soit un trou dans la semelle, soit une usure si importante que le trou pointe à l'horizon.
Et là, je vois mal des montagnards à l'époque se taper chaque semaine la couture d'une nouvelle semelle...
Donc... ??? Je sais pas quoi en penser.