Forum des Guerriers du Moyen-Age

Je vous recommande ce très bon roman de Michel Cosem sur une figure occitane peu connue du XII et XIIIème, le trobador

Résumé : Ce roman reconstitue les vies multiples d'un des plus importants troubadours du XIIIe, né à Toulouse et fils d'un artisan de la ville.
Il apprit musiques et poésies au château des comtes de Toulouse, avant de prendre son essor à la cour du roi d'Aragon. Au hasard des pérégrinations sur les chemins du sud, il chantera et rencontrera les plus belles dames de l'époque. Ses aventures en Provence sont célèbres, mais Peire Vidal ne s'en contenta pas. Il embarqua pour Chypre, où il se maria avec la nièce de l'empereur de Byzance, se prenant parfois pour l'empereur lui-même.
Il participa, avec Richard Coeur de Lion et Philippe Auguste, à la croisade vers Jérusalem. De retour en Occitanie, le roi d'Aragon en fit le précepteur de ses enfants qui devaient, par la suite, jouer un grand rôle dans l'histoire (Pierre II d'Aragon). Mais, toujours en errance, Peire Vidal partit pour la Hongrie, revint en Provence, retomba amoureux, mena des aventures extravagantes, singulières, tout en composant des poèmes.
Il rencontrera aussi, durant ses errances, les autres grands troubadours de son temps. Ce roman explore cette époque qui fut l'une des plus belles de l'histoire de l'Occitanie avant que ne fonde sur elle la croisade dite "des Albigeois". Grande et petite histoire se côtoient ici, d'où émerge la figure d'un homme profondément humain, fasciné par la Méditerranée, poète avant tout, joyeux luron tout au long de sa vie.

Il semble très intéressant comme livre, existe-t-il en poche?? et sinon combien de page??

Il est sorti le 19 février dernier, donc pas encore en poche. Il fait 320 pages pour 19-20 EUR.

Merci pour l’info Raymond Roger !

Petit bémol, il me semble que son mariage avec la nièce de l’empereur de Constantinople n’a jamais vraiment été prouvé, se serait plutôt une légende.
Quoi qu’il en soit, il reste un des plus grand Troubadour bien qu’il n’ait pas vécu très longtemps.

Oui c'est vrai Jacou, merci pour la précision. Il y a d'autres invraissemblances dans le livre (certes pas énormément) qui reste tout de même un roman.
Peire est pour moi LE tout premier, mais c'est très subjectif ;-)))

Excellent, merci pour le filon RR

Peire Vidal incarne en effet l'art du trobar dans toute sa splendeur en cette fin de XIIème siècle .

De rien Messire. Si les troubadours t'intéressent je suis tombé sur une liste assez exhaustive http://histoire-ma.chez-alice.fr/trouba ... roubadour/

Cool échange de bons procédés : va voir de ce coté-ciet là aussi

Olivier de Termes a dit : Cool échange de bons procédés : va voir de ce coté-ciet là aussi

Merci infiniment! il y en avait un que je ne connaissais pas!

De rien, toujours un plaisir

J'aime bien Peire, également pour l'histoire amoureuse qu'il a eu avec la louve de Pennautier (Na Loba), épouse de Jourdain de CAbaret et future maîtresse du Comte de Foix.
C'est elle qui sera à l'origine de la capture de Raimond Roger Trencavel en lui conseillant de sortir négocier avec de Monfort lors du siège de Carcassonne. Elle n'avait jamais pardonné au Vicomte d'avoir repoussé ses avances...
Peire un grand troubadour, un personnage intriguant dans un lieu exceptionnel (le Languedoc) à une époque épique (début 13ème)...

Tiens je ne connaissais pas cette anecdote de la Louve de Pennautier ... tu as une source précise, sirventès ? chronique ?
C'est quand même une anecdote majeure dans l'Histoire de la crise albigeoise ...

Tu dois sans doute connaitre également l'anecdote de la relation entre Peire et la dame Na Vierna, une noble Provençal fortement convoitée par le Comte de Toulouse .
Peire Vidal réussi à obtenir un baiser de cette dame, ce qui lui valut une violente bastonnade du Comte en personne et un exil de longue durée en Aragon .

D'ailleurs Peire Vidal s'en donne à coeur joie dans les Sirventès suivants cette mésaventure, en critiquant allègrement celui qui avait été autrefois "son" Comte .

C'était chaud dans le midi, moi je vous le dis ...

L'anecdote est raportée par Michel Roquebert dans son "L'Épopée cathare". Je retrouve la source et je te la donne.

C'est clair que c'était de "chauds lapins" dans le sud à cette époque, le fin'amor c'était vraiment quelque chose... Y'avait aussi l'autre afrreux jojo Raimon de Miraval qui n'avait rien à envier à Peire...

Désolé pour le retard Olivier, je n'arrive plus à remettre la main dessus... Je fais vite et reviens! ;-)) A+

No problemo RR