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Posté : jeu. mars 18, 2010 9:43 am
par pierre al
Si pour survivre il suffisait de faire la même chose que l'autre, tout le temps (avec le fameux pas de côté !), ce serait écrit noir sur blanc quelque part, non ?




Un des glossateurs écrit, si mes souvenirs sont bons : "s'il te frappe, frappe-le, s'il t'estoque, estoque-le". Meyer la sort aussi dans son chapitre sur l'épée longue et sur le dussack (je crois). Les développements ultérieurs laissent fortement penser que la frappe demandée est une frappe identique. Et on remarque qu'en effet, un coup furieux neutralise (et ne contre pas, il neutralise) un coup furieux, un coup croisé neutralise un coup croisé, un coup bigle neutralise un coup bigle, etc etc...





Mais ca ne permet que de survivre, hormis gros coup de bol. Pas de toucher l'autre de manière raisonnablement efficace. C'est une solution "shit happens" comme diraient bien mieux que moi nos amis outre manche/atlantique.





Par contre, ca permet de bloquer beaucoup de situations et de trouver un lien (ambinden) depuis lequel on travaille sérieusement (toujours dans l'optique des allemands)

Posté : dim. mars 21, 2010 3:06 am
par willem
Être dans le "nach" (après) est une réponse, car "la porte" de l'adversaire est fermée s'il a attaqué le premier...

Posté : dim. mars 21, 2010 3:20 am
par pierre al
Ca peut être également une stratégie consciente, comme dans la pièce de frappe croisée (krumphaw) décrite depuis la garde de la barrière.