Combat des Trentes...

Modérateur : L'équipe des gentils modos

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taurus
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mer. nov. 09, 2005 9:57 am

J'ai lu un jour, y'a longtemps, qu'il y avait eu un affrontement entre 30 chevaliers (15 dans chaque camp), mais je ne sais plus :


- où ?


- quand ?


- si c'est vrai...


Quelqu'un a des infos ou une référence bibliographique ?


Merci...
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Eudes de Nogent
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mer. nov. 09, 2005 10:14 am

Si tu veux en savoir un peu plus, tu peux aller faire un tour là :


http://www.renaissance-amboise.com/doss ... trente.htm


Bonne lecture !
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Eudes de Nogent
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mer. nov. 09, 2005 10:22 am

Celui-là me semble historiquement plus exact et plus complet :


http://merelp.club.fr/combat.html
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Eudes de Nogent
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jeu. nov. 10, 2005 4:36 am

Ou encore là !


http://fr.wikipedia.org/wiki/Combat_des_Trente


Je n'ai pas eu le temps de bien creuser mais l'encyclopédie en ligne Wikipédia semble assez géniale !


Bonnes recherches !
ambract
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ven. nov. 11, 2005 4:31 am

le combat des trentes voyait s'affronter 30 chevaliers brito francsais et 30 brito anglais (parti des penthievre et des montfort), pres de josselin je crois. Tout cela prend place pendant la guerre civile bretonne, au debut de la guerre de cent, les anglais et les franxcais se servait du territoire breton un peu a la maniere des americains et des russes pendant la guerre du vietnam
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garin trousseboeuf
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ven. nov. 11, 2005 6:46 am

Pour plus d'infos, je recommande :





http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2 ... 39-7048108





Image
La oule, c'est cool... la fonte, c'est la honte... le verre c'est la misère.
taurus
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dim. nov. 27, 2005 2:38 pm

Merci à tous de vos réponses.
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coldtracker
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ven. déc. 09, 2005 8:42 am

Le 26 mars 1351 entre Ploërmel et Josselin ....





le combat des Trente par Octave Penguilly Musée de Quimper


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Le fameux "combat des Trente" au chêne de Mi-voie entre Josselin et Ploërmel, où trente chevaliers bretons sous le commandement de Jean Beaumanoir l'emportèrent sur trente combattants anglais, allemands et quatre bretons, eut un grand retentissement.





LES CAUSES DU COMBAT





En 1317, le duc Jean III réunit au profit de son frère aîné, Guy, les comtés de Tréguier et Penthièvre. Le 30 avril 1341, Jean III mourut sans héritiers directs. Son demi-frère, Jean de Montfort marié à Jeanne de Flandre, et sa nièce Jeanne de Penthièvre, épouse du neveu de Philippe VI de France, Charles de Blois, revendiquent chacun pour son compte le trône ducal.





Le parti de Blois est soutenu par la France, les grands seigneurs bretons, le haut-clergé, le pays Gallo et les principales villes du Trégor. Le parti de Montfort est soutenu par l’Angleterre, la petite noblesse, les recteurs et leurs paroissiens du pays bretonnant.





Une trêve avait été signée. Mais au mépris de cette convention les anglais, sous prétexte de soutenir la cause des Montfort rançonnaient et pillaient la Bretagne. Les paroisses qui ne pouvaient payer étaient détruites, incendiées et saccagées.





En 1351, un baron de la Bretagne, nommé Jean de Beaumanoir, capitaine du château de Josselin, eut l’occasion de reprocher aux Anglais leur conduite odieuse et de s’écrier en s’adressant à Brembo, gouverneur de Ploërmel, place forte anglaise « Dieu soit Juge entre nous ! Que chacun de nous choisisse trente à quarante champions pour soutenir sa cause. On verra de quel côté est le droit ». La rencontre eut lieu au « chêne de Mi-voie », entre Ploërmel et Josselin le 26 (ou le 27 ) mars 1351. Les conditions de la lutte furent celles du « combat à volonté », c’est-à-dire que chacun des soixante champions eut toute liberté de se battre comme il lui plairait, soit à pied, soit à cheval, avec les armes qu’il voudrait, sans autre obligation que d’observer dans ce combat les règles de la loyauté chevaleresque.





