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Posté : lun. oct. 27, 2008 7:04 pm
par baron
Posté : dim. nov. 02, 2008 7:59 am
par lanzecki
J'ai trouvé les chapitres de valeur et d'intérêt variables. Cela est sans doute dû au fait que ce livre est l'agrégation de plusieurs écrits d'auteurs différents.
Mais globalement, je l'ai trouvé très instructif sur le passage de l'escrime médiévale à celle de la renaissance, sur la place des maitres d'armes.
Il y a aussi un chapitre très intéressant sur l'analyse des blessures sur les cadavres abandonnés après un duel.

Les gars de l'époque étaient beaucoup plus résistant que nous. Ils continuaient de se battre avec des blessures quasi mortelles.
Posté : dim. nov. 02, 2008 10:56 am
par baron
Les gars de l'époque étaient beaucoup plus résistant que nous. Ils continuaient de se battre avec des blessures quasi mortelles.
Tu rigoles j'espère? les gars de maintenant et ceux de plusieurs siècles sont constituer de la même façons...
Cela pourrais venir de leurs entrainements? Mais on peut prendre l'exemple des groupes d'élite comme les spetnaz (ou d'autre), leurs entrainements on pour but de les endurcir, mais pour autant un corps humain a ses limites.
Posté : lun. nov. 03, 2008 2:35 am
par sergentdarmes
Exact. Ni l'anatomie, ni les effets de l'adrénaline sur un corps humain n'ont changé. Des personnes en combat ont continué à se battre ou à fuir avec des blessures mortelles (paroi du coeur traversée par une balle de 9mm, bras droit complètement fracassé par plusieurs balles de 5,56, lors de la célèbre fusillade de miami en 1986).
Posté : lun. nov. 03, 2008 3:11 am
par medieviste
baron a dit : les gars de maintenant et ceux de plusieurs siècles sont constituer de la même façons...
Non, pas vraiment : ceux d'il y a encore 150 ans n'étaient pas allergiques à tout et n'importe quoi, n'étaient pas malades aussi facilement que nous, n'allaient pas consulter le pharmacien local pour un rhume... Parce que soit ils étaient déjà morts (trop faibles) soit ils étaient justement bien plus solides !
Ls gars du passé étaient indéniablement plus résistants que nous particulièrement aux maladies, car la pollution, le stress, la bouffe infecte qu'on ingurgite maintenant, le manque total d'efforts quotidiens (on ne chasse plus, on ne marche plus, on ne cherche plus l'eau au puits, bref, électricité, eau courante, voiture, clim' etc) nous ont ramoli au possible depuis une centaine d'années !
Maintenant est ce que ça a une incidence sur la résistance aux blessures ou aux douleurs ? Ca j'en sais rien...
Posté : dim. nov. 09, 2008 1:51 pm
par saint denis!!!
Très bon livre, Pierre Serna est excellent...
Posté : jeu. nov. 13, 2008 3:40 pm
par cracou
attention
la typologie des blessures est intéressante, mais statistiquement totalement bidon (parole de statisticien). C'est bien fait, mais par des gens qui ne connaissent visiblement pas trop les méthodes statistiques, et ça flingue tout.
Posté : ven. nov. 14, 2008 2:30 am
par pierre al
Tu pourrais développer ton propos ? Parce que ca m'interesse grandement ( Du même coup, si je pouvais avoir des pistes pour faire des statistiques "pour les nuls".... parce que j'en ai un peu l'utilité

)
Posté : ven. nov. 14, 2008 9:59 am
par hengist
euhhhhhhhhhhhhhhhh ce sont quand même des universitaires de renom (Brioist notamment n'est pas n'importe qui...) et je doute qu'ils soient des ignares de l'histoire sérielle....
Posté : ven. nov. 14, 2008 1:08 pm
par pierre al
Je connais des historiens de renoms qui y connaissent rien en codicologie...
C'est pour ca que je demande a cracou des précisions...
Posté : sam. nov. 15, 2008 8:45 am
par hengist
Au fond tu as raison.....
Posté : sam. nov. 15, 2008 10:05 am
par cracou
leur échantillon de base est violemment biaisé
comment veut tu déduire quoi que ce soit de sérieux de la nature des blessures recensées alors que
- les morts de leurs blessures se sont trainés ou ont été emmenés chez eux
- les blessés ne sont pas comptés
- les blessures mortelles et non mortelles ne sont pas bien cernées
- les morts probablement "de renom" ne sont pas comptés puisque des amis les ont rammené chez eux.
On n'a retrouvé que les cloches et les gens assez peu "nobles" pour finir dans les tomberaux du gué...
Bref c'est comme si on faisait de nos jours la typologie des morts d'accidents de la route avec uniquement les mecs que personne ne viendrait réclamer. Comme ce seraient des piétons, on en concluerait que les morts sont surtout des piétons, pas des automobilistes...
Bref la conclusion est valide sur l'échantillon. L'écvhantillon ne l'est pas. Globalement ça ne veut rien dire.
Posté : lun. nov. 24, 2008 5:10 pm
par ducas_
Enorme travail, très bon livre.
Le fait d'utiliser les rapports de la morgue est une idée totalement géniale.
Alors peut-être que l'échantillon est biaisé et que ce n'est pas totalement représentatif de l'époque dans son ensemble. Mais les auteurs ont-ils affirmé que cela l'était ? Fallait-il laisser tomber cette étude statistique au moins représentative de la morgue du Châtelet.
Non, heureusement, ils ne vous ont pas écouté et ont mis ces informations passionnantes.
Posté : mar. nov. 25, 2008 1:50 pm
par cracou
Passionnant, mais sans valeur...
C'est représentatif de quelque chose qui ne l'est pas.
Posté : mar. nov. 25, 2008 2:24 pm
par de breuilh
Peut etre ........... mais a défaut d'une autre approche , celle ci reste bien construite , étayée et intelligente .
L'idée etait de trouver un référentiel et il est tout a fait fondé .
C'est évident le NCIS aurait travaillé au Chatelet cela nous aurait aidé !
Cela dit tu as tout a fait le droit d'exprimer ton avis mais également celui d'accepter ce qui est exposé .
Bien a vous
JdB