ven. déc. 22, 2017 8:24 pm
Bonjour,
Dans un premier temps, il semble bon de se remettre dans le contexte, à savoir :
On se calque trop souvent sur les guerres d'Aujourd'hui (nombreuses nations en jeu et 52 millions de morts en 39-45).
Au moyen âge, les conflits sont plutôt entre seigneuries, rares sont les grandes guerres, Bouvines par exemple, c'était 7 000 combattant pour l'armée royale (avec l'appui de Frère Guérin "Hospitalier). Dont 1 300 chevaliers, reste 5 700 fantassins et sergents, apparemment venus de 17 villes (en moyenne 300 par ville) ... combien portent une cotte de maille ?
En face, Otton IV avec presque autant de soldats.
Si l'on suppose que 30% y ont trouvé la mort, le bilan serait de 5 000 sur 15 000 probablement. On est bien loin du chiffre annoncé plus haut dans ce texte.
Je rappelle que la cotte maille existait déjà au temps des celtes, romains et bien sûr au moyen âge.
De plus, les cottes se passent de génération en génération, certaines étaient rapiécées car, récupérées sur les champs de batailles, elles étaient "restaurées" et confiées à de nouveaux guerriers (voir dans les musées les découvertes archéologiques.
Le travail des métaux commence à l'age du fer, certaines fibules finement travaillées datent du VIIe siècle Av. J. C. (étrusques).
Si la finesse existe en bijouterie, elle peut aussi exister pour la protection du corps ?
Ma proposition (je dis bien "proposition") :
Après fusion, tréfilage puis enroulement du fil sur tige rainurée et découpe avec un fin burin du fil obtenu en anneaux ouverts.
A l'aide d'une fine tuyère et refonte de ces anneaux en apportant de la matière sur l'ouverture, on pratique la soudure que l'on peut voir sur certains anneaux où l'on constate une boursouflure.
Affaire à suivre ...
Non Omnis Moriar
Tojor Soulb Honor, Jamay Soulb Austres
Amicitia Hospitalis