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Posté : jeu. févr. 25, 2010 6:34 am
par bénédicte de sauveterre
comment faisont on au debut 13eme et fin 14eme pour transportyer la nourriture lorsque l'on voyagait a pied ou a cheval?
dans quel pots? quels sont les tuperwar de l'époque?
je n'ai rien trouve la dessus sur le forum.

merci d'avance

Posté : jeu. févr. 25, 2010 10:50 am
par cornelia
On ne transporte pas, on pioche sur place ^^!
Sinon, si jamais transport il ya, ca doit être du basique genre pain, frometon et peut être des fruits genre pommes.

Posté : jeu. févr. 25, 2010 11:35 am
par Estienne le Fouineur
Dans la "fuite en Egypte" ou "Flight into Egypt" in English, tu verras très souvent le père Joseph avec un bâton ainsi qu'un baluchon et/ou un tonnelet:

ex: British Library Yates Thompson 31 f. 221v , fin XIV

Image

Donc recherche avec cela dans les bibliothèques numériques.

Posté : jeu. févr. 25, 2010 4:10 pm
par olivier du berry
rien ne nous dit que c'est du miam.
des fringues de rechanges, des objets précieux, et effectivement du pain ou des galettes...

Posté : ven. févr. 26, 2010 6:46 am
par bénédicte de sauveterre
ce que je cherche c'est plutot les pots et les contenant dont on se servait.
les riches s'arretait ils toujours dans des auberges ou leur arrivait il de manger froid des tourte des viandes qu'ils portaient sur eux ou leur cheval. donc quid des "boites" de l'époque?

Posté : sam. févr. 27, 2010 5:34 am
par cornelia
Point de tupperware mèd. Quand on est riche, le casse croute à emporter, ca fait un peu "humble" quand on peut se payer une tourte chez l'aubergiste ou une poulette chez le paysan du coin. De plus, les "riches" ont souvent des relations un peu partout, il est donc facile de se faire inviter chez un client, un vassal ou autre...
Les seuls ustensiles que tu peux emporter, c'est cuillère, couteau et éventuellement une gourde pélerine et un baluchon mais pas de contenant clairmeent défini, du moins je n'en ai jamais vu sur les enlus.

Posté : sam. févr. 27, 2010 5:36 am
par bénédicte de sauveterre
ok et merci pour ces reponses rapides!

Posté : sam. févr. 27, 2010 5:08 pm
par malko
Petites questions : quand tu pars en voyage, tu emmène toute ta nourriture avec toi? Tu n'achète rien sur place? Tu ne vas pas au restaurant?
Je pense que tes réponses iront dans le même sens que si c'était moi qui avait répondu. ;)
Et bien au Moyen Age, en tout cas dans la seconde moitié (je ne parlerai pas de la première que je ne connais pas du tout), les voyageurs s'approvisionnaient au fur et à mesure de leur voyage, il existait des traiteurs, les hopitaux, les auberges... sans parler de l'hospitalité.
Je n'ose pas imaginer la taille du sac d'un pelerin partant pour un an s'il avait dû trimballer toute sa nourriture sur lui. :D

Posté : dim. févr. 28, 2010 5:16 am
par cornelia
Sans compter les problèmes de conservation...

Posté : lun. mars 01, 2010 3:25 am
par bénédicte de sauveterre
non en fait je pensais a un pic nic, mais je suppose qu'ils emportaient, des aluiment du type viande sechée ou charcuterie pour les plus aisés, pain fromage...ect
la question etait surtout pour les plus aisés mais apparement ils s'arretaient en auberges ou chez leurs vassaux comme gracieusement repondu precedement.
merci

Posté : mar. mars 02, 2010 1:29 pm
par cornelia
Les deux exemples de pic-niques que je connais sont chez les trèèèèès grands mais peuvent être assez révélateur.
Louis le Pieux, lors d'une chasse organisée pour la venue de Danois qu'il compte baptiser, demande à sa femme Judith de superviser un pic-nique en plein milieu des bois. Un convoi de charriot contenant batterie de cuisine et table, ainsi que nappes et vaisselle suit la chasse et une foule de serviteurs dressent une espèce de cathédrale de bois pour protéger les convives et on fait cuire la viande des bêtes chassées sur place.

