Je recherche tous liens, sources sur internet ou les livres concernant la qualité de coupe des épees occidental du 10 ème au 15 ème siècle (date inférieur au 10 ème je suis preneur).
Si vous avez de bonne adresse, je suis preneur.
Merci a vous

Modérateur : L'équipe des gentils modos
Enguerrand a dit : Je pense qu'il y a suffisamment de tests et de preuves concernant la puissance de coupe des armes de taille, épées et sabres, dans un contexte aménagé. Et ces dernières sont des plus efficaces dans la tranche.
Cependant, trancher une carcasse de boeuf au deux tiers (ou un homme en deux) dans un exercice est une chose, mais qu'en est-il vraiment sur le champs de bataille? En effet, il n'est pas difficile de trouver des textes, de l'antiquité au premier empire, de l'Europe au Japon, mentionnant des combattants ayant reçu un grand nombre de coups d'armes blanches, gladius, sabre de cavalerie, épée de taille, katana, etc, sans pour autant y laisser leur vie voir être dans l'incapacité totale de se battre ou se déplacer. Et ce, aussi bien sur des parties protégées que des parties non protégées.
Ceci indique donc, que la plupart des coups portés ne le sont pas de façon optimale, qu'il s'agit pour la plupart de coups de taille en bout de course, ou de la lames qui glissent, voir de tranchant pénétrant avec un mauvais angle. Nous avons notamment l'exemple, certes non pas médiéval, mais éloquent tout de même, du duel entre Uesugi Kenshin et Takeda Shingen (armé d'un éventail(!)) lequel va recevoir plusieurs coups de katana sans pourtant se retrouver dans l'incapacité. Et que dire de certaines figures connues de l'Empire qui survécurent à des coups de sabres portés sur le haut du crâne (notamment par des shamshir)?
Une preuve de plus que tous les coups portés en combat ne sont pas tous efficients, loin de là, aussi bien sur la puissance de frappe, que la précision ou l'angle de coupe. De plus, peu d'effectifs décèdent sur le champs de bataille par rapport aux nombres de blessés (il est vrai que toutes les armes ne sont pas des lames). Dans ce cas là, la question qui se pose est: Quelle est la résistance du corps aux coupures peu et moyennement profondes? Est-elle importante, ou les textes embellissent-ils la réalité? Je parle bien de coups de taille et non d'estoc.