Prétorien N°20,21,22,23: Mode de Combat du Légionnaire.

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Damianus Herculiani
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lun. oct. 03, 2011 1:41 pm

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Bonjour à tous!

Bien qu'étant en périphérie du Moyen-âge à proprement parler, C'est tout de même avec plaisir que je vous fais part de la publication chez "Prétorien" au numéro d'Octobre-Décembre du premier article d'une série que je consacre au(x) mode(s) de combat du légionnaire de l'Antiquité Tardive. Je place ce sujet dans "la salle des pas perdus" compte tenu de son aspect annexe mais comme je sais qu'il il y a un nombre de reconstituteurs qui circulent ici et qui sont aussi intéressés par l'Antiquité en général, l'Antiquité tardive ou l'époque mérovingienne, je me permet d'en faire la publicité.

Plusieurs éléments m'ont poussé à publier enfin l'ensemble de mon travail de réflexion sur ce sujet que j'étudie en amateur éclairé depuis maintenant plus de 13 ans...

D'abord, pour moi la volonté de faire le bilan sur l'apport personnel de la Reconstitution Historique appliquée à une réflexion d'ensemble sur un sujet aussi ciblé que les techniques de combats du légionnaire tardo-antique.

Aussi, dans cette optique, l'aboutissement d'un travail de recherche que j'ai voulu aussi honnête que complet. En ce sens, la reconstitution ne fait ici qu'illustrer un résultat qui est avant tout la somme d'un long travail d'analyse des sources, les plus exhaustives possibles, et qui se déploie à travers les différents argumentaires que je soutiens ici dans cette première partie.

Ensuite, et c'est vrai, la possibilité de donner à lire à chacun ce que moi-même j'aurai aimé lire sur ce sujet. Ayant largement diffusé mes sources et mes réflexions à de nombreux étudiants et universitaires comme aux reconstituteurs, il fallait bien qu'un jour je passe le pas de l'écriture et de la publication en attendant l'écriture d'un ouvrage complet auquel je me consacre.

Enfin, la période était propice puisqu'il n'aura échappé à personne que le sujet est plus que jamais à la mode que ce soit comme ici dans des magasines de vulgarisation (Histoire Antique, Champ de Bataille...) ou dans des études plus scientifiques.
Moins réjouissant peut-être, vous n'êtes pas sans ignorer que la Reconstitution Historique en général étant un milieu assez amnésique, et prompte à la duplication des idées sans soucis de reconnaissance ou de distance critique, il me semblait judicieux après tant d'années de mettre sur papier mes travaux aussi humbles soient-ils avec l'assurance de ma signature. (ex: qui se souvient aujourd'hui du premier à avoir parlé du concept de "cône de protection"?)

Alors peut-être me demanderez vous quelles sont les différences entre cet article, et ceux qui sortent sur le même sujet en dehors évidement de la période mise en lumière?

En premier lieu, un exposé argumenté qui n'a pas peur de citer ses sources et de les mettre en perspective, du moins je l'espère, sans prendre le lecteur pour un imbécile, et cela malgré les contraintes propres à la vulgarisation ou aux restrictions de signes qui vont avec l'écriture de l'article. Ainsi donc, néophytes comme connaisseurs pourront se reporter à la source de référence sans prendre pour argent comptant ce que je lui raconte, et enrichir par là même sa propre réflexion ou ses connaissances de bases.

Aussi dans cet article (et les suivants...) vous pourrez suivre une réelle construction théorique avec ses hypothèses, sa terminologie et l'explication de ses concepts confronté à l'exemple historique, ce qui est loin d'être le cas dans des articles que j'ai pu lire assez récemment sur des sujets comparables chez d'autres titres de magasines, où les auteurs parfois affublés de titres ronflants, autoproclamés "ingénieurs" (rien que ça...) baclent leurs exposés, n'expliquent aucun concept militaire (ou se trompent à l'analyse des sources) ou nous font passer de soit-disant protocoles pour ce qu'ils ne sont pas!

Pour ma part, j'établi en introduction ma méthodologie de manière plus modeste, qui attends elle même d'être critiquée (ce que j'évoque aussi en intro...) et comme je le dis en fin d'article je ne tentes pas de réinventer ce qui est déjà connu.

Vous le verrez, je m'emploie à démolir pas mal des stéréotypes qui tournent autour du soldat de l'armée romaine tardive, et j'entre dans le détail de manière parfois très pointue...

