Posté : ven. déc. 18, 2009 3:27 am
(...)
Citation de Philippe L. de la R.:
On ne connait justement pas le "niveaux" de diffusion de ces documents et des techniques qu'ils présentent,.... (c'est vrai pour les techniques de combat sans armures et avec!!).
Et bien si, justement, on le connait bien, le degré de diffusion de ces documents, puisqu'on a de belles séries de propriétaires, de lieux de conceptions, de rédactions, d'illustrations ou de copie. On a une belle idée des milieux touchés, des hommes visés et de ceux que ca touche réellement. Je ne dis pas qu'on sait tout, mais on sait quand même pas mal de choses. Suffisamment pour savoir, par exemple, que le harnischfechten tant décrié ne se résume pas au duel ou combat judiciaire, comme on le lit malheuresement trop souvent. Ou que Hans Talhoffer n'est pas uniquement un formateur de combattants pour duel judiciaire. Ou que Fiore dei Liberi n'a pas fait que se gargariser avec une liste de protecteur conditierre célèbres. Mais bien sur, pour en prendre conscience, il faut un minimum parler avec des gens qui bossent sur ces choses 24/24 et pas constamment leur rappeler a quel point on les méprise, eux, leur avis ou les travaux qu'ils publient (souvent gratuitement) depuis des années.
(...)
Suite à cet extrait de discution avec notre trés estimé Pierre-Al, j'ai décidé de le prendre au mot.
Parlons donc de la diffusion des manuscrïpts d'escrime au sein de la société médiévale,...
Mais parlons-en sérieusement,... avec des idées, mais aussi des chiffres, que l'on rapprochera de la population noble combattante et de la population combattante non noble.
En comparant ainsi des chiffres (qui certes seront en partie le fruit de recherches et d'estimation), on devrait pouvoir avoir une bonne idée du taux de diffusion, soit par manuscrïpt, soit par période (Parce qu'un taux, c'est un rapport entre 2 chiffres,...).
Si je me suis planté, je veus bien reconnaitre mes tords,... Mais, pour le moment, j'ai beaucoup de mal avec des idées assénées comme autant de vérités immuables, au motif que l'intéressé est en fac d'histoire.
J'apprécie les gens qui font des études en histoire, moins ceux qui font des histoires avec leurs études,... Et je repense toujours à ce que le vice-doyen de ma fac d'éco nous disait à l'époque,... : "tant que vous n'aurez pas une demi-douzaine de publications à votre actif, vos collègues vous assimilerons à un étudiant, pas à un chercheur,..."
Citation de Philippe L. de la R.:
On ne connait justement pas le "niveaux" de diffusion de ces documents et des techniques qu'ils présentent,.... (c'est vrai pour les techniques de combat sans armures et avec!!).
Et bien si, justement, on le connait bien, le degré de diffusion de ces documents, puisqu'on a de belles séries de propriétaires, de lieux de conceptions, de rédactions, d'illustrations ou de copie. On a une belle idée des milieux touchés, des hommes visés et de ceux que ca touche réellement. Je ne dis pas qu'on sait tout, mais on sait quand même pas mal de choses. Suffisamment pour savoir, par exemple, que le harnischfechten tant décrié ne se résume pas au duel ou combat judiciaire, comme on le lit malheuresement trop souvent. Ou que Hans Talhoffer n'est pas uniquement un formateur de combattants pour duel judiciaire. Ou que Fiore dei Liberi n'a pas fait que se gargariser avec une liste de protecteur conditierre célèbres. Mais bien sur, pour en prendre conscience, il faut un minimum parler avec des gens qui bossent sur ces choses 24/24 et pas constamment leur rappeler a quel point on les méprise, eux, leur avis ou les travaux qu'ils publient (souvent gratuitement) depuis des années.
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Suite à cet extrait de discution avec notre trés estimé Pierre-Al, j'ai décidé de le prendre au mot.
Parlons donc de la diffusion des manuscrïpts d'escrime au sein de la société médiévale,...
Mais parlons-en sérieusement,... avec des idées, mais aussi des chiffres, que l'on rapprochera de la population noble combattante et de la population combattante non noble.
En comparant ainsi des chiffres (qui certes seront en partie le fruit de recherches et d'estimation), on devrait pouvoir avoir une bonne idée du taux de diffusion, soit par manuscrïpt, soit par période (Parce qu'un taux, c'est un rapport entre 2 chiffres,...).
Si je me suis planté, je veus bien reconnaitre mes tords,... Mais, pour le moment, j'ai beaucoup de mal avec des idées assénées comme autant de vérités immuables, au motif que l'intéressé est en fac d'histoire.
J'apprécie les gens qui font des études en histoire, moins ceux qui font des histoires avec leurs études,... Et je repense toujours à ce que le vice-doyen de ma fac d'éco nous disait à l'époque,... : "tant que vous n'aurez pas une demi-douzaine de publications à votre actif, vos collègues vous assimilerons à un étudiant, pas à un chercheur,..."