Dusack.

[pierre al]

Parce que je suis bon, grand, fort et généreux, je mets ici les trois premiers chapitres du dusack de meyer... accrochez vos ceintures... c'est du lourd, et le bonhomme ne savait pas écrire...





Le fichier sera dispo en pdf quand tout sera illustré et mettable sur le net sans faire 150 mo.





Et hop

[pierre al]

Avec cette arme qui va loin


Et qui se suspend aisément après la frappe;


Avec ton corps tu marches aussi loin que possible


Et envoie tes coups puissamment tout autour de lui,


Aux quatre ouvertures laisse les voler


Avec de la finesse et par ton allonge tu le feinteras.


Tu peux te défendre avec le fort


Et en même temps blesser avec le faible,


Tu n’as pas besoin d’être près de l’homme


Car tu peux le rejoindre d’un pas.


Quand il court vers toi


Alors ta pointe te protège;


Mais s’il se jette sur toi


En faisant des prises de lutte, tu dois être le plus rapide.


Fais grand cas du fort et du faible de ton arme,


Profite des ouvertures sur l’instant


Déplace-toi correctement, dans l’Avant et l’Après,


Guette le bon moment,


Et ne te laisse pas provoquer facilement.











Chapitre 1 : Contenu du traité sur le combat au dusack, et dans quel ordre cet art doit être enseigné.





Maintenant que j’ai achevé le travail avec l’épée, je commence le dusack, qui a les mêmes bases que l’épée longue, (qui est, rappelons-le, le fondement des principes du combat, à deux mains comme à une main.) Le dusack n’est pas seulement l’arme la plus utilisée par les Allemands, c’est aussi l’origine et une base de pratique pour toutes les armes utilisées à une main. J’en présenterais donc ici les techniques et les spécificités de manière ordonnée.


Comme le dusack est très proche de l’épée longue, notamment dans la majeure partie des techniques à deux mains, qui peuvent s’exécuter à une main également, je suivrais donc globalement le même ordre dans ma descrïption que celui que j’ai adopté dans la partie sur l’épée longue, à ceci près :


• Alors que dans le traité de l’épée il y eut des instructions sur les différentes parties du combattant, qui est l’acteur du combat, et également sur les parties de l’arme, ici je décrirais plutôt en premier lieu les postures et les gardes, et j’en ferais le compte, ainsi que la descrïption.


• En second lieu, je présenterais et je parlerais des frappes, l’une après l’autre, et comment les réaliser proprement.


• Troisièmement, je dirais en combien de parties le combattant est divisé, et quelles attaques y correspondent, leur usage et leurs particularités d’emploi (lesquelles furent brièvement abordées dans le traité sur l’épée) afin que rien ne soit laissé au hasard.


• En quatrième lieu, je donnerais des instructions utiles ainsi que des conseils pour se défendre, et comment les attaques se divisent en trois types bien distincts.


• Enfin, une fois que tous les éléments nécessaires au maniement du dusack seront donnés, je décrirais les gardes l’une après l’autre, et je donnerais des exemples pour combattre depuis chacune d’entre elles, quand tu seras au milieu d’un combat ou encore à la fin d’une attaque, ensuite je décrirais avec exactitude comment synthétiser les éléments que j’ai exposés pour en faire des pièces aptes au combat.








Chapitre 2 : À propos des postures ou gardes et leur utilisation.





Bien que les postures utilisées au dusack trouvent leurs origines dans le maniement de l’épée longue, et qu’elles sont connues pour être très similaires, nous devons tout de même distinguer les spécificités de chaque arme, tant par les noms que par la manière de les manier au combat.


Je compte donc présenter les gardes dans un ordre aussi rigoureux que celui que j’ai utilisé dans le traité de l’épée longue, et je montrerais comment chacune peut être utilisée avantageusement. En premier lieu, je distingue cinq postures, respectivement :


 La garde de la colère


 Le taureau


 La garde médiane


 Le sanglier


 Le changement


Et comme tu peux les faire à droite, tu peux également les prendre sur ta gauche. De plus il y a cinq postures qui permettent de frapper droit devant toi en suivant la ligne crânienne. Ce sont :


 En premier le veilleur


 En second l’entaille, qui est la parade de dessus


 La longue pointe


 Le bastion dans ses deux formes


 En revenant, il y a la cinquième, nommée l’archer, qui représente les défenses de dessous, comme tu le liras dans le chapitre sur les défenses.