« Ainsi fut la bataille juré par tel point,


Et que sans nulle fraude loyaulment le feroint,


Et d’un costé et d’aultre touts à cheval seroint,


Ou trois, ou cinq, ou six, ou toutz, se ilz vouloint,


Sans élection d’armes ainscin se combatroint,


En guise et manière que chascun le vouldroint ».





Les anglais sûrs de leur victoire arrivent les premiers au « chêne de Mi-voie ». Le retard des bretons venaient du fait qu’ils s’étaient préparés à la bataille, s’étaient confessés, et avaient reçu l’absolution, la communion, et entendus plusieurs messes.








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LES DIVERSES PHASES DU COMBAT





Première phase





Après avoir parlementé quelque temps, les deux troupes reculèrent chacune de leur côté en se faisant face. Sur un signe, le premier choc entre les deux partis eu lieu. Se fut un corps à corps désordonné (une mêlée dans toute la force du terme). Dans cette mêlée, côté bretons, Jehan Rousselet, et un écuyer Geffroy Mellon furent tués. Even Charruel, Caro de Bodégat, tous deux chevaliers, ainsi qu’un écuyer, Tristan de Pestivien, furent blessés et faits prisonniers. D’ou une notable infériorité des bretons réduits à 25 champions contre trente anglais.





Deuxième phase





Suite à une courte trêve, les deux partis sont de nouveau face à face. Indigné par les insultes de Brembo envers Beaumanoir, l’écuyer Alain de Keranrais, lui crie:


« Comment, vil glouton, tu te flattes de faire prisonnier un homme comme Beaumanoir ! Eh bien, moi je te défie en son nom, tu vas sentir à l’instant la pointe de ma lance ».


Il lui en porte en même temps un coup en plein visage, la lance pénètre sous le crâne. Brembo s’abat lourdement. Pendant que les anglais se jettent sur Keranrais, le chef anglais d’un effort désespéré se relève et cherche son adversaire ; il trouve devant lui Geffroy du Boys, qui lui lance à son tour sa hache d’armes dans la poitrine.


Brembo tombe mort.





Cette mort imprévue jette une telle consternation dans les deux partis que la bataille s’interrompt quelques instants.





Troisième phase





Crokart, de nationalité allemande, prendra le commandement des anglais. Il change la technique de combat « Tenez-vous estroitement serrés l’un contre l’autre » pour combattre. Par suite de cette manoeuvre, le combat change de face. Jusqu’ici c’était une mêlée, une lutte par petits groupes, sans ordre ni plan. Désormais, c’est un combat régulier. Les 29 champions anglais, forment alors, une ligne de bataille impénétrable, contre laquelle les bretons se brisent en laissant de nombreux blessés. Beaumanoir décide alors d’attaquer en même temps de face et sur les deux extrémités. Dans cet assaut féroce, la bande de Crokart finit par céder ; quatre de ses champions (2 anglais, 1 allemand et le breton d’Ardaine) sont tués. Côté breton, Geffroy Poulart et Beaumanoir sont blessés. C’est alors que Geffroy du Boys lance à Beaumanoir assoiffé et affaibli par la perte de son sang, la fameuse apostrophe « Bois ton sang Beaumanoir, la soif te passera ».





Quatrième phase





Crokart voyant le défaut de sa première manœuvre, change de tactique. Il ordonne aux deux extrémités de sa ligne de bataille de se réunir en se recourbant l’une vers l’autre en faisant toujours face à l’ennemi. Guillaume de Montauban qui feint de quitter le combat saute alors sur le dos de son cheval, et le précipite sur le terrible rempart des piques anglaises, pendant que lui-même frappe sur les anglais à grands coups de lance. Manœuvre des plus téméraires, qui permit de renverser sept ennemis, puis revenant sur ses pas d’en écraser trois autres. Voyant cela, tous les bretons se précipitent dans la trouée pour se jeter sur leurs adversaires. Sous ce choc, quatre ou cinq des anglais sont tués, les autres sont faits prisonniers.





Telle fut la bataille des Trente





Les bretons dans cette journée ne perdirent, semble-t-il, que trois des leurs : le chevalier Jehan Rousselet, les écuyers Geffroy Mellon (ou Moëlon) et Geffroy Poulart. Du côté des Anglais, il y aurait eu, une douzaine de morts.





