Je m'explique: l'avantage de l'étude sérielle, est justement de ne pas tomber dans l'erreur d'interprétation (du genre un "orientalisme" ou un aspect "antiquisant" d'une représentation) en multipliant les supports et les provenances, bref en jouant sur l'échelle du temps et de l'espace pour parvenir à un "profil type". Ceci dit, l'étude sérielle à le handicap de ne poser à chaque fois le subjectif, car qu'est ce qui fait qu'on retient un élément de telle ou telle représentation plutôt qu'un autre si ce n'est une part de subjectivité? Ne risque-t-on pas non plus de tomber dans le diktat -quoique ce soit en contradiction direct avec ce que je viens de dire, puisque la subjectivité fait que chacun retiendra différement sa représentation- et par là même proposer un rendu majoritairement moyen au dépend des particularités de chaque source?
Mais l'unicum lui? Il a l'avantage de proposer au moins, un fidèle copier-coller. Là le gros piège évoqué plus haut est celui de l'erreur d'interprétation et il demande de la part du reconstituteur une culture historique solide avant d'affronter la reproduction. Pas d'effet "moyen" ou "généralisant".
Qu'en conclure, que la première approche intellectuelle est la plus commune et qu'il faut être un reconstituteur chevronné pour tenter l'unicum?
Je tenais à partager ces états d'âmes

(et je vous jure qu'un jour un travail décent, général, sur l'armement et le costume à travers les âges sortira! Ou alors je mourrai en essayant... ou pas