Maintenant, comme les postures seront illustrées plus tard par les images qui accompagnent les pièces, je pense qu’il vaut mieux arrêter, pour l’instant, le débat sur les postures et l’art et la manière de les prendre, car il est plus approprié de les décrire avec les illustrations à l’appui. Pour chaque posture il y aura donc une marque qui se réfèrera à une liste (qui suivra.)


Je vais maintenant commencer par décrire l’utilisation de ces gardes, et en définitive à quoi elles servent.


• Premièrement, je ne veux pas que tu attendes dans une de ces gardes l’attaque adverse, dès que tu peux jette-toi sur ton adversaire et cherche le contact, ainsi tu pourras agir contre lui en utilisant les pièces adaptées, alors tu devras les faire jusqu’au bout. Même s’il arrive que tu ne puisses pas entamer une pièce dans l’Avant, tu dois quand même essayer de la réaliser, sans te préoccuper de l’échec éventuel. C’est pourquoi il est nécessaire que tu te places correctement dans une posture sérieuse, qui l’empêche de te frapper sans se découvrir. Ainsi, en étant en sécurité dans cette garde, tu peux saisir l’opportunité, ou encore réagir à ses frappes.


• Deuxièmement, elles sont aussi très utiles en cela qu’elles te permettent d’organiser tes pièces en fonction des postures. Ainsi quand tu frappes depuis une garde, ou que tu es dans l’une d’entre elles pour préparer ton offensive, alors tu sais quelle technique est la plus appropriée à la posture et à la situation, et tu n’es point troublé par une réflexion trop intense. Dans toutes les pièces et tous les coups, tu vas d’une garde à une autre.


• En troisième lieu tu dois apprendre à reconnaître le style de ton adversaire depuis ses gardes, quelles techniques il peut faire contre toi, et pour faire ceci facilement tu dois observer s’il envoie son arme en haut ou en bas dans chaque posture.


• Enfin, quatrièmement, quand l’un des adversaires comprend par les gardes le style de l’autre, comme je viens de le dire, tu dois faire en sorte de ne jamais rester figé dans une garde, mais au contraire tout le temps passer d’une posture a une autre, pas seulement pour le tromper, mais également pour le maintenir dans la confusion, afin qu’il ne sache pas quelle pièce tu comptes utiliser contre lui, sinon, il saura comment y réagir. A ce propos, regarde le traité sur la rapière, au niveau de l’utilisation des gardes. Maintenant je vais passer aux frappes, qui sont l’élément principal d’un combat.

[pierre al]

Chapitre 3 : À propos des quatre coups, avec quatre bons exercices qui enseignent comment les assimiler et les faire correctement, et quelques exemples pertinents.





Maintenant que j’ai expliqué les gardes et leur utilité, je vais aborder l’élément principal du combat, à savoir les attaques, qui sont issues des gardes. Il n’y a pas plus de quatre coups essentiels, dans lesquels tous les autres coups trouvent leur source, comme je le montrerais plus tard. Et comme ces quatre coups sont la vraie base du combat, je les décrirais dans l’ordre, afin que le lecteur néophyte puisse comprendre non seulement les formes basiques de ces frappes, mais aussi comment on les assimile et on les donne de tous les cotés, ainsi tu pourras voir et reconnaître comment une technique est toujours liée aux autres, et comment la première amène la suivante. Et comme ces quatre attaques ne peuvent être apprises facilement et correctement, ou même comprises par le lecteur, sans la sagesse d’un professeur et la connaissance des lignes qui enseignent les coups, je commencerais par t’apprendre les noms et la forme de ces lignes.