Devant l'ampleur du thème, il m'a fallu le découper de manière cohérente. D'abord l'usage des armes sur le plan individuel s'imposait donc avec en filigrane l'idée que l'homme/soldat perçu comme la plus petite unité combattante restait inclu dans une unité plus large fonctionnant en colonne et en ligne. Rapport d'espace et d'échelle avec ses contraintes individuelles que j'aborde très vite dans les derniers paragraphes de l'article, pour le reprendre plus tard dans une prochaine partie qui lui sera dédié


C'est donc pourquoi le premier article se concentre uniquement sur l'utilisation de la spatha et du scutum. Le second qui est déjà parvenu à la Rédaction concernera l'utilisation de la lance, l'hasta, et vous serez certainement surpris de la complexité du sujet... Le troisième, lui est sur l'emploi des armes de jet durant la bataille.

Enfin, le dernier, lui, se basera logiquement sur les formations collectives utilisées par l'armée romaine tardive avec une ouverture sur le VIe-VIIe siècle.

J'espère que cet article et que cette série vous plaira, elle constitue à terme un modèle théorique complet à exploiter aussi bien pour le reconstituteur que pour le chercheur et représente pour moi l'héritage que je laisse à la Reconstitution Historique de l'Antiquité Tardive.

Evidemment, n'étant pas infaillible, n'hésitez pas à me donner vos avis sur cette lecture et vos appréciations. Si vous avez des questions relatives au contenu des articles, je vous répondrai ici avec plaisir.
Modifié en dernier par Damianus Herculiani le jeu. juin 28, 2012 7:18 pm, modifié 3 fois.
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oriabel
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lun. oct. 03, 2011 9:47 pm

Et bé ! un bel exemple de démarche aussi bien dans la recherche fondamentale que dans l'expérimentation ! Bravo et merci pour la mise à disposition des résultats obtenus :clap:
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brunal
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mar. oct. 04, 2011 7:45 pm

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frère inquisiteur
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+1000
alattos
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mer. oct. 05, 2011 3:14 pm

je vais l'acheter de ce pas...
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le furet
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mer. oct. 05, 2011 10:52 pm

Je vais essayer de trouver la revue...

A+
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Damianus Herculiani
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mar. janv. 03, 2012 10:41 am

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Voici au numéro 21 du magasine Prétorien pour les mois de Janvier-Mars 2012 le deuxième volet de ma série, cette fois consacré à l'usage de la lance dans l'armée romaine tardive. Je remercie encore une fois Bernard Sadoun et Natalia Griffon pour l'interêt qu'ils portent à mes écrits.

Si l'emploi de la spatha et du scutum lève "assez facilement" toute ambiguité après analyse des sources, il n'en va pas du tout de même pour l'hasta romaine.

Bête objet à l'imagerie sur-représentée, arme commune à l'emploi allant de soit... Que nenni!

Toujours dans la logique qui soutien ma démarche, j'ai tenté de mettre en lumière, et ce, avant toute chose, la difficulté d'appréhension de l'objet pour le moderne face à la profusion d'informations subtiles et contradictoires. Que la source de référence soit de langue grec ou latine, toute la complexité est là; Lorsque nous parlons de l'hasta ou de la lance de quelle arme parlons nous vraiment?

Ou plutôt à quelle arme pense l'auteur quel que soit sa provenance lorsqu'il donne à la lecture un descriptif à vocation exemplaire ou historique?

Sachant in fine que les déterminants de son utilisation résident principalement dans l'éclaircissement de zones d'ombres et dans l'analyse d'éléments très parcellaires, Beaucoup des aspects concourrant à l'esquisse d'une (ou plusieurs) méthodes de combats resteront sans doute de l'ordre de l'évidence pour l'auteur ancien ou le soldat contemporain et un mystère pour l'homme du XXIe siècle.

Gros travail donc sur des sources de toutes natures, qui prisent individuellement parlent peu, et en premier lieu sur les sources littéraires qu'il a fallu élargir sur une échelle chronologique assez large sans quoi nous aurions eu une sérieuse perte de sens pour l'ensemble de l'exposé. Beaucoup de questions restent donc en suspens, ce que je n'hésite pas à signaler et je suis sûr que de plus large études dans un cadre académique s'avéreraient absolument passionnant.

Passé cet aspect essentiel, il ressort selon moi qu'il n'existe pas une seule lance romaine comme il n'existe pas une seule méthode de combat. Aborder le sujet de la pratique de cette arme revient donc à faire beaucoup plus dans la nuance qu'on pourrait le croire. Il est impossible pour moi d'avancer des formulations aussi catégoriques que peuvent l'être certaines interprétations de la vulgate actuelle. L'outil militaire romain brille encore par son adaptabilité situationnelle qu'une sédimentation d'une pratique martiale sur le terrain rendrait fatalement vulnérable.

Toutefois je n'hésite pas à prendre parti et exposer mes hypothèses personnelles car des constantes se dégagent aussi certainement que certaines variables. Les prises de lance se vérifient, la position initiale du combattant, la longueur de la lance ayant une signification technique. Sur le plan tactique, un dispositif rationnel et élaboré, la différentiation essentiel entre le combat en ligne et le combat duel avec en toile de fond la question relative à l'autonomie du combattant dans sa ligne, les options offertes par l'emploi simultané du bouclier...