Philippe le Hardi, qui s'aclatait comme un petit fou dans son parc d'attraction d'Hesdin, organisait parfois des pic-niques après avoir torturé les nerfs de ses invités. Mais là encore, il a cuisine, serviteurs et service de table sur place.

Posté : lun. avr. 05, 2010 6:35 am
par Che Khan
Yo

'Ya que nous qui transportons (presque) tout notre bazar avec nous lors de nos 'transhumance'

Posté : mer. avr. 07, 2010 1:34 am
par bérégond fier-à-bras
Pour ce qui est de la nourriture "transportable", on retrouve la traditionnelle viande séchée et le non moins célèbre biscuit, bien que ces 2 piliers sont surtout utilisés pour les voyages au long court; autrement, dans toutes les villes, on trouve des tavernes, des auberges, des vendeurs ambulants, que Bruno Laurioux a qualifié de "fast food médiévaux", qui tous proposent au voyageur éreinté tout un assortiment de mets qui viendront le réconforter ;)

Posté : jeu. avr. 08, 2010 11:37 am
par markus

Posté : ven. avr. 09, 2010 3:14 am
par kalima
Bérégond Fier-à-bras a dit : autrement, dans toutes les villes, on trouve des tavernes, des auberges, des vendeurs ambulants, que Bruno Laurioux a qualifié de "fast food médiévaux", qui tous proposent au voyageur éreinté tout un assortiment de mets qui viendront le réconforter ;)
Même si nous n'avons plus l'habitude, le vendeur ambulant, c'était vraiment très courant et ça l'est encore dans certains pays, notamment en Asie où une grande partie de la population achète notamment son repas de midi aux échoppes ambulantes.

Lien vers un article vulgarisé sympathique sur "manger dans la rue au Moyen-Age" : http://www.fureurdesvivres.com/news/man ... -moyen-age

Je pense que certaines données peuvent être plutôt Renaissance mais il y a une base intéressante.

Quelques noms et définitions des "hamburgers" de l'époque :
Rissoles : chaussons à la viande ou à la moelle frits.
Talmousses : préparation au fromage dans une croute de pâte en forme de tricorne
Oublies : Gâteaux de pâte légère cuits entre deux fers plats chauffés au rouge, sorte de gaufres
Echaudés : cercles ou morceaux de pâte bouillis puis rôtis au four.
Darioles : petits flans en croûte
Fouace : pâte à pain amélioré cuite sous la cendre.
Nieules ou nioles : ruban torsadé de pâte non levée, bouilli dans une eau additionnée de cendres de sarments, découpé en morceaux qui sont et séchés au four.

Et pour donner quelques idées "à reconstituer", un petit extrait :
Les crieurs des rues
«Chaudes oublés renforcies» criait l’oublieur «galètes ou chaudes eschaudez» le boulanger et «Chaus pastéz i a et chaus gastiaux» le pâtissier.
Les employés des artisans étaient envoyés dans les rues vendre aux passants les nourritures qui pouvaient se manger à la va vite. Chacun attirait l’attention des badauds par un cri bien spécifiques, on imagine assez aisément la cacophonie des certaines rues.
On pouvait ainsi se sustenter de petits pâtés chauds qui étaient des pâtés en croûte, de flans, de tartelettes, de gaufres, de fouaces, de nieules, de brioches. Sans oublier les marchands des quatre saisons qui vendaient à la pièce des fruits et des légumes et les porteurs d’eau qui servaient au gobelet et les laitières qui offraient du lait au détail. Pour ceux qui désiraient du vin, il suffisait d’aller avec son pot chez le tavernier qui vendait, lui aussi «à huis coupé et pot renversé»