Comme il y a quatre coups, il y a aussi quatre chemins ou lignes par lesquelles ces derniers frappent :


 En premier, la ligne verticale, par laquelle le coup haut est armé puis donné, et ainsi elle se nomme la ligne crânienne, et elle divise l’homme en deux cotés, un droit et un gauche.


 La seconde ligne diagonale ou pendante, par laquelle le coup de la colère est envoyé, et appelée la ligne de la colère, par rapport à la garde de la colère, ou encore la ligne de frappe.


 Droite est la troisième ligne qui se nomme ligne médiane par laquelle le coup médian est donné.


 La quatrième ligne oblique montante montre le chemin du coup bas, tout comme elle donne la route du coup de la colère opposé , comme de la même manière le coup de la colère suit la même ligne que le coup bas opposé.


Si tu imagines ces quatre lignes elles sont réparties autour d’un centre, qui est le lieu où elles se croisent les unes les autres, au niveau du menton, de cette manière la ligne médiane passe par les épaules de l’homme, et ainsi la croix est correcte. Et non seulement les quatre coups principaux, mais toutes les frappes doivent s’y conformer. Cependant ne va pas imaginer qu’il est impossible de donner des coups plus hauts ou plus bas que les lignes, car celles ci ont seulement pour rôle de te faire comprendre que tu dois commencer à frapper par elles.


Cependant, tu dois impérativement noter que lorsque ton adversaire te frappe, et que tu le fais en même temps, alors tu dois donner ton coup au niveau d’une de ces lignes, sinon tu ne seras pas bien protégé et défendu par ton coup. Mais si tu le frappes dans l’Avant, et qu’il n’est pas prêt à contrer ton coup, alors tu peux frapper son corps par-dessous ou par-dessus son dusack, sans prendre compte des lignes, comme je l’enseignerais plus tard dans les pièces.





ILLUSTRATION








 Le premier exercice, qui enseigne comment donner chacun des quatre coups sur sa ligne, d’abord à moitié, et donc terminer en longue pointe, puis sur toute la ligne, un coup après l’autre sur un seul coté.


 Tiens-toi avec le pied gauche avancé et tiens ton dusack dans le taureau, comme montré sur la grande illustration à gauche de l’image B.











Marche et frappe droit par le dessus en descendant le long de la ligne verticale, jusqu’à l’endroit où les lignes se croisent, et là tu maintiens ton bras tendu dans la longue pointe, comme on le voit sur la grande illustration à gauche de l’image C.











De là, laisse le faible de ton arme tomber et courir vers ta gauche, et dans le même temps monte tes quillons en suspendant ta lame, puis arme autour de ta tête un autre coup, et comme tu lèves ton dusack pour frapper, dans le même temps tu avances ton pied arrière vers ton pied avant, de cette manière tu pourras faire un grand pas avec ta jambe droite pour accompagner ta frappe suivante. Frappe comme avant sur la ligne verticale, pas plus loin que le croisement des lignes, en longue pointe. De là, recommence comme avant, et fais ceci trois ou quatre fois en avançant. Puis, tu feras le même nombre de frappes similaires, Et tout comme tu as ramené ton pied arrière vers le droit pour frapper en avançant, pour marcher loin avec le pied avant, lorsque tu frappes en reculant, tu dois ramener le pied avant aussi loin que l’arrière quand tu armes ta frappe, et tout comme tu marchais en avant pour les frappes précédentes, tu dois maintenant reculer le pied gauche quand tu frappes.





Maintenant que tu as donné le coup haut en t’arrêtant au milieu, tu dois donner tous les autres coups de la même manière, c’est à dire :


• Le coup de la colère sur la ligne diagonale


• Le coup médian sur l’horizontale


• Le coup bas en suivant la ligne oblique montante


Et tu ne dois jamais aller plus loin que le croisement des lignes. Tu dois comme avant laisser ta frappe courir sur le coté, remonter les quillons en suspendant la lame, armer autour de ta tête et faire le même coup.





