
Ayant écrit, justement, pour HIM, j'ai été choquée par le fait que les notes de bas de page et les biblio étaient largement tronquées. J'ai fait un article (à paraître) pour une revue en m'aidant, entre autres, d'un article d'un HS de HIM. On m'a demandé les références pour un truc, j'ai recité him (puisque déjà mis dans mon article) mais à la question "mais l'auteur de HIM tient ça d'où -auteur qui est par ailleurs une pointure- ? ben... Il a fallu que j'explique qu'il n'y avait rien, parce que HIM sucrait des infos capitales pour gagner de la place. Virer une image 19e (et on ne peut pas m'accuser de cracher sur le 19e, vu que je n'ai jamais caché le fait que j'étais dix-neuviémiste) et mettre une biblio plus complète et les notes de bas de page adéquates eut été un choix plus judicieux, d'un point de vue scientifique, même si on est dans de la vulgarisation. En gros, le hic, c'est qu'avec le temps, et la pratique, le magazine perdait de son attrait.
Et j'ai eu un autre article qui avait passé les doigts dans le nez le comité de lecture, mais, comme je commençais à avoir des doutes à son sujet, j'ai demandé une relecture par des personnes vraiment spécialisées sur le sujet, ben... j'avais raison d'avoir des doutes. Je faisais effectivement fausse route. Mais cela veut dire que le comité de lecture ne voyait pas toujours quels articles étaient judicieux ou pas (et pas que Barbie médiévale). De mon côté, ça a été le gros coup de pied au derrière dont j'avais besoin pour me mettre à bosser plus mieux bien

Magazine de merde, non. Magazine qui était capable du meilleur comme du pire, oui. Et avec des choix éditoriaux qui étaient très discutables, et qui limitaient l'intérêt des articles (des articles où on vire la quasi totalité des notes, ce sont des articles qui deviennent moins exploitables. J'aime bien quand il y a plein d'images, mais entre une image 19e et des notes, mon choix est vite fait).