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Posté : mar. avr. 03, 2007 11:17 am
par union14
combien faut'il de temps pour recharger une couleuvrine? et quelle est sa portée de tir.
Posté : mar. avr. 03, 2007 6:45 pm
par herr heinrich
Pour recharger une couloeuvrine, je pense pouvoir dire 5 bonnes minutes si tu as tout ce dont tu as besoin avec toi, j'ai jamais calculé exactement combien de temps ca me prend.
Par contre, pour la portée de tir, je saurais pas te dire, je n'ai jamais tiré qu'a blanc.
Posté : mer. avr. 04, 2007 4:29 am
par bilbaron
par couleuvrine, tu entends canon long et de petit calibre, ou trait à poudre....?
dans le cas du trait à poudre, avec de l'entraînement, il faut environ 45 secondes pour charger, pour la portée, à pleine charge, tu peux compter 200m...
pour le canon, compte 3 ou 4 minutes pour le chargement, pour la portée, je n'ai tester qu'avec mon canon perso, en calibre 33mm et 30gr de poudre, je ne sais pas ou il est aller

, mais au delà de 400m, ça j'en suis sur....
Posté : mer. avr. 04, 2007 12:58 pm
par union14
alors quelqu'un peut il m'expliquer comment les deux couleuvrines présentes à la bataille de Formigny en 1450 ont elles pu etre un facteur de victoire française si leur portée n'était pas plus grande que celle des archers anglais et qu'en plus il faut du temps pour les recharger
Posté : mer. avr. 04, 2007 2:32 pm
par bilbaron
1450 s'il n'y a pas plus de détails sur les pièces, tout peut être imaginé....pièces à pot, donc cadence de tir élevée, tir à mitraille, donc dégats plus importants sur les hommes... ou lors le chroniqueur avait des parts dans la manufacture d'armes...

Posté : sam. avr. 21, 2007 2:24 am
par hengist
LOrs du siège de Paris en 1465, l'artillerie bourguiugnonne et l'artillerie royale se sont fait des politesses par dessus la Seine ce qui peut donner une idée dela distance utile....
Posté : jeu. sept. 27, 2007 9:40 am
par vinczenty
C'est en fait Philippe de Commynes qui décrit l'évènement. Les bourguignons sont stationnés à Charenton et leur camp subit un bombardement venu du haut des remparts de Paris (ce qui semble représenter une distance supérieure à 1000 mètres, ou deux lieues sous la plume de Commynes...C'est énorme) Philippe de Commynes précise toutefois qu'à son sens, les canons royaux devaient être réglés au plus bas de la hausse, et le ton qu'il emploie alors dans la phrases laisse supposer qu'il s'agit d'une pratique rarissime qui l'étonna au plus haut point.
Posté : sam. nov. 17, 2007 5:40 pm
par taillandier fourbisseur
union14 a dit : alors quelqu'un peut il m'expliquer comment les deux couleuvrines présentes à la bataille de Formigny en 1450 ont elles pu etre un facteur de victoire française si leur portée n'était pas plus grande que celle des archers anglais et qu'en plus il faut du temps pour les recharger
la hauteur de la position
Posté : dim. nov. 18, 2007 12:24 pm
par le décliqueteur
Hengist a dit : LOrs du siège de Paris en 1465, l'artillerie bourguiugnonne et l'artillerie royale se sont fait des politesses par dessus la Seine ce qui peut donner une idée dela distance utile....
Sur le coup, je suis resté perplexe... Mais c'est vrai que la Seine n'est pas le Fleuve St-Laurent
Oupsssss... Il est parti
Le Décliqueteur
Posté : mar. nov. 20, 2007 6:25 am
par rasse de holst
Dès 1429, au siège d'Orléans, deux couleuvrines furent fabriquées sur place avec une portée utile de 1500mètres !
C'est cité dans la biographie de Charles VII...je recherche les sources.
Posté : mar. nov. 20, 2007 6:32 am
par rasse de holst
petit rectificatif : il ne s'agit pas d'une couleuvrine mais d'une bombarde; elle fut réalisée par Naudin Bouchard, un fondeur de cloche, elle était en bronze et s'appelait "la longue". elle fut installée à la bastille Saint Antoine et portait à 700 toises (1400 mètres)...Mais pour le gros de l'artillerie du siège, les portées les plus fréquentes sont de l'ordre des 200 mètres.
Posté : sam. nov. 24, 2007 4:51 am
par vinczenty
Le Décliqueteur a dit :
Sur le coup, je suis resté perplexe...
Les sources relatives à ces échanges de tirs sont pourtant claires. Voir Commynes à titre d'exemple.
Posté : dim. nov. 25, 2007 7:08 am
par LeLong
Vinczenty a dit : (...) Philippe de Commynes précise toutefois qu'à son sens, les canons royaux devaient être réglés au plus bas de la hausse, et le ton qu'il emploie alors dans la phrases laisse supposer qu'il s'agit d'une pratique rarissime qui l'étonna au plus haut point.
Question de non initié : qu'est-ce que ca signifie "réglé au plus bas de la hausse" ?

Posté : mer. nov. 28, 2007 5:47 am
par messire ladvocat
Presque à l'horizontal... on dit aussi tir tendu, lorsque l'on domine la position bombardée. Idéal pour faire le ménage dans une ligne de fantassins en terrain découvert, genre "Strike" au bowling !
A contrario d'un tir dit "en cloche", vers le ciel, où la hausse est forte : Pour atteindre par exemple une position située derrière un talus ou une muraille. Ce tir exige une grande présision et donc des essais avant de faire mouche.
Posté : sam. déc. 01, 2007 3:30 am
par vinczenty
Au contraire, il s'agit ici d'obtenir une trajectoire parabollique du projectile (donc une meilleure portée mais un manque total de précision). Un fait, la hausse renvoie ici aux arcs vertiquaux. Le réglage du fût se fait aux points les plus bas et le fût se présente donc avec un angle fort vis à vis de l'horizontal. Sous la plume de Commynes, il faut donc lire tir en cloche.