medieviste a dit :
Euuuh...
Joker !
Le goedendac est une arme composée d'une pique au bout, destinée donc essentiellement à l'estoc (comem toutes les piques)
Donc d'après ton raisonnement, face aux plates, la pique ne sert à rien et on abandonne le goedendac ?
Chais pas, mais pour moi au contraire au XIVe et XVe siècles, les piques deviennent de plus en plus nombreuses, preuve qu'elles sont plus effiaces contre les plates que contre les mailles.
Même les épées dès le XIVe s'orientent vers l'estoc... Je ne parle même pas des dagues à rouelles ou à couillettes, très en estoc, de section bien triangulaire, pour percer les plates.
Alors je peux me tromper, mais un goedendac bien manié fait à mon avis plus de dégâts sur une plate qu'une dague...
J ai trouvé que la pique du goedendag ne permettait pas d avoir l allonge necessaire pour être dangereux face à un gusse en full plate. Dans les defaut de l armure pas de soucis.
Sur la plate même, ma pique a percé une tole de 1 mm plate. Mais sur une plate incurvé...exit. Elle glissait.Mon pote Eustache a essayé de même avec sa zweihander sur son armure...idem, ça glisse sur la plate. A moins d avoir le coup de patte. Faire rentrer une épée d estoc sur une plate de 1,5 incurvée sur une cible mouvante...autant frapper dans une zone faible, les aiselles, l aine, les yeux...Là dessus le goedendag est suicidaire. A Courtrai face à de la maille, point de soucis, à Crecy...plus risqué, à Azincourt impossible.
Une arme d hast à mon sens pemettait d être plus dangereux pour le porteur et l allonge d offrir une distance de sécurité vis à vis de la cible.