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LES COMBATTANTS





Les trente bretons supportant le parti de Blois Les trente anglais supportant le parti de Montfort





Le capitaine Breton est Jehan de Beaumanoir





Les chevaliers :





Jehan de Tyntyniac


Guy de Rochefort


Even Charruel


Robin Raguenel de Saint-Yon


Caro de Bodégat


Guillaume de la Marche


Ollivier Arrel (Harel)


Jehan Rousselet


Geffroy du Boys (du Bois)





Les écuyers :


Guillaume de Montauban


Alain de Tyntyniac


Tristan de Pestivien


Alain de Keranrais


Ollivier de Keranrais


Louys Gouyon


Le Fontenai ou Le Fontenois


Huet Captus (lisez Catus)


Geffroy de la Roche


Geffroy Poulart


Morice de Trezeguidy


Guyon du Pontblanc


Morice du Parc


Geffroy de Beaucours


Celuy de la Villon (lisez La Villéon)


Geffroy Mellon ou Moelon


Jehannot de Serrant (lisez Sérent)


Olivier Bouteville (Monteville ?)


Guillaume de la Lande


Symonet Richard





Les champions étaient tous des bretons.





Le capitaine Anglais est Robert Brambroch (ou Richard de Brandenburg, encore appelé Brembo)





Les combattants :


Canoles (lisez Robert Knolles)


Cavarlay (lisez Hugue de Calverly)


Crucart (lisez Crokart ou Croquart)


Jehan Plesanton


Ridele le Gaillart


Helecoq, son frère


Jennequin Taillart


Rippefort le Vaillant


Richart d’Irlande


Tommelin Belifort


Huceton Clemenbean


Jennequin Betoncamp


Renequin Herouart


Gaultier l’Alemant


Hulbure ou Huebnie le Vilart


Renequin Mareschal


Thommelin Hualton


Robinet Melipart


Isanay le Hardy


Bicquillay


Helichon le Musart


Troussel


Robin Adès


Dango le Couart


Le Nepveu de Dagorne (Dagworth?)


Perrot de Commelain (lisez de Comenan)


Guillemin le Gaillart


Raoulet d’Aspremont


D’Ardaine





Côté anglais, s’étaient joints six aventuriers allemands et quatre bretons du parti de Montfort.
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garin trousseboeuf
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ven. déc. 09, 2005 11:59 am

Ahhh, je me demandais quand tu allais nous ressortir ça !
La oule, c'est cool... la fonte, c'est la honte... le verre c'est la misère.
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coldtracker
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lun. déc. 12, 2005 4:17 am

c'est plus fort que moi... Image
richard-d-irlande
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mar. janv. 24, 2006 1:19 pm

Bonjour,


Tout nouveau je me lance ici !


Je fait parti d’une petite troupe qui organise des ‘’reconstitutions’’ de cette bataille, et je n’arrive pas a trouvé le blason de : Richard d’Irlande ; Richard de la Lande ; Richard Lalande…. Quelques soit son nom qui varie d’une recherche a l’autre.


Si quelqu’un par un heureux hasard aurait vent de son blason… je serais fortement intéressé !





Merci !
Il faut plus de courage pour refuser un duel, que pour en accepter dix
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gamot
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ven. mars 24, 2006 11:59 am

Bonjour. Je ne les trouve pas non plus. Peut être ce Richard d' Irlande ou de la Lande est-il parent de Guillaume de la Lande? Je sais qu'ils étaient dans les camps opposés mais cela ne rend pas la chose impossible: nous sommes dans le cadre d' une guerre civile britto-bretonne.





Je suis le premier à penser que cette "hypothèse" (ce n' en est pas vraiment une même si le principe n' est pas impossible) ne repose sur rien de concret.





Toutefois, "au cas où", ce Guillaume est donné portant deux armoiries. Peut être faut il en attribuer une à Richard,





1) De gueules à trois écussons d' argent (on le voit au fond sur la couverture du bouqin montré dans un post plus haut dans ce sujet)


2) D' azur à trois écussons d' argent





Encore une fois, je ne pense personnellement pas que ce soit le cas (le passage de gueules à azur ou vice versa me paraît bien rare pour une brisure). Je ne te livre cette supposition que pour te fournir une piste certainement fausse mais envisageable. Note que les armes données pour Guillaume ne reposent pas sur une source mais seulement sur une référence: HISTOIRE MEDIEVALE N°20, août 2001, pages 30-39
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