Sauf que les sources elles-mêmes sont forcément sujettes à interprétation, et qui dit interprétation dit déduction et hypothèses, tant les sources que l'on a, quelles qu'elles soient, sont toutes partielles et partiales.treps a écrit :Donc moi, bêtement, j'applique la définition, ce qui fait que je pense (tout seul dans ma tête, de façon subjective donc) que l'on ne peut reconstituer que ce pour quoi on a des preuves de l'existence (sources iconographiques et/ou archéologiques et/ou textuelles), et que les déductions et autres hypothèses n'ont pas à avoir cours dans la démarche. Et ce tant au niveau de l'objet que de son utilisation... Mon bagage universitaire et intellectuel ne me permettant pas d'analyser ou de comprendre autre chose, ni de prétendre à être capable d 'émettre des hypothèses fiables telles qu'un archéologue pratiquant l'archéologie expérimentale pourrait le faire !
Particulièrement au niveau de l'utilisation de la plupart des artéfacts, tant même les archéologues et historiens ne sont sûrs à 100% de pas grand chose dans ce domaine (nombre d'objets sont réemployés, détournés, etc., et finissent par avoir un autre usage que celui que les seules sources décrivent).
Effectivement, je te confirme qu'on n'a pas la même vision de la "reconstitution" (et je parle de vision, pas de définition, parce que personne d'entre nous n'a jamais été foutu d'y mettre une véritable définition, à ce mot).
Et pour en revenir aux besaces, on est un voyageur à partir du moment où l'on s'absente de chez soi un certain temps et à une certaine distance géographique, non ? Alors quand on va faire les pinpins en campement loin de chez nous, on est quoi d'autre, d'après toi ?
Pour finir, des sources d'utilisation de verre en verre en campement par de "simples" artisans, je demande toujours à voir.
(EDIT : pas d'ironie agressive dans ma dernière phrase, je suis réellement sceptique sur le sujet)