Plutôt qu'une armée monolithique ou un légionnaire invariablement armé de l'hasta, dont l'usage serait très restrictif pour ne pas dire statique, il apparait pour moi, au contraire un équilibre tactique consciemment pensé par les romains entre ses capacités de choc et de tir.

le collectif étant le fil conducteur des modes de combat du légionnaire. Je reviendrais sur les normes de ce type de combat dans ma quatrième partie, quoique à plusieurs reprises j'ai du néccessairement anticiper sur cette question. La troisième sur les armes de jets est arrivé à la rédaction du magasine.

J'espère que cet article vous plaira autant que le premier, je remercie au passage Benjamin de l'association Letavia pour ses clichés du dépot de Nydam.

Je remercierai encore tout ceux qui m'ont aidé à la réalisation de cette série à la fin du quatrième volet auquel viendra s'ajouter un important encart sur l'apport et les limites de la reconstitution historique.

Bonne lecture!
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Pierre de Mirmande
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mar. janv. 03, 2012 12:47 pm

J'ai lu hier l'article sur le Crac des chevaliers et celui sur les Hospitaliers.
Je n'ai pas la même vision de l'habit hospitalier que l'auteur qui semble être russe et qui a été conseillé par un spécialiste de la même nationalité.
On y retrouve aussi pas mal d'informations connues sur le site et le forum des Gma, ce qui est un bon point pour nous petits "fransouski" ! [img]images/icones/icon7.gif[/img]
Edit : l'image page 54 date de la fin XVe et non pas XIVe.
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Damianus Herculiani
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lun. janv. 09, 2012 12:19 pm

ERRATUM!

A la page 39, lorsque j'évoque la supériorité des romains à la lance chez Hérodien la référence au livre IV est fausse. Ce n'est pas une coquille du magasine mais une erreur de ma part. L'anecdote figure bien au livre IV non pas en 10, 3 mais en 18, 3. J'aurai dû mieux vérifier...

On pourra s'étonner que je n'évoque pas dans cet article même rapidement l'Hasta des triaires de la légion manipulaire. Si je n'ai pas souhaité remonter si haut c'était pour éviter un développement inutile (à mon sens...) sur l'armée républicaine qui se serait imposé à moi. Pour fil conducteur, j'aurai pu citer de même Tacite pour le Ier siècle de notre ère (pour la mention du Contus...), mais là aussi j'ai dû faire un choix pour mon exposé en tentant de le garder le plus claire possible. J'ai donc dû sélectionner les sources quitte à passer sur quelques mentions intéressantes pour mieux reserrer sur celles d'époque tardive. Pourquoi ne pas avoir plus suivi Wheeler que je ne l'ai fait? D'abord j'espère en avoir garder l'essentiel car le développement de Wheeler sur la lance est extrêmement érudite pour une conclusion très simple: Kontos = Dory = Hasta! Peut-être aurai-je alors considérablement alourdi l'article dont la part conséquente se devait d'établir avant tout l'hypothèse de travail autour de l'utilisation de l'hasta. Enfin, pourquoi ne pas avoir osé une estimation de la taille de l'Hasta moins abstraite que celle que je propose? D'abord parceque je crois sincèrement que je reste au plus juste sans estimation plus stricte aussi parceque je garde quelques considérations supplémentaire pour la quatrième partie.
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Damianus Herculiani
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lun. avr. 30, 2012 3:17 pm

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Je vous fais part de la sortie au mois d'Avril du troisième volet de ma série consacré aux techniques de combats individuelles et collectives de l'armée romaine des IVe - Ve siècle. Cette fois-ci, sur les armes de Jets employées par l'armée romaine. Bien que l'unanimité soit faite sur l'idée que l'utilisation des armes de jets se développe fortement dans l'armée romaine tardive, vous serez peut-être surpris d'apprendre qu'il n'existe à l'heure actuelle aucune étude historique sur celles-ci. Sur le plan archéologique par contre, les armes de jets ont largement été répertoriées et analysées mais il n'existe aucune théorie ni chrono-typologie établies, à l'exception peut-être des recherches d'un archéologue serbe qui va dans ce sens. A mon niveau, J'ai donc procédé à un inventaire de l'arsenal romain, une tentative d'analyse, et plusieurs hypothèses d'utilisation d'armes spécifiques. Surtout je m'attache à identifier la fonctionnalité de certains types d'armes quand cela s'avère possible. En effet, les armes de jets n'étaient pas employées par n'importe qui ni n'importe comment durant la bataille. N'étant pas non plus un des aspect privilégié par les reconstituteurs (époque tardive et méro j'entends...) j'espère vraiment répondre à de nombreuses questions, et bien sûr, en susciter d'autres...

