Forum des Guerriers du Moyen-Age

Un p'tit article qui fait le point sur une difficulté récurrente des films sur le MA, la lumiére ! (ceux qui ont vu Errol Flynn en Robin des Bois dans le chateau de Nottingham avec ses spots monstrueux me comprendront... (Ah le technicolor et ses exigences !...) )
Mais je le trouve intéressant néanmoins c't'article.

http://culturevisuelle.org/blog/11195

A+

Très bon article pour des gens, qui comme moi, s’intéresse à la construction d'un film (lumières, cadrage, mise en scène, photographie...)
Les réalisateurs ont heureusement pas mal évolué depuis les année 30/40 sur la vision archaïque d'un M.A. "chatoyant" en laissant place, à l'heure actuelle, a une vison plus réaliste de ce que devait être la lumière (Ha la fameuse bougie qui éclaire à elle toute seule une pièce entière).
Perso, d'après ce que j'ai lu (comme quoi durant le M.A. les gens n'avait pas la même vision de l'intensité des couleurs qu'aujourd'hui) je me demande quels regards devons nous avoir par rapport à ces films? Est-ce la réalité ou simplement du spectacle?
Certain metteur en scène se "parent" de conseillers historiques mais en retour il n'en sort rien de bon (Cf."Inquisito") alors que d'autre en faisant du "simple" spectacle réussissent à rendre une atmosphère assez proche de ce qu'aurais dû être la réalité (Cf. "Le frère du guerrier")

Ah toi aussi ?!...
Moi je suis un peu sur le flanc mais j'ai un caméscope numérique depuis peu et j'aimerai vraiment traduire au mieux l'éclairage ou les ambiances lumineuses mais je crains fort que ce soit difficile. Genre, à Marle, tournes en intérieur, tu as un mec qui ouvre la porte, s'il fait jour, t'es surexposé brutalement et avec une lumière très différente. J'ai un peu peur que le camescope n'arrive pas à gérer. C'est pour ça que c'est dur ! Les contrastes sont violents. D'ailleurs, ta balance des blancs aura du mal à suivre entre un éclairage naturel et la lumière jaune-orange d'un feu ou d'une torche sans couper et rerégler.

A+

Outre les "limites techniques" (pellicules, type d'éclairage, etc.) est-ce que le cinéma, 7ème art, ne serait-il pas un courant artistique, lequel marque sa "période"?

Mes souvenirs des films années 50--début 60, en couleur, peu importe le sujet, ce sont des saturations de couleurs, et.. quasi pas d'ombre, même les scènes de nuit (tournées en plein jour à l'époque).
C'est aussi une période après-guerre (je ne parle pas d'Errol Flynn, antérieur), très "optimiste" en moyenne.
En spectacle de scènes (théatre, concert), c'est aussi très "à plat"

La "période MA plus noir": ce serait intéressant de voir quels autres types de films sont sortis à cette période (étaient-ils "optimistes"? je me rappelle de la superbe vague des "fims-catastrophes", des nuées de films issus de l'Exorciste... ce qui n'excluait pas les comédies).

Idem pour la dernière période: aussi à confronter avec les autres films.. pas forcément historiques, du reste!

Le grand problème des cameras restent qu'elle ne sont clairement pas aussi performante que nos yeux

Mais les derniers modèles de camera numérique font un grand pas en avant. Kubrick avait tourné une scène entièrement éclairé a la bougie, mais ça été une horreur pour le tournage et il a du utiliser un nombre de bougie phénoménale. Mais le résultat est très beau !

L’expérience serait a retenter avec nos moyens modernes[img]images/icones/icon7.gif[/img]

Certains tournages se font au reflex pro avec une excellente gestion du "bruit" lié aux hautes sensibilités nécessaires aux faibles éclairages. Un firmware (MagicLantern) qui peut s'installer sur ces réflex permet même de tourner en HDR. Il suffit ensuite de retravailler le rush en post prod. Le résultat est bluffant.

golem a écrit :Certains tournages se font au reflex pro avec une excellente gestion du "bruit" lié aux hautes sensibilités nécessaires aux faibles éclairages. Un firmware (MagicLantern) qui peut s'installer sur ces réflex permet même de tourner en HDR. Il suffit ensuite de retravailler le rush en post prod. Le résultat est bluffant.

Le tout est d'avoir le matos adapté. Il est vrai que même avec un caméscope HD, le résultat reste amateur (je parle par expérience). Même avec du super8 on arrivait à avoir une autre ambiance.

Il n'en reste pas moins que il y a AUSSI le travail de l'éclairagiste...que ce soit en cinéma ou en concert: un BON (à excellent) éclairagiste fera toute la différence!

Evidemment, il sera soumis aux exigences du metteur en scène ou de la production...

Je confirme. Un bon rush de départ donnera un bon résultat post trairement....