Ces frappes t’enseignent comment retenir tes frappes en cours, avant qu’elles soient complètes, et donc te permettre de venir te défendre pour attraper le coup adverse avec une contre frappe.





Maintenant que c’est fait, tu dois frapper sur les lignes, de cette manière :


 Place-toi avec ton dusack comme je l’ai dis auparavant ; de là, frappe en suivant la ligne verticale en tendant le bras, et cette fois tout du long, et pense à bien tourner ton coté droit sur la gauche dans la frappe, afin que ton arme coure bien après avoir frappé sur le coté gauche. Et comme ton dusack se dirige vers ta gauche, alors tu dois lever tes quillons à gauche en tournant autour de ta tête, dans la garde du veilleur, pour un autre coup, et ainsi tu te tiens comme sur l’illustration à droite de l’image B.











Dans le même temps que tu lèves ton dusack pour frapper, comme je viens de le dire, tu dois ramener ton pied gauche au niveau de ton pied droit, afin de pouvoir faire un pas avant avec le pied droit pour accompagner la frappe, comme je l’ai enseigné auparavant. Alors tu avances ton pied droit, et tu frappes depuis la garde du veilleur, comme avant, en suivant la ligne verticale. Fais ce coup trois ou quatre fois, en avançant puis en reculant, et ainsi tu te seras bien entraîné.





Et comme tu as fais le coup haut en suivant la ligne verticale, tu dois aussi faire les trois autres en suivant leurs lignes propres. Et afin que tu comprennes mieux tout cela (car cela est ardu pour quelqu’un qui ne pratique pas) je vais décrire comment donner le coup bas en suivant les lignes, ainsi :


 Tiens-toi avec ton pied gauche devant, et avec ton dusack dans la garde du taureau. Alors marche et frappe avec le vrai tranchant par-dessous en suivant la ligne oblique montante, droit vers le visage de l’homme. Dans le coup, tourne ta main en l’air, afin que ton pouce pointe vers ta gauche et en terminant la frappe le faux tranchant se place vers ton épaule gauche, et pense bien à tourner ton coté droit sur la gauche après le coup, comme je l’ai déjà dis. Dès que la frappe est arrivée à ton épaule gauche, tourne rapidement tes quillons autour de ta tête pour un autre coup, et avance le pied gauche vers le pied droit. Frappe encore une fois son visage depuis ta droite en montant, tout en avançant le pied droit, et le dusack revient à l’épaule gauche, comme avant. De la prépare-toi à un autre coup. Fais ceci trois ou quatre fois, en avançant comme en reculant, comme tu as effectué les demi-frappes précédentes.





Et comme je t’ai dis que tu pouvais t’emparer des frappes adverses avec ces demi coups, tu peux ainsi apprendre à les renvoyer et à les frapper par des frappes complètes.











 Le second exercice, qui enseigne comment passer d’une ligne à une autre


Maintenant que tu sais donner les coups en suivant les lignes appropriées, à moitié et entièrement, tu dois aussi apprendre à frapper sur chaque ligne des deux cotés. Ainsi :


 Tiens-toi avec le pied droit devant, sans qu’il soit trop éloigné, afin de pouvoir marcher avec le premier coup. Alors avance et frappe en tendant le bras vers la droite, en suivant la ligne verticale, loin de toi pour que ton arme rentre dans le taureau à gauche en revenant sur ce même coté. De là redonne un coup avec le vrai tranchant en remontant, avec force en suivant la ligne verticale, de manière à ce que ton arme revienne au-dessus de ta tête, et passe du coup plongeant à la garde du taureau à droite. Dans cette attaque tu dois toujours garder ton pied droit devant , et de veiller à faire un pas pour chaque frappe, comme je l’enseigne.





Ainsi, tu lances le coup haut depuis ta droite et le dessus, le coup bas depuis ta gauche et le dessous, l’un après l’autre se dirigeant vers le visage de l’adversaire. Laisse le coup haut plonger par-dessus, de même laisse dans le coup bas la pointe dirigée vers le visage adverse.