Les épisodes 4 et 5 sont déjà à la rédaction du magasine et seront cette fois consacrés à l'ordre de bataille romano-tardif, aux figures tactiques et formations collectives ainsi qu'aux principes qui les sous-tendent. La partie 4 sortira en Juillet, je sais que ce thème est très attendu par nombre d'entre vous, j'espère que vous ne serez pas déçu.
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Damianus Herculiani
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jeu. juin 28, 2012 7:22 pm

Bonjour à tous !

Paraît pour la période du mois de Juillet – Septembre le numéro 23 du magasine Prétorien sur l’armée romaine de l’antiquité tardive en ordre de bataille, deuxième volet de ma série d’étude consacrée aux techniques de combats, cette fois-ci basée sur les ordres de batailles généraux usités à cette époque et aux formations collectives.

Des échos que j’ai pu en avoir, cette partie est assez attendue d’un certain nombre de reconstituteurs de notre petit milieu. Pour ne pas décevoir je l’ai donc voulu comme pour les articles précédents aussi complets et exhaustifs qu’il m’est possible, sachant que pour cet article en particulier, il m’apparaissait important de ne pas rééditer ce qui a déjà été excellemment écrit ailleurs en terme de vulgarisation par Yann Le Bohec et Philip Richardot.

Donc pour moi, deux lignes directrices à tenir : Le souci de m’adresser avant tout au reconstituteur et d’aller au delà du simple descriptif évocateur.

Malgré tout, l’étude des tactiques de l’armée romaine connaît une prestigieuse antériorité que je n’ignore pas, je me suis donc appuyé entre autre et à titre d’exemple sur les actes du colloque de Lyon de 2002 sur lequel se base déjà le dernier ouvrage de Le Bohec sur l’armée romaine du Bas-Empire et bien sûr sur la récente thèse de Sylvain Janniard a qui je dois beaucoup.

Evidemment, l’essentiel reste issu de mes propres recherches et de mes conceptions personnelles quand je ne m’écarte pas complètement de notions académiques acquises de longues dates. Vous le remarquerez sans doute par certains endroits…

(EX : Je ne place pas les dizainiers en tête au combat… Nous pouvons en discuter…)

Pour faciliter l’appréhension du sujet j’ai donc abordé l’ensemble des composantes théorico-pratiques de l’armée romaine en ordre de bataille comme une focale d’abord macroscopiques puis resserrant de la ou les légions dressées pour la bataille vers la ligne et le combattant individuel. Il m’a donc fallu traité pour beaucoup les aspects organisationnels de cette armée romaine tardo-antique et avant tout dégager les constantes de la bataille rangée au IVe siècle en faisant attention de ne pas la couper de ses antécédents de la fin du IIe et du IIIe siècle de notre ère. Enfin montrer quels étaient les aspects tactiques relevés qui perduraient dans le temps au delà du IVe siècle.

Après cela, des notions importantes devaient être abordées malencontreusement et trop souvent amalgamées dans notre milieu. Qui combat en première ligne ? Les rôles et les positions tactiques des officiers et des soldats d’élites. L’action des lignes arrières. Celle des réserves, de la différenciation entre le Cuneus tactique et la tête de porc. L’extrême importance des auxiliaires palatins (trop souvent oubliés ou simplifiés plus que de raison…). Qui sont ces soldats, comment sont-ils équipés. Plus loin encore dans les hypothèses émises sur la composition structurelle des cohortes (à peine évoqué dans le livre de Le Bohec mais suffisamment pour me mettre sur la piste…) légions et centuries romano-tardives avec forces schémas (que j’espère claires et réussis parce qu’un poil longuets à constituer…). Enfin la pérennité du système notamment dans son héritage proto et méso-byzantins.

Ex : Pourquoi « utiliser » Procope pour étayer l’idée que la légion et son organisation perdure au delà du VIe siècle alors que les dires de Procope tiennent de l’anecdotique qui plus est dans le contexte, sujet à caution, alors que nous avons les correspondances papyrologique de plusieurs unités militaires en Egypte pour la même période qui confirme avec force détails l’existence du fait…

J’espère donc avoir apporté de l’inédit et un support supplémentaire au milieu de la reconstitution historique tardo-antique ayant soin d’organiser et d’articuler de manière cohérente l’entraînement de ses membres associatifs, voir de privilégier une réflexion interne proche d’une démarche expérimentale si cet aspect fait sens dans notre activité.

Enfin et plus modestement un bon article reflétant au mieux ce qui est pour moi l’originalité et la spécificité de l’armée romaine tardive…

Le dernier article qui clôturera ma série se concentrera sur les modes opératoires des formations collectives offensives et défensives de l’armée romaine tardive et… il devrait vous étonner.

Bonne lecture à tous.
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