Ah ! Pourquoi pas ?Bouchard a écrit :POurquoi une modeste ascendance ?
Majoritairement, pour qu'on "l'oublie" dans l'Histoire. Je ne veux pas rentrer dans la tête d'un personnage dont le nom a survécu, donc une ascendance modeste au possible est de circonstance.
D'après ce que j'ai pu lire, le chevalier au XIème n'était pas un noble, c'était plus une profession qu'il pouvait exercer à plein temps ou non, attaché à un seigneur ou non, son rôle martial de cavalier semble simplement le définir.
Au XIIème, il semble y avoir une sorte d'ascenceur social où un chevalier pouvait marier une galante et accéder ainsi à la noblesse. De plus, le rôle de la cavalerie prend de l'importance, et le chevalier de même. Cependant tous les cavaliers ne sont plus automatiquement des chevaliers.
Au XIIIème, ce phénomème d'ascenceur serait fini, ce qui sous-entend que tous les chevaliers sont maintenant des nobles ? Ou alors chevalier est devenu un statut à part entre roture et noblesse ? Sous-entendu, a-t-il forcément des armoiries (qui apparaissent plus ou moins là), et transmet-il son titre par héritage ?
Courrant XIIIème et début XIVème, la cavalerie lourde (la lance passe sous le bras) est au sommet de sa gloire, et le chevalier au sommet de sa gloire, jusqu'à sa fin.
Dans cette évolution, je ne suis pas sûr de quel statut en particulier dispose le chevalier, et quelle peut-être son ascendance sociale le long du XII-XIIIème siècle. Mais, ça change beaucoup la forme du haubert ?