Maintenant que tu as frappé en suivant la ligne horizontale, par le haut et par le bas, maintenant tu dois attaquer en suivant les deux autres lignes, respectivement la diagonale descendante et l’horizontale, toujours sur elle et son opposé.


Cependant, quand ton coup est lancé sur la ligne montante, marquée D-H, tu ne dois pas y mettre trop de force, mais plutôt laisser monter l’arme depuis ta cuisse droite jusqu’en haut, dans la colère à gauche ou encore sur ton épaule gauche, en suivant bien sur la ligne diagonale, la première en montant, la seconde en descendant sur son opposé.


Tu as déjà appris beaucoup de choses sur l’allonge et son utilité dans le chapitre sur l’épée.











 Le troisième exercice, qui traite de l’amorce d’une feinte, de la déviation d’une frappe, et du changement de celle ci en une autre


Une fois que tu as appris à suivre chaque ligne et son opposé, tu peux appendre à retirer tes coups, ainsi :


 Après t’être positionné en face de ton adversaire, selon l’opportunité, marche et frappe avec le bras tendu et le vrai tranchant, sur le dessus de sa tête en suivant la ligne verticale. Et comme tu surveilles l’endroit où il prendra ton coup en se défendant, dès qu’il le fait, ne laisse pas ta frappe arriver sur son arme, mais ramène rapidement ton coup en arrière et frappe avec force sur le dessus à gauche en suivant la même ligne, comme cela est montré sur l’illustration à droite de l’image D.











 A l’inverse, frappe en premier sur ta gauche, et par-dessous, droit vers sa défense, et juste avant le contact, revoie ton coup en arrière autour de ta tête, et frappe par-dessus, à droite, en suivant la ligne verticale, c’est à dire sur son visage.


 Maintenant, frappe sur la ligne médiane, depuis ta droite sur sa gauche. Dès qu’il se défend, ne laisse pas les armes se rencontrer, et au moment de l’impact, renvoie ton arme autour de ta tête, et frappe de l’autre coté, en suivant la même ligne médiane.





Tu dois pratiquer ceci contre les, quatre lignes, comme dans les entraînements précédents. Ce retrait de l’arme est l’introduction de toutes les feintes.





 Le quatrième exercice, qui enseigne comment on peut transformer un coup en un autre.


Maintenant, il est utile de savoir changer un coup en un autre, et le faire de manière fluide. Cela peut se faire de trois manières ; la première enseigne les bases du changement sur trois lignes, c’est à dire les deux diagonales (montantes comme descendantes) et la ligne médiane, et cela sera suivi de quelques exemples, ainsi :


 Quand tu frappes en diagonale sur l’adversaire, depuis ta droite, de dessus ou de dessous, de manière à ce que ton arme vienne sur ta gauche, alors tu donnes le second coup en croisant cette ligne, depuis ta gauche sur la droite de l’adversaire, avec une ligne médiane. Cependant, si tu as frappé en diagonale depuis ta gauche, en montant ou en descendant, alors ta frappe arrive sur ta droite, de là frappe de nouveau en ligne médiane, de la droite vers la gauche, comme tu l’as fait auparavant, mais de la gauche vers la droite.





Si tu frappes en diagonale, de droite ou de gauche, en montant ou en descendant, tu dois toujours croiser avec une ligne médiane juste après.





 Maintenant note bien que lorsque tu as frappé en diagonale descendante depuis ta droite, puis sur une ligne médiane du coté opposé, comme avant, tu es revenu sur ta droite, alors ne frappe surtout pas en descendant mais en montant depuis ta droite, ainsi tu te retrouves en haut de l’autre coté, en traversant la ligne diagonale montante. Maintenant donne un nouveau coup médian depuis la droite sur sa gauche et enfin tu donnes un coup haut diagonal sur sa droite.














Ainsi la base du changement sur tous les coups se maintient sur deux lignes, la diagonale et l’horizontale. Chaque fois que tu frappes latéralement d’un coté, tu dois frapper en diagonale de l’autre. Et si tu frappes en diagonale, tu dois frapper en retour sur une ligne médiane du coté opposé. Et afin que tu comprennes bien ce changement, je te donne l’exemple ci dessous.











