on ne parle pas des sergents, on parle par exemple des milites d'un côté et des milites plebei ou gregarii qui désigne tous les autres, de moindre statuts. Ce qu'on appelle par la suite les sergents dans les textes ultérieurs.
Contrairement à toi, je pense que le combattant monté de moindre statut existe depuis longtemps. C'est juste que son statut est moins bien défini et sa nature plus fluctuante, cela aurait pu constituer l'origine de certains milites
Olàààààààààà...
Pas contrairement à moi.
Car t'as oubliée que je suis convaicu que le terme miles regroupe tous les guerriers "professionnels"... et que des statuts variés composaient les rangs de milites equites...
De toutes façon, le niveau d'équipement du miles dépend de ses revenus qui dépendent de son "employeur"...
POur info, un terme que l'on retrouve souvent dans les cartulaires de "l'Entre deux mer Bordelais c'est milites principes, pour designer un haut Baron (en l'occurrence, directement vassal du Duc d'Aquitaine avec droit de basse et hautre justice.
Ce que je voulais dire, c'est que cette nouvelle caste appelée Sergent à cheval s'inscrit dans une élitisation de la chevalerie.
Cela semble apparaitre vers 1180 à Paris, pour des guerriers à cheval, de moindre revenus ou de naissance moindre, quine peuvent suivre les necessité en équipement exigées lors de levées d'Ost pour les chevaliers.
Par opposition, il y aurra donc le ssergent à (de) pied.
Sinon, le terme sergent existe, mais pas dans cette optique.
Mais j'avoue que pour moi, c'est de la science fiction, car je m'oriente de plus en plus vers les profondeurs du siècle, loin de cette polution XIII°...
Je suis d'accord avec ces appellation de milites + adjectif renforcant leur condition. de toute façon, pour moi, tout homme d'arme dont le métier est fait des armes est un miles. Ensuite, il faut le caractériser par un adjectif.
Miles eques s'emploi souvent d'aileurs souvent au pluriel: milites equites.
Des milites equites, se détachent les principes, parfois milites principes. On les caractérise par leur fonction de milites..., on ne dira que tr-s rarement "le comes Machpreau", mais plutot, le "(miles) principes Machpreau"...
Preuve déjà qu'au XII, au moins à compter de la moitié, on assimile déjà cheval et caste supérieure.
Sinon, on parle évidement des plebei, rusticii, gregarii... mais si ils PEUVENT accéder au cheval (suivent la fortune du maître), et le font , on ne les designe pas comme des equites à part entière...
Non, le terme SERGENT A CHEVAL est vraiment quelquechose de nouveau à la fin du siècle, classe fourre tout ou l'on met les poulidors de la chevalerie en train de se fusionner avec la noblesse...
En tout cas, c'est le fouillis total...
LT
PS: pour Guillaume le Maréchal, je suis bien interressé par lire ces vers, mais si possibl traduits en moderne en face (style collection lettres gothiques). T'as un ISBN à me proposer...
Quand au sud (gascogne, agenais, toulousain, provence, espagne du nord), c'est carément déroutant car le shémas classique du nord, celui dont on parle et qu'on utilise tous +/-) est différent encore.
Pas simple.
Semper Aquitanie et XII°s. similiter