maille "laitonnée"
Modérateur : L'équipe des gentils modos
- medieviste
- Messages : 4745
- Enregistré le : mar. sept. 12, 2006 11:00 pm
- Localisation : colmar
C'est pour ça que la maille est posée sur un gambeson...
-
- Messages : 1271
- Enregistré le : jeu. août 06, 2009 11:00 pm
- Localisation : Lyon
aurichalque....Theophile a écrit : Dans les manuscrits :
- Laiton : aurichalque
- Bronze : airain
Théophile donne la recette de la fabrication de l'airain pour faire les cloches (cuivre +étain)
et celle de l'aurichalque (cuivre+zinc) à partir de la calamine (sulfure de zinc) ; donc oui, Khosrau, le distingo est fait :
du moins pour Théophile...
Les seules ref que j'ai trouvé sur ce métal traitaient de l'Atlantide
Bon, hors blagues, je ne lis pas beaucoup les manuscrit, je me contente de me renseigner sur les pièces de fouilles... et celle ci son,t de compositions tres disparates toutes époques confondu.
De plus, je me demande comment ils faisait jusqu'au 15eme pour faire la différence entre du zinc, du plomb, de l'etain, de l'antimoine...
Tous ces métaux servent d'élément d'alliage au cuivre. Une fois en lingot, ils ont tous un aspect similaire, des point de fusion "relativement" équivalents, et ils sont tous missiles... Donc avant l'apparition des balbutiement de la chimie...ils faisaient comment pour savoir ce qu'ils ajoutaient au cuivre???
-
- Messages : 1271
- Enregistré le : jeu. août 06, 2009 11:00 pm
- Localisation : Lyon
Je ne pense pas qu'un dépôt de laiton doive se faire après la mise en forme. La brasure se fait en effet au dessus de la température de recuit, mais une fois le dépôt fait, rien ne t'empêche de laisser lentement la température redescendre. Comme ca tu fait d'une pierre deux coup...ton traitement de surface, et ton recuit. Rien ne t'empêche de travailler ton fils après. Vois ca comme du fils galva...quand tu le tords ou l'écrase, le galva ne saute pas... La c'est la même chose.medieviste a écrit : Du coup si le traitement se fait avant l'assemblage, il doit en revanche se faire automatiquement APRES la mise en forme (chevauchement et perçage) de l'anneau.
Reste à voir si ce traitement rajoute du carbone et durcit la maille, ce qui serait peu bénéfique.
Autre info : un haubert médiéval est composé de fer contenant environ 0,02 % de carbone. J'ai entendu dire par des forgerons qu'avec si peu de carbone, le fer ne rouille pas vraiment, mais une couche d'oxydation se dépose dessus, sans qu'on puisse appeler ça de la rouille. Mais j'en sais pas plus sur le sujet.
Mais je suis d'accord avec toi pour ta dernière remarque. Le type d'oxyde ferrique produit par du fer qui tend vers le pure est asser protecteur. (la rouille est en fait un amalgame de plein de types d'oxyde diffèrent). On m'a dit récemment que le carbone sert aussi de catalyseur a l'oxydation. Moins il y a de carbone, plus lentement ca rouille. Et une fois que tous le carbone de surface est consommé, la corrosion s'arrête.
Mais ce dernier point est a confirmer... Ya un chimiste dans le coin?
- medieviste
- Messages : 4745
- Enregistré le : mar. sept. 12, 2006 11:00 pm
- Localisation : colmar
J'ai un ami qui possédait un haubert XIIIe (qu'il a finalement revendu), il est restaurateur d'armures médiévales.
Il a remarqué que le haubert était rouillé. Voulant le restaurer, il s'est rendu compte qu'en fait c'était pas de la rouille, mais cette oxydation de surface qui agissait comme une couche de protection, le haubert ayant une apparence type bronze : légèrement bruni, qu'on peut confondre avec une rouille légère.
Donc apparemment, confirmé sur pièce archéo !
Il a remarqué que le haubert était rouillé. Voulant le restaurer, il s'est rendu compte qu'en fait c'était pas de la rouille, mais cette oxydation de surface qui agissait comme une couche de protection, le haubert ayant une apparence type bronze : légèrement bruni, qu'on peut confondre avec une rouille légère.
Donc apparemment, confirmé sur pièce archéo !
=> par connaissance/expérience...?thibaut de brabant a écrit :Theophile a écrit : Dans les manuscrits :
- Laiton : aurichalque
- Bronze : airain
Théophile donne la recette de la fabrication de l'airain pour faire les cloches (cuivre +étain)
et celle de l'aurichalque (cuivre+zinc) à partir de la calamine (sulfure de zinc) ; donc oui, Khosrau, le distingo est fait :
du moins pour Théophile...Théophile utilise bien le terme "aurichalcum"thibaut de brabant a écrit : aurichalque....
Les seules ref que j'ai trouvé sur ce métal traitaient de l'Atlantidethibaut de brabant a écrit : Bon, hors blagues, je ne lis pas beaucoup les manuscrit, je me contente de me renseigner sur les pièces de fouilles... et celle ci son,t de compositions tres disparates toutes époques confondu.
De plus, je me demande comment ils faisait jusqu'au 15eme pour faire la différence entre du zinc, du plomb, de l'etain, de l'antimoine...
Tous ces métaux servent d'élément d'alliage au cuivre. Une fois en lingot, ils ont tous un aspect similaire, des point de fusion "relativement" équivalents, et ils sont tous missiles... Donc avant l'apparition des balbutiement de la chimie...ils faisaient comment pour savoir ce qu'ils ajoutaient au cuivre???
Le zinc n'est connu que sous forme de minerai appelé "calamine" (il ne sera isolé, en tant que métal, qu'au 18ème s.), ajouté au cuivre il donne l'aurichalque (laiton) : mineral + métal = alliage métallique ;
le plomb est le "résidu" de la coupellation de l'argent (plomb argentifère) donc relativement facile à identifier ;
l'antimoine est appelé "antimonium" dans les textes, donc déjà identifier ; tout comme l'étain.
Sur cette phrase que tu as écrit :
sûrement la preuve que les alliages n'étaient pas maîtrisés totalement...thibaut de brabant a écrit :sur les pièces de fouilles... et celle ci son,t de compositions tres disparates toutes époques confondu.