 Exemple avec six coups


En premier, marche et donne un coup de la colère depuis ta droite sur sa gauche, en suivant la ligne marquée B-F. Puis frappe depuis ta gauche contre sa droite en suivant la ligne médiane. Troisièmement, frappe depuis ta droite sur sa gauche en suivant la ligne diagonale montante, et fais ce coup bas avec force, pour qu’à la fin le dusack pende derrière ton épaule gauche. De là, donne un autre puissant coup bas en montant vers sa droite. En cinquième, tu dois donner un coup médian depuis ta droite sur sa gauche en suivant la ligne horizontale. Et donne ton sixième coup en suivant la ligne crânienne, ou encore à son visage, avec un grand pas avant. Ces six frappes se font l’un après l’autre de manière fluide. Lors de ces coups, tiens toujours ton pied droit devant, et tu comme dois marcher pour chacune des frappes, rapproche toujours ton pied arrière du pied avant, ainsi tu pourras accompagner la frappe avec ton pied droit.





 Changement dans la croix, par un coup médian.


Il est très bon de donner le coup de la croix de loin et de revenir sur la ligne médiane de l’autre coté, ligne sur laquelle on ne peut donner que le coup médian en tendant bien plus fermement le bras que lors des frappes obliques du coup de la croix. Ainsi :


 Frappe par-dessus en diagonale contre sa gauche, puis depuis ta gauche contre sa droite, toujours en diagonale descendante, et enfin frappe latéralement sur la ligne médiane, de manière a ce que ton dusack revienne sur ta gauche en garde médiane. De là, recommence, et frappe en diagonale de ta gauche sur sa droite, en diagonale sur sa gauche, donne un coup médian depuis ta gauche, et enfin un autre de ta droite. Fais cela six ou sept fois, d’affilé. Et dans cet exercice, garde toujours ton pied droit avancé.











 Changement dans la croix. [kreuzwechseln]


Fais-le ainsi :


 Tiens-toi comme toujours avec ton pied droit devant, et frappe depuis ta droite sur sa ligne de la colère gauche, en faisant un grand pas en avant. Maintenant tu es dans le changement à gauche. De là fait une frappe en retour avec le faux tranchant, en suivant la même ligne de la colère, en remontant vers ton épaule droite. Laisse ton arme tourner en l’air, et donne un autre coup sur sa ligne de la colère droite, en diagonale jusqu’à ta cuisse droite, et ton dusack pointe vers le sol sur ta droite. De là, frappe en retour de ton faux tranchant en suivant la même ligne de la colère. Laisse le dusack tourner autour de ta tête, et fais une frappe diagonale de ta droite sur sa gauche, de manière à te retrouve dans le changement à gauche. Tu frappes en retour comme auparavant, et tu continues ainsi. Fais cela trois ou quatre fois, à ton rythme, le visage adverse devant toi.





Maintenant tu connais les quatre coups de maître , et également comment les faire de quatre manières différentes, ce dont j’ai longuement parlé. Retiens bien que le combat est constitué de ces quatre frappes. Et il est certain que lorsque tu sauras lancer ces quatre attaques de toutes les manières que j’enseigne, alors tu comprendras facilement toutes les pièces. Maintenant, nous allons parler des coups secondaires.

[pierre al]

Rien que ca, ca suffit a faire de vous un tueur avec une arme semi courte a un tranchant...





Amuser vous, gardez a l'esprit que l'arme est courte et nécessite un déplacement constant autour de l'adversaire....








Et dites en ce que vous en pensez

[pierre al]

Précision technique, le coup de la croix, c'est un enchainement de deux frappes, un coup de la colère et un coup de la colère a gauche, en gardant le pied droit en avant.

[amaury]

Oui. C'est vraiment trés chouette de nous faire profiter de ton travail. Merci beaucoup.

[saint denis!!!]

merci beaucoup!! C'est très chic de ta part de nous en faire profiter!

[jack pumkin]

Merci d'en re faire profiter